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venezia dans
laits, beurres, crèmes corporels le
28 Septembre 2008 à 14:33
J'ai fait il y a peu un lait à la rose pour le corps selon une formule de Donna Maria, particulièrement agréable; pour une fois, je n'ai presque rien changé à cette recette que
je vous recommande vivement. J'ai juste ajouté un peu de colorant, des HE en parfum et un conservateur, car c'était pour offrir. J'ai utilisé l'émulsifiant végétal de Bilby (du cetearyl gucoside).
La recette de Donna Maria promet une crème… j'ai obtenu un lait, ce qui m'arrangeait bien. J'ai utilisé par choix un fouet à capuccino et non un mixer comme elle le préconise, espérant justement
obtenir une texture fluide.
Je me
suis dit que c'était l'occasion ou jamais de faire une comparaison de textures, en substituant l'olivem à l'émulsifiant initial. Par ailleurs j'ai repris les ingrédients parfumés de la crème shrekienne, pour comprendre d'où venait exactement la singularité de l'assemblage odorant.
Lait à la rose
Phase aqueuse
60g hydrolat rose de Provins
20g hydrolat rose centifolia
1g acide citrique
Les trois dilués ensemble et mis à chauffer 10mn au bain marie. Y ajouter 3gtes de jus de betterave bio. Ce jus est très épais, je le dilue dans de la teinture, ici, dans 10gtes de teinture de
roses centifolia.
Phase huileuse
3g acide stéarique
3g cire émulsifiante (cétéaryl glucoside)
4g huile de coco indienne
3g beurre karité
4g huile de jojoba
1g cire de rose (prélevée… à l'épluche-légume)
Faire fondre la phase huileuse, puis mixer les deux phases au fouet à capuccino. (Le mien, électrique, est assez puissant).
Troisième phase
10gtes He de rose bulgare diluée à 5%
2gtes He rose indienne
16gtes conservateur (natragard)
On obtient une texture très fluide, qui épaissit peu à l'usage. Malheureusement, il ne m'en reste plus assez pour afficher une photo.
Le lait shrekien, au vert pétant un peu adouci par l'extrait CO2 de camomille.
Lait shrekien au vétyver
Phase aqueuse
80g hydrolat de vetyver ( au parfum très discret)
1g acide citrique
moins d'un g de poudre de chlorophylle
Laisser 10mn au bain marie très doux, en touillant régulièrement
Phase huileuse
3g acide stéarique
2g olivem 1000
4g huile de coco
3g beurre karité
4g huile jojoba
1g cire tubéreuse semi-liquide
Troisième phase
20ghydrolat de vetyver
5gtes extrait CO2 camomille
25gtes HE vetyver
3gtes HE vetyver co-distillé avec du white ginger lily (c’est ça le parfum caractéristique)
16gtes conservateur (natragard)
J'ai donc diminué de 1g la quantité d'émulsifiant et j'ai bien fait car l'émulsion a pris très vite en crème. J'ai attendu un peu le refoidissement
et vers 40°, j'ai ajouté 20g d'hydrolat de vetyver pour obtenir une texture quasi-lait, néanmoins un peu moins fluide que le lait à la rose, comme on le voit sur la photo ci dessous. Sur la peau,
ça me semble juste un peu plus glissant.
A gauche, le lait à la rose, à droite, celui au vetyver, plus épais
Conclusion: pour une texture très fluide, la première formule me semble parfaite. Pour un lait un peu plus épais mais plus glissant: on choisit la deuxième.
NB parfum
Image tirée de l'un de mes sites botaniques favoris: Flowers of India
*L'arme fleurie la plus puissante n'est pas celle que je pensais, la tubéreuse, mais le white ginger lily, pourtant présent uniquement en co-distillation et incorporé à un dosage modeste.
