-
Par
venezia dans
green cosmétique le
29 Avril 2008 à 08:49
Un article du sabot de la vierge, le blog de
Nadyne la Canadienne (qui annonce hélàs sa fermeture… ) me fait beaucoup réfléchir depuis que je l'ai lu. Pour celles qui ne connaissent pas, Nadyne se raconte avec beaucoup de sensibilité, de
flamme ou de spleen. Elle ne laisse pas indifférent. Par ailleurs, bricoleuse dans l'âme et grande amie des plantes, elle fait partie de celles dont le blog, créé en janvier 2006, a popularisé la
cosméto-maison. Elle s'est associée à Mary, autre canadienne, dans la fabrication et la vente de savons et
potions. Mary a initié un forum de discussion
très convivial pour les touilleuses maison (plus de 500 participants aujourd'hui), qui a pris la suite des mythiques Banlieusardises.
Le 23 février 2008, Nadyne s'étonnait, après une
absence de la blogosphère, de la course effrénée aux nouveaux ingrédients qui titille les fans de la confection cosmétique artisanale…
C'est une question que je me pose souvent aussi de mon côté.
Après des années où je me suis surtout -et d'abord- intéressée aux plantes et où je
bricolais quelques produits à consommation immédiate, je me suis engagée, il y a trois-quatre ans, dans la fabrication maison. A la fois parce que j'ai une peau très intolérante, mais aussi
dans un souci de simplification minimaliste. Paradoxe: pour simplifier, il faut tester… Qui n'a jamais révé de trouver la formule magique et unique qui rendrait toutes les autres obsolètes?
C'est donc une quète quasi alchimique … qui peut expliquer le désir d'essayer des ingrédients nouveaux. Quand je cède à une nouveauté, c'est d'abord parce qu'elle me semble
polyvalente - à la lisière du thérapeutique… - comme l'eau d'Or, qui apaise vraiment beaucoup la peau ou le Regulat, bourré d'enzymes. Lorsque je craque pour une huile végétale, c'est pour sa
composition qui me parait originale. Comme en cuisine, je préfère à priori les ingrédients bruts, d'où mon attirance pour les huiles, que je peux également "préparer" en macérations huileuses.
,Aujourd'hui, qu'est-ce que j'achète encore? Du shampoing (bio), du dentifrice (sans fluor), des produits solaires (bio), de l'eau
d'Uriage en bombe et de la crème Effadiane, mes deux garde fous (non bios). Le savon, j'en reçois souvent en cadeau de mes copines … (et je pense bientôt m'y mettre). Je me maquille peu: un
rouge à lèvres (Santé n°13), du blush en pigments (B&B, d'Everyday minerals) ou de la poudre de soleil d'Hauschka, du kajal (Biotique) pour les grands soirs.
Qu'est ce que je fabrique pour moi? Des baumes que j'utilise tous les soirs pour me masser les pieds ou les mains. une crème pour
le corps, du cérat pour le visage et la poitrine, des cocktails apaisants pour les yeux, un démaquillant, un déo parfumé à usage intermittent comme celui des
cocktails d'huiles visage, le soir. C'est à peu près tout ce que j'utilise. Parfois, pour offrir, j'imagine une crème sophistiquée pour le corps ou les mains dont je garde un échantillon, du
baume pour les lèvres et mes fondants poudrés si pratiques en voyage -mais que je donne la plupart du temps… il m'en reste rarement. Je fais aussi des essais de parfums.
Pour mes proches, je confectionne des huiles pour se masser le plexus, des crèmes anti inflammatoires à foison, des compositions pour apaiser
des bobos de peau, des baumes pour les cheveux, et, à la commande, des potions anti-couperose, anti- bronchite, anti-corne, anti-stress , etc. Le tout, après avoir potassé le sujet, essayé de
rencontrer des pro… et en restant prudente, je le répète souvent ici, je ne suis pas médecin.
Avec la multiplication des sites de vente où l'on trouve toutes sortes de poudres,
de beurres, d'agents texturants … sans parler de fragrances… on risque, effectivement, de céder à la surenchère et de se retrouver dans
la même impasse consumériste qui est celle de la cosmétique conventionnelle, où l'on inventera bientôt une potion spéciale pour rajeunir chaque orteil…
Comment faire le tri entre l'indispensable et le superflu, en préservant une part de plaisir?
