1.  
    1. J'ai découvert deux plats à base de semoule servis au petit déjeuner dans le Karnataka, en Inde du sud: l'un, le kesari bath, est sucré; l'autre, l'upma, salé. Je suis vite devenue accro à ces préparations régressives. Mes souvenirs de semoule remontent à loin: aux "makrouds" bien dodus préparés par l'une de mes grands mères…



                         
      
    Le kesari bath                   




                                                 Mon paquet, déjà vide, acheté chez Nilgiris, une chaine de superrmarchés d'Inde du sud, passionnante pour explorer les possiblités culinaires locales. La photo illustre bien les kesari bath dégustés dans le Karnataka, assez compacts.


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Ikaos/boules138.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. C'est une semoule beurrée (parfois copieusement) servie sucrée, colorée en jaune, avec des raisins secs et des noix de cajou. Elle est parfumée à la cardamome, voire au clou de girofle et renferme parfois, ô délices, des morceaux d'ananas. J'en avais rapporté du tout prêt à cuire… mais j'ai déjà fini le paquet, donc place aux expériences.
    J'ai cherché sur internet, car mes livres de cuisine indienne ne parlent pas spécifiquement des variantes méridionales. J'ai découvert que kesar signifiait safran en hindi, d'où la teinte jaune du plat. Une couleur canari parfaitement artificielle (le safran est très cher) quand la semoule est servie dans les restaurants. J'ai trouvé plusieurs recettes: celle-ci  ou celle-là par exemple, assez grassouillettes, mais proches de ce que j'ai goûté.





                                           Premier essai, très liquide, avec de la semoule fine.





                                          Deuxième essai plus concluant avec une semoule semi-complète, plus grosse
    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Ikaos/boules138.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Mon adaptation:
    J'ai fait un premier essai avec de la semoule fine, c'était trop fluide à mon goût. J'ai recommencé avec de la semoule bio semi-complète, grosse, le résultat est nettement plus savoureux. J'ai cherché à simplifier pour raccourcir le temps de préparation et n'ai pas employé de safran.

    Pour une personne
    -20g de semoule grosse de blé dur (bio)
    -un peu moins d'1/4 litre d'eau
    -3 ou 4 morceaux d'ananas (en morceaux, surgelés, de Picard)
    -1 cuillérée à café de ghee* (beurre clarifié)
    -1 cuillérée à café de sucre de canne roux
    -sept à huit raisins secs rincés rapidement à l'eau bouillante pour les nettoyer puis pressés entre les doigts pour les égoutter
    -cinq noix de cajou
    -1 clou de girofle et deux cardamomes écrasés grossièrement

    Mettre l'eau à chauffer avec les morceaux d'ananas.
    Pendant ce temps, faire revenir à la poële, à feu assez doux, la semoule, le clou de girofle et la cardamome dans le ghee. Tourner sans arrèt avec une cuillère en bois. Il s'agit juste d'enrober chaque grain de matière grasse -sans qu'il ne prenne couleur-, ce qui évitera
    par la suite à la semoule de se mettre en boulettes. L'opération prend 2 à 3 minutes, on arrète quand une délicieuse odeur monte de la poële. Verser le contenu de la poële dans l'eau bouillante, tourner sans cesse. Sur le paquet, l'indication de cuisson est de 15 mn, mais au bout de 3 ou 4 mn, avec cette technique, c'est cuit. S'il y a trop d'eau, ne pas hésiter à en jeter un peu. Ajouter le sucre, tourner jusqu'à dissolution. Verser dans un bol. Disposer par dessus raisins secs et noix de cajou revenus une minute à sec dans la poële. On peut bien sûr mettre plus de ghee et de sucre… mais comme ça, c'est très bon, ça cale sérieusement et ça apaise- un peu- le blues indien…

    *Le ghee est du beurre clarifié de ses impuretés. Il ne brunit pas à la cuisson. C'est un produit sacralisé en Inde où il est très employé en offrande dans les temples. Dans la cuisine (à la maison, tout ou presque est préparé à l'huile d'olive), à toutes petites doses, il donne un parfum exquis. J'en prépare un kilo à l'avance quand je vais en Bretagne.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Ikaos/boules138.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Préparer le ghee: faire fondre très très doucement au bain marie du beurre (en l'occurence, du breton, bio), écumer la surface pour ôter les impuretés. J'utilise une petite cuillère. Compter environ vingt à trente minutes sans jamais laisser bouillir le beurre (contrairement à ce qui est dit dans certains livres de cuisine indienne). Quand le liquide, bien écumé, est devenu jaune d'or, le verser dans des pots de verre propres en laissant le résidu au fond de la casserole. Le ghee va figer. Il se conserve six mois et même plus sans problème. Je garde les pots au congélateur, sauf celui qui est en cours, au frigo. 