C'est un vrai bazooka qui bombarde de la fleur blanche à plein nez…
*Liens sur le white ginger lily (Hedychium coronarium, gingembre papillon):
-wikipedia (en anglais) ici
-bonne nouvelle, le gingembre papillon peut pousser sous nos latitudes.Voir ici
*Bio mada propose en huile essentielle une distillation de feuilles d'une des variétés malgaches. Le parfum est très différent de celui des fleurs.
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venezia dans
laits, beurres, crèmes corporels le
26 Septembre 2008 à 21:06
C'est une crème shrekienne car elle est d'un vert pétant, ce que je voulais, pour rappeler l'idée du vert véhiculée par le vetyver,
qui porte la couleur dans son nom.
Cet été, je me suis amusée à fabriquer plein de lotions bi-phasées pour le corps. Quand l'automne fût venu, la cigale a voulu un lait
de peau plus ferme… et, sur une idée très inspirante de Michèle l'inspirée, grâce à un merveilleux émulsifiant, toutes ces lotions estivales se sont métamorphosées en crèmes corporelles,
veloutées à souhait. Tout étant distribué ou utilisé, il fallait que je reconstitue le stock. Une amie chère souhaitant "quelque chose au vetyver", je me suis lancée.
C'est une préparation "one pot," très facile à faire. Ce n'est pas
parce que j'intègre parfois des ingrédients sophistiqués qu'il faut se lamenter… On peut simplifier à son goût… Ce type de crème est inratable.
L'émulsifiant: l'olivem 1000, dérivé de l'olive comme son nom l'indique est très facilement toléré; il donne un résultat velouté à souhait, et a également un effet épaississant.
Phase huileuse
Ce été, j'ai compté des phases huileuses à 40% pour obtenir un bi-phasé confortable. Là, j'ai diminué, mais pas trop. Les proportions: environ 2 parts de phase huileuse pour 3 de phase aqueuse.
J'ai donc choisi des huiles "légères" pour avoir une texture aérée et fondante, et peu parfumée pour laisser s'épanouir tubéreuse et vetyver. On peut aussi utiliser de l'huile de noyaux d'abricot,
de baobab, de jojoba, etc. La cire liquide est fabriquée à partir d'une cire florale, selon les indications de ce site. Il suffit de diluer peu à peu dans un flacon placé dans une casserole
d'eau très chaude, de la cire et des huiles. J'ai beaucoup dosé pour obtenir un résultat très parfumé. La cire liquide ne l'est qu'à moitié; elle a une consistance un peu plus molle que de la pâte
à modeler. Ça m'a intéressé de mélanger des huiles essentielles à un ingrédient lui aussi très parfumé, mais sous une autre forme.
Cire liquide de tubéreuse
6g cire de tubéreuse
11g huile inca sinshi
21g huile de coco fractionnée
4gtes anti ox
Phase aqueuse
Pour mes bi phasés d'été, j'avais employé des hydrolats; je les ai donc chauffés, -ce qui a limité les bénéfices que l'on peut en attendre-, quand j'ai intégré l'émulsifiant pour les métamorphoser
en crèmes. Là, j'ai préféré choisir de l'eau de glacier dans laquelle j'ai dilué au préalable de la poudre de chlorophylle pour obtenir un vert très soutenu. J'aime bien utiliser des teintures alcooliques à petites doses dans les produits pour le corps car l'alcool apporte un petit effet frais; ce
n'est pas bien méchant car une partie de l'alcool s'évapore en chauffant.Les teintures sont faciles à préparer donc
très bonnes pour l'ego car on les rate rarement…et elles vieillissent bien.
Troisième phase
Le silk gel veloute beaucoup la texture, il fait partie de mes "petits plus" préférés. Quand je regarde des sites d'ingrédients anglais ou américains, plus tentants les uns que les autres,
je résiste (ou au moins j'essaie). Mais le silk gel est vraiment intéressant, tout comme l'aloes que j'intègre (sous forme concentrée) dans presque tous mes produits pour le corps pour ses
effets apaisants ( Si on n'a pas d'aloe concentré, on prend du gel d'aloes, qui donne de la texture). Si on n'a pas de silk gel… on s'en passe et on le remplace par du gel d'aloes. Das un bi-phasé
classique, pas besoin de conservateur puisque l'huile qui reste en surface dans le flacon préserve la phase aqueuse. Das une crème, tout est mélangé et il n'y a plus de protection. J'ai donc
conservé.