Je suis bien incapable de répondre. Chacun (e) a son chemin à trouver; Pour moi, il serait de minimiser au maximum les produits utilisés, en préservant le confort et le plaisir. Si je mets parfois
des formules sophistiquées sur mon blog, -car j'en fais-, ce n'est pas foncièrement ce que je recherche. Je reste persuadée que le corps a des capacités d'auto-guérison et de
réparation que l'on risque d'amoindrir si on l'étouffe sous trop de sollicitude. Trouver le bon équilibre -ni trop, ni trop peu… - est un art difficile…
J'ai assisté récemment à un symposium d'aromathérapie à Grasse et j'ai été très frappée en écoutant des intervenants (infirmières, médecins) qui travaillent en hôpital avec des huiles
essentielles. En raison de contraintes budgétaires strictes, leur choix reste minimaliste. Pourtant, les résultats sont là.
La quête de la jeunesse éternelle et de l'immortalité est aussi ancienne que le genre humain… ce qu'ont bien compris les marchands du Temple… y compris
bio…
30 commentaires
-
Photo printanière (prise à
Grasse récemment), mise ici pour la couleur des fleurs, de la même teinte que la crème pour les mains à la rose
J'ai de la chance, l'une de mes sœurs m'a commandé une crème pour les mains. J'écris: j'ai de la
chance car cela m'a permis, pour la mettre au point, de m'inspirer de la merveilleuse crème pour les mains au tilleul que vient de créer Michèle. Elle la
donne sur le blog Potions et chaudron. J'ai eu le bonheur de la tester.
J'ai imprimé la recette que j'ai trimballée partout avec moi, biffant un
ingrédient, en ajoutant un autre… Mon but: respecter l'architecture de la formule en la déclinant à ma façon avec une autre structure olfactive:
-en privilégiant les parfums et les substances qui me sont chers : la rose bien sûr (en hydrolat, en HE et en macérat huileux), l'aloes (en gel et en beurre), que j'apprécie beaucoup dans un lait
pour le corps que je ne cesse de refaire, le soothex (extrait d'encens, merveilleux anti-inflammatoire)
-en testant des ingrédients que je n'avais pas encore employés; la cire d'orange, que j'ai étrennée parcimonieusement pour que son odeur prenante ne s'impose pas, mais au contraire réponde
discrètement à l'hydrolat de fleurs d'oranger et à l'huile essentielle de néroli. Le fugogel (bio saccarides ) intéressant pour la polyvalence de ses bénéfices: effet filmogène, hydratant,
etc.
Crème
pour les mains à la rose, à l'orange et à l'aloes
8g macérat de tilleul (made by Michèle)
8g huile de sésame
4g beurre d'aloes
6g beurre de karité
6g alcool cétéarylique
4g huile d'avocat
3g cétéaryl glucoside
1g cire d’orange
3g cire d'abeille en feuille
3g macérat huileux de rose
3g squalane
0,6 anti ox
20g gel d'aloes (gel à boire Pur'aloe)
40g silicium organique
50g hydrolat de rose centifolia
20g hydrolat de fleurs d’oranger
6g glycérine végétale
4g fucogel
4g soothex
2g sea silk
30gtes conservateur
30gtes Drench (mélange d'HE et d'extraits CO2 selon la formule de Donna Maria)
30gtes HE de rose bulgare diluée
2gtes d'He de girofle
6gtes d'HE de néroli
6gtes d'HE de patchouli
J'ai souligné les ingrédients que j'ai ajoutés -à la place d'autres, ôtés ou diminués, certains parce que je ne les avais pas … comme l'un des trois émulsifiants utilisés par Michèle, ce qui
m'a fait renchérir sur le gel d'aloes-. Comme le soothex et le fucogel ont, à eux seuls, des propriétés complexes, j'a fait le choix d'élaguer légèrement la formule initiale.
Recette réalisée au mixer Bamix en deux temps trois mouvements, le plus long étant
de préparer le travail.
Pour la température de la phase aqueuse: une fois la phase huileuse devenue liquide au bain marie, j'éteins le bain marie, j'ôte le récipient que je remplace aussitôt par le becher contenant la
phase aqueuse et je patiente quelques minutes avant de monter l'émulsion.