    En Inde du nord, la semoule est cuite dans du lait. Le plat s'appelle alors suji halwa. Explications par exemple
    dans La cuisine végétarienne & ayurvédique de l'Inde de Catherine et Patrick Mandala (Courrier du livre 1996), un classique.
    Si on veut ajouter du safran, il faut le faire gonfler dans du lait.


    L'upma
    Pimenté, parfumé au coco, au gingembre, aux feuilles de curry, aux graines de moutarde, agrémenté de noix de cajou, l'upma est une semoule corsée de lentilles* servie également beurrée, agrémentée de coriandre fraiche et délicieuse pour qui apprécie le retour à des consistances enfantines. Là aussi, j'ai trouvé à Bangalore un mélange tout pret que j'ai bien entamé mais dont il me reste de quoi me regaler. Je n'ai donc pas encore tenté l'approche maison, mais j'ai trouvé cette recette que je me promets vite d'essayer, en supprimant les légumes pour le petit déjeuner.
     
    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Ikaos/boules138.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. *Un site particulièrement précieux pour l'identification des variétés de lentilles indiennes


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                                       Empreintes des pieds de Vishnu dans le temple de Belur (avec dessins sur la plante)


          
    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/objets/maison/vetements/chaussure_18.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.  Depuis mon retour d'Inde, je recherchais désespérement une phrase que Nicolas Bouvier avait écrite à propos des pieds en Asie. Pour ceux qui ont la chance (ils ont encore tout à découvrir) de n'avoir rien lu de lui, Nicolas Bouvier est le plus merveilleux des écrivains voyageurs: style étincelant sans images gratuites, écriture fluide… Il réussit à faire partager sa vision du monde, dépouillée, au travers d'une constante mais discrète ascèse avec les mots. Sans jamais donner de leçon ni se montrer obscur. Son livre le plus connu est L'usage du monde, récit d'un voyage accompli dans les années cinquante à bord d'une fiat Topolino, errance quasi mystique qui le conduisit de la Suisse où il était né, jusqu'à Ceylan, en compagnie d'un ami dessinateur Thierry Vernet.

    Ce matin, j'ai enfin retrouvé le passage qui me titillait la mémoire:

    «En Inde comme en Chine, les devins et chiromanciens attachent autant d'importance aux lignes de la plante des pieds qu'à celles des mains: ces ravissants pieds roses et gonflés, véritables pieds de bébé des anatomies  tantriques! Les pieds, dans la tradition orientale, sont prises de terre, garants de notre verticalité, gourmands d'une énergie tellurique qui, par une succession de relais bien visibles le long de la colonne vertébrale, se transforme en force psychique. Superbe explication de cette stature dressée que nous partageons avec quelques gorilles, chimpanzés ou kangourous que la théologie, après quelques doutes et perplexités, a fini par ranger au tiroir des dossiers inclassables».
    Extrait d'Histoire d'une image, (ed. Zoe, 2001), cité également dans Le corps miroir du Monde, voyage dans le musée imaginaire de Nicolas Bouvier (ed. Zoe, 2000).

    Nicolas Bouvier était aussi iconographe et photographe. Il est mort en 1998.

    Deux sites, (mais il y en a beaucoup) pour en savoir plus:
    http://www.peregrin-genevois.fr.st/
     association (dont la présidente d'honneur est  la femme de Bouvier) qui organise chaque année un concours de récits de voyages
    et cet autre site que j'aime bien aussi:
    http://nicolasbouvier.avoir-alire.com/flaneur/


                            
                                      Elephant d'une frise du temple d'Halebid, lui aussi montre ses plantes de pied…

              
    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/objets/maison/vetements/chaussure_18.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.En évoquant les pieds, je n'ai pas encore fait allusion à une pratique thérapeutique qui m'est chère car j'en ai souvent testé l'efficacité, la reflexologie. Proche parente de l'acupuncture, elle considère que la plante de nos pieds est un modèle réduit de notre corps. En stimulant tel ou tel point de cette plante, on pourra donc "travailler" l'énergie de la zone corporelle qui lui correspond.