Le parfum
La tubéreuse étant aussi voluptueuse qu'impérieuse, elle tient tête au vetyver. Avec cet affrontement de géants parfumés, j'ai glissé prudemment de la camomille en
pacificatrice…
Crème shrekienne pour le corps tubéreuse-vétyver
Phase huileuse
30g huile de coco fractionnée (inodore, très légère et stable)
10g huile de pépins de melon du Kalahari (anti peau sèche)
20g huile de Noix d’Amazonie (très légère également, à peine un petit nez d'amande)
4g cire liquide de tubéreuse
10gtes anti ox
9g olivem 1000
Phase aqueuse
90 g eau de glacier
10g silicium organique (pour le glissant)
5g teinture de rosa centifolia (de Michèle)
5g teinture de pivoine (de Bluetansy)
2g poudre de chlorophylle
Mettre les deux phases avec l'olivem dans un récipient stérilisé au bain marie. Touiller de temps en temps jusqu'à dissolution de l'émulsifiant. Eteindre, sortir le récipient et fouetter le mélange
au fouet à cappucino. Ne pas fouetter jusqu'à l'épaissement. Ça se fait tout seul, il suffit d'attendre en remuant à la spatule de temps en temps. Compter cinq à dix minutes.
Rajouter les ingrédients de la troisième phase à froid, en remuant vivement entre chaque ajout. On peut donner un petit coup de fouet final.
Troisième phase
6g d'aloe concentré
3g silk gel
40gtes HE de vetyver
10gtes HE vetyver co-distillé avec une plante indienne le white ginger lily
15gtes camomille romaine diluée
19gtes extrait CO2 matricaire
16gtes conservateur (géogard).
On obtient une crème très parfumée (j'insiste sur le très), qui… ne colore pas la peau en
vert, ne laisse pas de traces blanches et veloute vraiment l'épiderme. Je prévois de nouveaux essais tant j'en suis contente.
Les bi-phasés
Le délicieux bi-phasé d'été de Michèle ici, sur le blog collectif Potions et Chaudron.
Sur son blog, Lunemalo avait donné également d'exquises recettes de biphasés ici
Je prépare souvent des lotions bi-phasées très douces pour les bébés.
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venezia dans
Cérats le
23 Septembre 2008 à 09:28
Cette formule est un hommage à Mlk, qui laisse si régulièrement d'exquis messages sur ce blog. Elle vient de réaliser un baume-cérat inédit dont elle a mis généreusement la recette sur Potions et Chaudron. Parmi les ingrédients gras (un baume, c'est du gras… et rien que ça) cherchez l'intrus:
une teinture alcoolique. Or celles qui ont la fibre baumesque savent bien qu'il est hasardeux d'incorporer et surtout de stabiliser de l'alcool dans du gras. J'avais donné il y a assez longtemps un
tour de main, un classique des officines: un mix de karité et d'hydrolat, parfait pour de lancer dans la cosméto maison
avec aussi peu d'accessoires que d'ingrédients, mais avec des résultats un peu rudimentaires. Pourquoi karité et teinture alcoolique peuvent-ils tenir ensemble? En raison de la richesse du karité
en acide stéarique (souvent plus de 40%), qui a un pouvoir émulsifiant.
La recette de Mlk renferme du karité, mais aussi des agents co-émulsifiants comme la cire d'abeille et le substitut de végétal de lanoline, à base
d'acides gras. Il contient également, clef conjointe de la réussite, des cétyl esters (formés avec des alcools et acides gras saturés) qui augmentent la viscosité et la stabilité d'une préparation. J'ai gardé les proportions de
stabilisants et d'émulsifiants donnés par Mlk, ainsi que son rapport huiles liquides/ gras durs/gras tendres.