Àu final, en raison probablement de la présence du gel d'aloes, ma crème est un tout petit peu moins fluide que celle de Michèle, mais elle est aussi vite absorbée… et, -mission accomplie-
chacune a son parfum.
25 commentaires
-
Par
venezia dans
Cérats le
17 Avril 2008 à 14:21
J'avais laissé tomber le cérat pour cause de voyages multiples sous climats très variés. Pour célébrer le printemps parisien, j'ai décidé d'en refaire, mais en sophistiquant un
peu.
Ce qui a décidé des modifications, c'est la lecture de Phytocosmétologie thérapeutique
(ed. Springer, le livre vaut 45€, je préviens) d'un médecin phyto, Paul Goetz et d'un pharmacien, Christian Busser. Ce livre dans lequel je suis
plongée depuis son achat propose de nombreuses formules avec des excipients tout faits (donc à modifier, je gamberge), mais -ce qui fait fourmiller mes neurones- il utilise comme principes
actifs, -plus que les huiles essentielles-, des teintures mères, des alcoolatures, des extraits fluides de plantes… Juste un exemple de formule pour une crème de jour pour peau sensible:
HE lavande aspic 1%
marjolaine extrait fluide
tilleul extrait fluide aa O,5 à 1g
propolis teinture 3g
lanoglycérine qsp 1 pot de 100g
Les ingrédients sont commentés à part, dans des tableaux récapitulatifs très pratiques.
Je n'ai pas essayé cette recette car je suis allergique à la propolis en externe. C'est juste pour montrer que ça ouvre plein de portes. Ce livre est passionnant, il me semble une mine, même si je
mets quelques bémols.
Comme pour Dominique Baudoux en aromathérapie, on ne sait pas d'où viennent les
recettes: sont-elles nées de compilations successives nourries d'une pratique? Mystère, ce n'est pas précisé. Ce qui me dérange aussi, c'est la bibliographie, étrangement dressée pour un livre
scientifique. Juste une liste d'ingrédients avec des références succintes selon ces ingrédients. Aucun livre cité pour la galénique ni pour la pharmacognosie. Par ailleurs aucun procédé de
fabrication n'est explicité. Rien sur le problème de la conservation, expédié en quelques mots: c'est pour usage immédiat, d'accord, mais pendant combien de temps? Rien sur le choix d'ingrédients
bio. Pour les excipients, pas d'explication pour dire pourquoi un tel est choisi plutôt qu'un autre. Néanmoins, je ne cesse d'ouvrir ce livre pour essayer de décrypter l'architecture de ses
formulations.
Ça m'a donc démangé de faire un essai avec un cérat en intégrant une alcoolature. J'ai utilisé ce que j'avais sous la main, de l'alcoolature bio de bourgeons de cassis, que je prends en anti
-inflammatoire. (Le cassis ne figure pas dans la liste des ingrédients répertoriés dans le livre). Dans la foulée, j'en ai profité pour ajouter d'autres éléments.
Cérat aux bourgeons de cassis
1g huile figuier de barbarie (anti ride)
2g huile d'argan (hydratant, anti ride)
3g huile d'avocat (adoucissant, anti peau sèche)
2g extrait huileux de roses (tonifiante)
14g huile de jojoba (anti oxydante, cicatrisante,etc.)
2g huile de nigelle (anti allergique, anti inflammatoire)
3gtes anti ox
8 g cire d'abeille en feuilles
eau d’or 1g
eau d’Uriage 12g
aloes concentré (Aromantic) 1g
bourgeons de cassis alcoolature (Le Gattilier) 1g
3gtes mélange Drench (cocktail d'HE et d'extraits CO2 selon la formule de Donna Maria)
Pour la phase aqueuse
-eau d'Uriage, très calmante que j'utilise depuis des années en bombe, je l'ai pschittée dans mon mini becher.
-eau d'or: c'était une suggestion de Michèle pour mon démaquillant bi-phasé en or. Je l'ai testée. A l'usage, je la trouve très calmante.
-aloes concentré: j'en mets souvent dans des baumes, à très petites doses.
-alcoolature de bourgeons de cassis, anti inflammatoire.
Ce cérat pénètre plus vite que ceux que je fais d'habitude et il donne un
teint clair.