    Ce que décrit très bien cet extrait d'un des livres rangé également dans mes favoris  Le symbolisme du corps humain d'Annick de Souzenelle (ed. Dangles, 1984)

    «Sur le plan physique, les pieds potentialisent le corps tout entier. C'est pourquoi l'art de l'acupuncture, dans une de des approches du corps, est pratiqué au niveau des pieds dont les émergences énergétiques, poncturées avec justesse, retentissent sur les méridiens correspondant au niveau de la totalité du corps.
    Dans cette optique, les doigts de pied correspondent à la partie céphalique du corps, le talon au fondement.
    Dans un resserrement encore plus grand de l'optique, le pouce du pied peut être vu comme un petit pied à lui tout seul (le "petit poucet" ne me contredirait pas!» .


    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/objets/maison/vetements/chaussure_18.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Ce n'est donc pas l'estomac que nous avons dans les talons…



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                          Empreintes de pieds (incarnant ceux du dieu Vishnu) dans un temple d'Anegondi, près d'Hampi.
    Les adeptes de Vishnu se peignent au front le tikala, une marque en forme de U qui symbolise les pieds de leur divinité.


    En découvrant les centaines de statues de divinités qui ornent les temples du Karnataka, j'ai vite été attirée, puis intriguée, par la représentation de leurs pieds, tant ils sont charnus, charnels même. Pourquoi sont-ils aussi ronds? On marchait surtout pieds nus à l'époque où les sculptures ont été réalisées (du XII° au XVI° siècle), ce qui n'a pas tendance à les affiner …  Mais je suppose que ce n'est pas la seule raison. Ça m'évoque aussi une idée de solidité, d'enracinement, d'occupation à plein de toutes les parties de son corps.


                    
                                            Pieds -charnus- ornés de bracelets de danse … et d'une offrande de fleurs fraiches  


                     
                              Le pied très dodu de Ganesh, le dieu éléphant (Hampi)

    J'ai aussi été fascinée par certaines attitudes qui reprennent vraiment des positions de yoga.



                     
                                            (Halebid)


    Ici, le pied droit repose au sol sur un point qu'on appelle en acupuncture chinoise fontaine ou source jaillissante, zone très énergétique que l'on stimule notamment (au yoga) en tapant par terre avec le pied relevé de la même manière que sur la sculpture.


    .
                    

                                      Shiva dansant, plante du pied apparente, Halebid.


    Le dieu Shiva est, entre autres, celui de la danse. Le magnifique temple d'Halebid le met en scène et en mouvements comme dans une BD taillée dans la pierre.

    J'adore cette légende racontant la naissance du Gange. Shiva jouait de la flûte. Vishnu écoutait, si séduit que ses pieds se mirent à fondre, donnant naissance au  fleuve, dans le ciel. Pour éviter qu'il n'abîme la terre en y dégringolant dessus, sa descente a été amortie par la chevelure de Shiva.

    … nettement moins rigolo pour l'image de marque des petons, les classes inférieures seraient nées des pieds de Manu, le premier homme… les supérieures, celles des brahmanes, de sa tête…


                                  L'image “http://soleilimg1.free.fr/gifs/disney/livrejungle/livre008.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.


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  •                    



                        

                                     Fresque publicitaire murale dans une rue de Gokarna


    A Gokarna, village côtier du Karnataka, nous nous sommes arrêtés quelques jours dans un hôtel associé à un petit centre ayurvedique, installés tous deux dans un jardin bichonné de près…
    J'ai découvert, séchant sagement au soleil, des fruits ronds et verts…

                               

                               Noix de sapindus encore fraiches. Beaucoup sont des "philippine" (sœurs siamoises)


    - Ce sont des noix de lavage, m'a révélé l'une des masseuses du centre que j'avais emmenée près de la terrasse où ils étaient étalés.


                        

                                            Noix dont le séchage a commencé


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Ikaos/boules024.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. -Vous vous en servez pour le linge?
    -Non, chez nous, (elle était originaire du Kérala, etat plus au sud, centre de l'ayurveda méridional), c'est juste pour nettoyer les bijoux en or ou les cheveux, m'a t'elle expliquée. Comme j'insistais, elle a alors interrogé l'une des femmes qui travaillait à l'entretien du jardin. Laquelle lui a confirmé que dans le Karnakata, les noix étaient aussi employées pour la lessive.
     
    Question de langue (les jardiniers ne parlaient que le cannada) et de temps (la masseuse bossait beaucoup) impossible d'obtenir plus de détails.
    J'ai demandé à voir l'arbre.