La découverte -qui m'a donné des émotions… c'est qu'il faut avoir un peu de patience lors de la réalisation. En effet, la teinture est d'abord rejetée par le baume avant d'être peu à peu
réabsorbée. La réabsorption est plus rapide si on ne ferme pas complètement les pots. Le résultat final: une très grande
finesse et une onctuosité incomparable.
Parfum et
couleur
Pour célébrer l'automne, je voulais une teinte de circonstance et un parfum de sous-bois.
Pour obtenir une couleur marron glacé, j'ai utilisé de l'huile de pépins de citrouille, bien foncée. J'ai incorporé également de l'extrait CO2 de matricaire, bleu très sombre, pour donner une
imperceptible nuance mordorée, renforcée par l'huile de soja, d'un jaune profond.
J'ai commandé recemment de l'absolue de cèpe qui sent vraiment … le bolet. Ne voulant pas un baume trop champignon, je l'ai nuancé avec des notes:
- douces: l'extrait CO2 matricaire,
- fleuries: roses
-fruitées: sapin géant, teinture rose/ginseng.
On obtient vraiment un mélange sentant le sous-bois.
L'aspect thérapeutique
C'est d'abord un baume pour se faire plaisir en se massant les pieds, Sa texture est d'un fondant merveilleux. Il a néanmoins des propriétés apaisantes apportées par la camomille, harmonisants avec
la rose, et anti coup de froid avec le sapin géant.
Couleur marron glacée et automnale
Baume-cérat
d'automne et des sous bois
20 beurre karité
10g beurre avocat
20g beurre de sal
4g cire d'abeille en feuille
2g substitut végétal de lanoline
2g cetyl esters (merci Michèle)
2g beurre jojoba
10gtes AOX
J'ai mis le tout à fondre au bain marie avant d'ajouter hors du feu:
50g huile de pépins citrouille
30g huile de soja
20g huile inca sinchi
7g macérat de calendula
5g huile de rose musquée
J'ai ensuite incorporé:
10g teinture de ginseng à la rose. Quand je l'ai mélangée au fouet, j'ai vu, un peu inquiète, apparaître une marbrure à la surface du mélange qui moussait sur les bords.
J'ai ajouté enfin, en dernière phase:
20gtes extrait CO2 matricaire camomille
11gtes HE rose bulgare diluée
1gte HE de rose thé
5gtes d'absolue de cèpe
10gtes He de sapin géant
10gtes EPP
J'ai empli des pots à l'aide une mini louche (trouvée dans une dinette, c'est mon instrument favori depuis longtemps pour verser soigneusement). Je n'ai pas raclé les parois où restait un peu de
mousse; J'ai placé le tout au congelateur.
Après la prise au froid, tout me semblait parfait. Mais très vite, avec le réchauffement, des gouttes ont perlé à la surface des baumes.
On aperçoit une mini-flaque de teinture au milieu, abracadabra… elle va être bue
J'étais très déçue, j'ai commencé à secouer les pots la tête en bas, mais ça suintait. Il etait vraiment tard, je suis allée au lit. Ce matin, je me suis précipitée vers ma rangée de baumes.
J'avais laissé certains récipients couvercle posé non vissé pour éviter toute condensation. Immense surprise: tout le liquide en excès avait été réabsorbé. Sauf dans un pot visé. Après avoir
été ouvert, il a sagement bu ce qui dépassait en une heure à peine. Il me semble voir au fond des pots tranparents une très fine ligne un peu plus claire… mais elle est des plus
discrètes.
Surface lisse comme un miroir: la teinture en surface a été entièrement réabsorbée
Pour son making of, Mlk remue le mélange teinture+ huiles tièdes en faisant des huit et en posant le récipient dans un bol d'eau froide. Le liquide tiédit donc lentement. J'essaierai une prochaine
fois.