25 commentaires
-
Par
venezia dans
boissons le
13 Avril 2008 à 18:55
Lors d'un tout récent voyage à Macao, en Chine, j'ai eu la chance de pouvoir visiter l'hôpital universitaire (ouvert en 2006) où sont pratiquées à la
fois médecines occidentale et chinoise. Au département de médecine chinoise, tous les médicaments sont fabriqués sur place et j'ai pu faire une brève incursion dans le laboratoire … Un vrai
rêve pour tambouilleuse maison… c'est pourquoi j'en parle.
Six cent ingrédients environ, en majorité végétaux, sont disponibles. Les
plantes sont gardées trois ans maximum et conservées à une températurre de 15°dans des tiroirs de bois étiquetés en chinois et en latin. Elles
sont classées par fréquence d'utilisation, les plus employées sont les plus accessibles.
Quelques uns des dizaines de tiroirs dédiés aux plantes médicinales…
Les formules réalisées contiennent de cinq à dix (voire plus) ingrédients. En moyenne: 10 à 12% de racines, 5 à 8% de fleurs, 30 à 50% de tiges
et de feuilles, le reste, -eventuellement- de fruits. Quelques produits animaux: j'ai ainsi vu une variété d'abeilles séchées conservée au froid. Peu d'ingrédients occidentaux. On m'a cité les
pistils de safran.
En pleine préparation…
Contempler la variété de ces ingrédients soigneusement pesée et rassemblée est fascinant…
Une des "tisanières" high tech de la chambre de décoction
… mais ce qui m'a le plus
impressionnée est "la chambre de décoction". Ce titre n'est pas de mon invention. Il était marqué (decoction room) sur la porte de la
pièce où, dans une propreté chirurgicale, un préparateur finalise les recettes. En général, le mélange d'ingrédients mijote deux ou trois heures dans des récipients d'acier high tech avec contrôle
intégré de la température. Le liquide obtenu est filtré puis conditionné dans un berlingot de plastique remis au patient qui pourra ainsi rapporter chez lui son traitement pour la
semaine.
Un pied de nez à ceux qui chipotent sur l'emploi des tisanes en phytothérapie…
PS: les décoctions chinoises sont-elles bio ? heu… faut pas réver… il y a
néanmoins un contrôle qualité de tous les ingrédients.
19 commentaires
-
Par
venezia dans
Tout baume le
8 Avril 2008 à 11:44
Le plus récent de mes voyages longue distance m'a permis de tester deux nouveaux baumes que je voulais expérimenter in vivo avant d'en
parler. Je les ai baptisés baumes anti jet lag, car je les ai imaginés pour relativiser les effets du décalage horaire. Pour un voyage vers l'est, il me fallait une formule calmante pour le
soir et une autre, tonifiante au lever.
Est-ce M. Placebo le réel vainqueur de ce défi ou bien la composition de mes potions? En tout cas, je trouve que ça a vraiment bien marché.
Baume anti jet lag du soir à la
camomille
J'ai choisi une recette à base de cire d'abeille que j'avais mise un peu de côté, après les essais si agréables à l'acide stéarique. J'ai racheté de la cire chez Bilby et j'ai retrouvé le
merveilleux toucher des baumes que j'avais préparés avec la cire d'Aromantic; je n'insisterai jamais assez pour dire l'importance du choix de la cire.
Les baumes à la cire mettent un peu plus de temps à pénétrer, ce qui n'est pas génant quand on va se coucher juste après le massage des pieds. Leur parfum me semble mieux tenir, -agréable le
soir, peut être moins pratique le matin-… Je rajoute souvent, comme ici, un soupçon d'aloe concentré dans ce type de baumes, il allège la texture et participe à son onctuosité.
Le choix des huiles essentielles
J'ai pensé à la fois en termes physiques et énergétiques.
Pour essayer de rétablir l'équilibre général perturbé lors du décalage horaire, j'ai choisi plusieurs huiles essentielles pour tout "balayer" en quelque sorte: de la terre ( racine
d'angélique) au ciel (lavande d'altitude) en passant par le "cœur" (rose en HE et en macérat). Prendre ce choix comme une simple construction symbolique personnelle, bien
sûr…
Pourquoi tant de camomille (romaine, matricaire, en HE et en macérat)? Pour ses effets apaisants et anti spasmodiques, et parce que dans The fragrant pharmacy (Bantam Books), livre
aux recettes souvent simples mais très utiles, Valérie Ann Worwood recommande son usage contre le jet-lag, ainsi que que celui de la lavande et du géranium, présents dans la formule.