     
                      

                                    Vue en contre plongée sur un sapindus et ses fruits

    … Un grand gaillard aux feuilles vert tendre de plus de 15 mêtres de haut. Je lui ai tourné autour, et j'ai découvert, par terre, des noix vertes tombées naturellement. Je ne sais pas si celles qui séchaient avaient été ramassées ou bien cueillies (les fruits sont haut perchés). Sur les sites internet que j'ai consultés, on parle de récolte en avril mai, mais je pense qu'il s'agit des dates pour l'Inde du nord et l'Himalaya où le sapindus mukorossi est très présent. Par ailleurs, certains sites évoquent une autre variété, courante en Inde du sud, donnant des noix plus petites que celles du mukorossi. Or les fruits que j'ai vu  étaient plutôt dodus et ressemblent vraiment à ceux du mukorossi.
    J'en ai emporté quelques uns dans du papier journal, et ils ont fini de sécher dans ma valise.


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Ikaos/boules024.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.De retour à la maison, j'ai fait des comparaisons avec mes noix achetées ici, et que j'utilise uniquement pour la soie et la laine. C'est Bluetansy, il y a plus de trois ans qui, dans mon entourage virtuel, me les avait faites découvrir.
    En mettant côte à côte les différentes noix en ma possession, j'ai constaté qu'elles se ressemblaient furieusement avec leur couleur marron sombre, mais que  mes noix achetées étaient "dénoyautées". J'ai donc ouvert les fruits rapportés et j'en ai extrait des petites graines noires et dures (toxiques mais utilisées à des fins thérapeutiques en Inde).


     
                      

                                                Des "triplées" rapportées d'Inde

    Les noix rapportées sont légèrement odorantes (curieusement, presque sucrées) et collent un peu aux doigts à la différence de mes noix achetées.  Meme si on se lave bien les mains après avoir manipulé les fruits pour les fendre, on a vite sur les lèvres une amertume prononcée pas très agréable qui vient probablement de la saponine.
     
                      

                                              Noix ouvertes avec leurs graines noires

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Ikaos/boules024.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Après un test lessive avec mes nouvelles noix (sur des pulls en cachemire), je n'ai pas observé de différences flagrantes dans le résultat avec ce que j'obtiens d'habitude.



    Pour l'anecdote, j 'ai rapporté d'Inde un shampoing bio de l'excellente marque Biotique qui a du sapindus dans sa formule …

                       


    source du mini-gif


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  • L'Inde est un sujet de rêve, d'excitation, d'énervement, de fascination, de détestation inépuisable. Même si c'était mon septième voyage là bas, -le premier date de 1989- j'en sais toujours aussi peu et la vision que j'en ai n'est que contradictions  … J'ai donc choisi ici de ne parler que de j'ai vu, dégusté, (res) senti, notamment de mes modestes et nouvelles découvertes parfumées, botaniques, culinaires, … 


     
                   

                          Le palais des Marahajas de Mysore (ils ont régné jusqu'en 1956… ) et les gopuras de ses temples sont illuminés tous les dimanches soir de 19h à 20h


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-079.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Au merveilleux marché de Mysore, dans l'Etat du Karnataka, en Inde du sud, on vend des feuilles de géranium odorant pour offrir lors des poojas (cérémonies religieuses)



                                         


    … ainsi que des bouquets de tulsi (basilic sacré) qui embaume les allées.



                               


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-079.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Des vendeuses proposent du "jasmin" au mêtre (j'ai mis des guillements car il ne s'agit pas exactement de jasmin, même si on l'appelle comme ça. Les fleurs sont entrelacées sur du fil). Les femmes en accrochent à leur chignon ou à leur tresse, ou en disposent en offrande sur des plateaux. Ce ruban parfumé ne tient qu'une journée. On le renouvelle tous les matins. En général, on trouve des marchandes de fleurs à proximité des temples. A Mysore, au marché, ce sont surtout les hommes qui vendent les plantes parfumées… mais pas toujours:


                               
     


    Parmi les nouvelles obsessions nées de ce voyage:

    L'importance des mains et des pieds dans la symbolique religieuse hindouiste…

                                          
     
                                                           Sculpture du temple d''Halebid


    Pourquoi tant de bras?


                               

                                 Détail d'une sculpture du temple d'Halebid

    et ces pieds si dodus et si solides… ?


                                      
     
                                                  Serpents découverts sur un mur constitué d'une multitude de niches à Gokarna,(village côtier du Karnakata). Chaque niche renferme une pierre avec une représentation de nagas.  

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-079.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.… et la profusion d'effigies de serpents (nagas), souvent doubles, entrelacés ou non. Beaucoup sont installés au pied de vieux arbres, j'en ai aussi photographié dans des temples. Ce qui m'intéresse, c'est leur lien avec la représentation de l'énergie associée aux chakras…  même si ce n'est pas forcement explicité…



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  •                           
                                                            La baie du Cap



                              

                                                         

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