PS: je viens de découvrir la formule de Michèle à la suite de celle de Mlk sur Potions et Chaudron. Elle précise que les corps gras peuvent
dissoudre un certain pourcentage d'alcool.
PS bis: j'ai appelé cette préparation un baume-cérat, car il s'agit en fait d'un cérat, la phase aqueuse étant la teinture (un peu plus de 10%) mais
ellet présente une vraie consistance et apparence baumesque.
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venezia dans
savons le
18 Septembre 2008 à 20:55
Quatrième épisode de la nouvelle série savonnesque.
Je sais qu'on dit "la" réglisse… mais je trouve que c'est un bois dont le parfum boisé-sucré est plutôt yang. C'est donc un savon qui s'appelle Monsieur Réglisse.
L'idée m'est venue avec une recette de Missand, un savon-shampoing ne contenant pas de réglisse… mais sentant la réglisse.
Comme la soude modifie tout et qu'il y avait d'autres ingrédients dans la formule, j'ai d'abord essayé dans un baume le mélange d'huiles essentielles utilisé par Missand… et j'ai obtenu un
délicieux parfum de réglisse… avec une note romarin (puisqu'il y en a dans la formule). A partir de là, j'ai gambergé.
La couleur
Je voulais obtenir un savon foncé, dans les tons Batna (les fameux bonbons réglisse au goût si pervers que lorqu'on en goûtait un, on finissait le paquet… à l'époque où j'en avalais à la
pelle). J'ai donc cherché des ajouts susceptibles d'apporter une coloration sombre.
concentration de zan
*J'ai bien sûr pensé au zan. J'en ai trouvé du bio, sans sucre. J'ai essayé de le faire fondre dans de l'huile. Résultat nul, les zan ont frit, se sont agglomérés… mais n'ont pas
ramolli.J'ai donc utilisé comme solvant une teinture de réglisse
préparée dans cette intention (diluée dans de l'alcool et de l'hydrolat de mélisse, elle titre à 25°). J'ai procédé petit à petit, en commençant par
faire fondre 5g de zan dans 10g de teinture, j'en ai rajouté 10g de plus, et comme ça ne se dissolvait toujours pas entièrement, j'ai utilisé de l'alcool à 96° que j'ai bien fait réduire et
flamber. J'ai fini par obtenir 20ml d'une magnifique laque noire, brillante comme un miroir.
*Pour diluer les huiles essentielles destinées à parfumer, j'ai également choisi un support foncé: l'huile de pépins de citrouille.
*Je cherchais à renforcer encore cette dominante. Je me suis alors souvenue que j'avais dans mes placard des gelules d'açai, petite baie d'un palmier amazonien qui devient à la mode tant il
est bourré d'anti oxydants. J'ai goûté en Amazonie des glaces à l'açai, sombres à souhait et d'un goût mélant des notes chocolatées et de mûre… un vrai délice. J'ai ouvert une gelule pour voir ce
qu'l y avait dedans: un extrait d'açai sur de l'amidon sous la forme d'une poudre chocolat…Bingo
Le parfum
Pour la note réglisse, Missand avait utilisé le mélange romarin+ylang+ muscade+sauge. J'ai décliné l'ylang en hydrolat pour le liquide de dissolution de la soude et en huile essentielle, en
employant du cananga macrophylla, variété d'ylang considérée comme inférieure, mais qui pousse en Indonésie… son parfum me rappelle donc des voyages…
-Pour la muscade et la sauge… j'ai gardé la muscade en huile essentielle…et j'ai zappé complètement la sauge (un vrai oubli)
-J'ai remplacé le romarin par un basilic saint (tulsi) qui possède des notes balsamiques, mais en plus sec.
Les bulles
Le destinataire du savon voulait de la mousse … J'ai légèrement modifié ma formule de base que j'aime bien, pour pouvoir ajouter 5% d'huile de ricin et 5% de beurre de cacao, au bon pouvoir "
bullesque".