Ce baume de couleur tilleul a un parfum particulièrement doux.
Le choix des huiles végétales
-le macérat huileux de bruyère (je le prépare avec de la bruyère bretonne dans de l'huile d'olive) : traditionnellement, la bruyère en infusion est utilisée pour ses propriétés diurétiques.
Le macérat huileux de bruyère, lui, est plutôt indiqué pour les problèmes de peau, mais aussi pour apaiser les douleurs articulaires (ce qui ne fait donc jamais de mal dans un baume pour les pieds…
). Voir une recette sur le nouveau blog de Bluetansy
-le macérat de laurier: il a un effet anti inflammatoire, (donc même idée que pour la bruyère… ) je l'associe souvent en macération à la rose, en raison du parfum, très agréable,
du mélange
-le sésame et coco: pour leur douceur cosmétique
-l'huile de pastel: pour étrenner un cadeau de Michèle…et parce qu'elle pénètre facilement.
65g huile coco indienne
22g sesame blanc
8g huile de pastel
15g macérat huileux de laurier et de rose
10g macérat huileux de matricaire
2g macérat huileux de bruyère
20g cire d'abeille
10gtes anti oxydant
mettre à fondre ces ingrédients puis
rajouter 2g aloe concentré (Aromantic)
Laisser refroidir (sans que ça prenne néanmoins ) et ajouter en remuant
10gtes EPP (pour allonger la conservation)
10gtes extrait CO2 camo allemande
15gtes HE rose diluée
25gtes He camomille romaine diluée
20gtes He lavande d'altitude
20gtes He géranium de madagascar
5gtes HE de racine d'angélique
Baume anti jet lag du matin à la lavande et au pamplemousse
J'ai repris la formule des baumes à l'acide stéarique et cherché des ingrédients tonifiants mais aussi équilibrants.
Les huiles essentielles
La menthe poivrée est recommandée par VA Worwood pour combattre les effets du jet lag (le matin). C'est dans le livre de Michel Sommerard Le chemin des arômes (ed. Médicis) que j'ai
découvert l'effet relaxant -sans être lénifiant… - du pamplemousse, le citron est plus tonique…Je l'ai donc préféré pour tempérer la menthe poivrée, comme le petit grain
citronnier, calmant du système nerveux (mais moins sédatif que le petit grain clémentinier, voir sur le site de Vitalba) Selon Lydia Bosson dans L'aromathérapie
énergétique (ed. Amyris), le tulsi (basilic saint indien, bien plus fin au nez que le basilic exotique) dynamise, stimule, et donne du punch pour avancer (ce qui est pas mal le matin
pour éveiller des neurones déboussolés). La lavande est un équilibrant général, et VA Worwood la cite pour combattre le jet lag du matin. Au final, c'est la note menthe poivrée qui
domine, avec des agrumes en arrière plan. le baume est couleur crême.
Huiles végétales
karité, huile et beurre de coco: pour leur douceur cosmétique
Macérat huileux de fleurs de thym: Maria Treben en préparait pour soigner les douleurs rhumatismales, etc; Celui que j'ai fabriqué me rappelle le parfum des guarrigues
grecques…
Macérat huileux de bruyère: même choix que dans le baume du soir.
46g karité
25g huile coco
6g beurre coco
12g huile de sésame
5g macérat huileux de fleurs de thym grec
2g macérat bruyère dans olive
2g acide stéarique
5gtes anti oxydant
8gtes HE menthe poivrée
15gtes HE pamplemousse
8gtes He basilic tulsi
5gtes He petit grain citronnier
20gtes HE lavande altitude
Fabrication des baumes à l'acide stéarique :
ici
N.B: je conserve les huiles essentielles d'agrumes au froid pour allonger leur durée de vie, car elles s'oxydent vite.
Mode d'emploi de ces baumes: se masser les pieds, le soir avant le coucher et le matin, après la toilette avec le baume approprié.
18 commentaires
-