La formule
-100g hydrolat d'ylang
-125g eau déminéralisée
Pour ajouts à la trace (à préparer à l'avance):
-20g de teinture de réglisse à la mélisse + 10g d'alcool à 96°, réduits très fortement avec 5g de zan bio. On obtient 20ml de liquide.
-20g d'huile de pépins de citrouille avec 10g HE tulsi+ 40gtes HE muscade+60gtes HE cananga macrophylla, le tout mis à macérer au moins deux jours avant
- la poudre contenue dans 4 gelules d'extrait d'açai.
Soude pour un surgraissage à 5-6
250g karité
168g huile d'olive
120g huile de coco indienne
35g beurre de cacao
35g huile de ricin
Y avait plus qu'à…
La trace est venue dans les dix secondes. J'ai donc incorporé les ajouts la spatule.
Première étape: le liquide à la réglisse. La pâte s'est assombrie
Deuxième étape: la poudre d'açai, diluée dans un peu de pâte à savon, a viré au noir. Quand je l'ai mélangée au reste, la teinte générale est devenue marron.
Troisième ajout: les huiles essentielles… abracadabra… tout a … éclairci de deux diaph, comme on dit en photo.
Au démoulage aujourd'hui, le savons affichent quand même une belle teinte marron caramel, un peu plus sombre que sur la photo prise au soleil, … c'est presque la couleur des bonbons Batna…
Quant au parfum, la note réglissée me semble au rendez-vous…
Liens
*Gourmand: la recette, en brésilien, d'une glace à l'açai ici
* L'article de wikipedia sur l'açai ici
*Vertus, en application externe, de la réglisse à lire dans cet article ici
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venezia dans
Tout baume le
13 Septembre 2008 à 20:37
Chaque année pour la rentrée, je prépare un baume à lèvres. J'en utilise peu, -un pot me suffit largement-, mais je trouve que c'est un parfait
cadeau à offrir pour apprivoiser l'automne en douceur, surtout si le baume est parfumé. Pour 2008, j'ai choisi de décliner la rose.
Je suis partie de ma formule de base qui donne un résultat moelleux:
3.5 parts d'huile solide
3 parts d'huile liquide
1 part de cire d'abeille
et je l'ai faite varier.
Je voulais introduire un soupçon d'huile de ricin pour le brillant qu'elle apporte. J'ai choisi de diminuer d'autant la part d'huile solide (au lieu de diminuer les autres huiles liquides) car j'ai
voulu introduire un peu de cire de rose, très rigide. -Pour la détailler, je la gratte avec un épluche légumes-. J'ai fait le pari qu'elle durcirait un peu plus que la cire d'abeille, même si
je n'en n'incorporais pas beaucoup.
J'ai aussi choisi d'ajouter un peu d'argousier, formidable cicatrisant, et, me semble-t il après essais, encore plus efficace sous forme d'extrait CO2 que sous forme d'huile.
Pour compléter la note fleurie, j'ai utilisé deux macérations de roses. J'aime bien préparer des macérations assez sophistiquées, ce qui permet d'introduire plein d'huiles différentes à petites
doses. Je mets toujours pas mal d'anti oxydants.
J'ai choisi une seule huile essentielle: une rose bio indienne très sur la fleur, un peu différente de la rose bulgare qui a une note plus douce-fruitée.
J'avais prévu d'ajouter un peu de jus de betterave pour le rose, mais finalement, j'en suis restée à la note orangée.
Baume à lèvres rosissime
27g huile de coco indienne
5g beurre de cacao
30 macération huileuse de roses (dans nigelle, jojoba, soja, etc.)
3g huile de ricin
8g cire d’abeille fine en feuilles
2 g cire de rose
2gtes HE rose otto bio
6gtes extrait CO2 argousier
Je fais d'abord fondre la cire de rose toute seule dans l'huile de coco pour vérifier qu'elle est entièrement dissoute avant d'ajouter le reste. Je sais que la cire d'abeille devrait avoir un point
de fusion plus élevé (63° environ contre théoriquement 60° pour la cire de rose) mais lors de mes premiers essais avec la rose, j'ai trouvé qu'elle ne fondait pas si vite que ça. Je préfère donc la
surveiller de près…
Détail de la recette de base ici, sur le blog collectif Potions et Chaudron, source d'inspiration inépuisable en raison de tant de contributions inspirées…
Edit du lendemain: le baume sent d'abord la cire d'abeille, mais sur les lèvres, c'est la rose qui triomphe. Il est très onctueux.
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venezia dans
aux petits soins le
10 Septembre 2008 à 07:26
Poursuivant ma quète des formes de préparation des plantes médicinales selon les sources les plus utilisées, je me suis plongée dans La santé à la Pharmacie
du Bon Dieu de Maria Treben, livre diffusé depuis sa première édition
(en 1980? selon le copyright, l'auteur a alors 73 ans) à plusieurs millions d'exemplaires, selon sa maison d'édition Ennsthaler.
Dans la préface de son livre, Maria Treben revendique, pour expliquer ses
connaissances, la tradition orale (transmise par un garde-forestier autrichien lorsqu'elle était gamine) l'influence de sa mère, adepte de Kneipp… et l'inspiration divine.
Néanmoins, dans la mini-biographie qui lui est consacrée sur le site de ses livres en français, il est dit qu'elle a affiné ses connaissances auprès d'un biologiste, autrichien comme elle, Richard Willfort. Il a publié
notamment La santé par les Simples (Gesundheit Durch Heilkräuter, Brauner 1959, je n'ai pas trouvé trace de traduction française), cité dans les revues scientifiques. Il faudra
bien que je me mette à l'allemand car j'aimerais beaucoup comparer ses textes à ceux de Maria Treben.
Parmi les 31 plantes que l'herboriste autrichienne utilise
(on peut les voir ici avec le nom
latin/anglais, et en cliquant, lire leurs applications, en anglais également), j'ai listé celles qui se préparaient en teintures (j'ai évoqué les teintures alcooliques ici) et/ou sur un support gras. J'ai inscrit
un C quand on retrouve le même type de préparation chez Nicolas Culpeper, autre grand classique de l'herboristerie de "tradition populaire", dont j'ai déjà
parlé récemment ici.Toutes
les plantes repertoriées ici sont présentes chez Culpeper (sauf, curieusement, le calendula, et pour le gaillet et la matricaire camomille, sous des variétés différentes).
Achillée millefeuille (achillea millefolium)
teinture
pommade C
Aigremoine (agrimonia eupatoria)
pommade C
Bourse à pasteur (capsella bursa-pastoris)
teinture
(pommade chez C)
Camomille allemande (matricaria chamomilla)
huile et pommade
(C: idem pour la camomille romaine)
Chelidoine (chelidonium major)
teinture homéo
Grande consoude (symphytum officinale)
teinture
pommade
Gaillet jaune ou blanc
(des marais chez C) pommade
Gui (viscum album)
teinture
pommade C
Millepertuis (hypericum perforatum)
teinture C
huile C
Ortie (urtica dioica)
teinture
(pommade pour C)
Prèle des champs (equisetum arvense)
teinture
Souci (calendula officinalis)
teinture
pommade (J'avais fait des essais en m'inspirant de sa formule voir ici)
Thym serpolet (thymus serpylllum)
teinture
huile
Veronica officinalis
teinture
Chez Culpeper, de nombreuses plantes sont employées cuites
au vin, ce qui pourrait rapprocher ces préparations des teintures, mais je ne les ai pas listées comme telles, car dans ce cas, il n'y a pas de macération à froid à proprement parler.
D'autant que par prudence, le vin a longtemps été préféré à l'eau , -la plupart du temps non potable- (Il est est de même pour les recettes d'Hildegarde de Bingen).
Maria Treben prépare à peu près tout à partir de plantes
fraîches.
*Pour les teintures, elle suggère l'emploi d'alcool de grain ou de fruits à 38-40°et une macération de 14 jours dans un récipient bien fermé,
à 20°. Parfois, elle donne des indications approximatives pour la quantité de plantes à utiliser.
*Pour les macérations huileuses, elle préconise l'huile d'olive, en plaçant le flacon 14 jours au soleil ou près d'un fourneau.
Origine des gifs : ici
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venezia dans
Tout baume le
7 Septembre 2008 à 08:20
Fabriquer des baumes permet d'apprivoiser, en s'amusant, deux des difficultés majeures de la cosmétique bio:
-le parfum
-et la texture.
On se rend compte en effet, avec des variations que l'on pourrait trouver mineures, que l'on obtient des résultats très différents. L'intérèt des baumes tient à ce qu'on ne travaille que sur la
phase grasse, ce qui permet de bien améliorer sa connaissance de la texture des huiles et des beurres (avec une émulsion, difficile de faire la part de l'émulsifiant).
Par ailleurs, comme le gras est un excellent support du parfum, on peut vraiment exercer son nez.
Je voulais offrir deux baumes complémentaires yin et yang… et je me creusais la
tête sans trouver de solution intéressante, jusqu'à ce qu'une amie me suggère d'utiliser les mêmes huiles essentielles mais en variant les dosages. «Ça sera vraiment yin et yang, un peu de yin dans
le yang, un peu de yang dans le yin»… comme on le voit dans la représentation du symbole.
Une représentation que jaime bien, tirée de ce site
J'ai donc imaginé:
Baume yin (dominante rose)
65g huile de coco
10g huile de moringa
7g macérat de rose maison
22g huile de sésame
10g macérat de jasmin grec
8g huile de pastel
3 g macérat de laurier-matricaire
20g cire d'abeille en feuille
10gtes anti ox
2g beurre de jojoba
10gtes Epp
10 gtes extrait CO2 carotte
25 HE camomille romaine diluée à 50% dans jojoba
3gtes HE rose indienne
20gtes HE lavande vraie
5 HE santal d'Ouvea (merci Catherine)
5 HE Gulestan (mélange d'huiles ess afghanes)
10 HE rose bulgare diluée à 5%
Baume yang (dominante camomille)
65g huile de coco
10g huile de moringa
7g macérat de rose
23g huile de sésame
3g macérat de jasmin grec
7 huile de pastel
9 macérat matricaire laurier
20g cire abeille en feuilles
10gtes anti ox
2g beurre de jojoba
10 gtes EPP
10 gtes extrait CO2 camomille
20 gtes HE camomille romaine diluée à 50% dans jojoba
10 gtes HE rose bulgare diluée à 5%
1 gte HE rose indienne
30 gtes HE lavande
10 gtes HE santal d'Ouvéa
10 HE Gulestan
A gauche, le baume yin, jaune orangé avec l'extrait CO2 carotte, à droite, le yang nuancé de vert avec les camomilles
Variations
parfumées
1. J'ai joué sur les macérations huileuses. J'ai gardé le même dosage pour le macérat de rose car il a à la fois une note fleurie et verte, caractéristiques que m'intéressaient. L'huile
de coco indienne très parfumée donne un "fond " chaud.
Pour le baume yin, j'ai accentué la note florale avec le macérat de jasmin. Pour le baume yang, j'ai plus dosé en macérat laurier matricaire, plus "vert".
2. J'ai nuancé les CO2 et les HE. Pour la camomille, l'HE de camomille romaine de Norfolk essential oils (je l'achète diluée à
50% dans du jojoba, sinon, les frais d'envoi sont excessifs) est un délice de douceur olfactive, C'est une des rares huiles essentielles que je n'achète pas bio, alors que je pourrais le
faire ailleurs, tant son parfum est fin. J'en ai mis dans les deux formules, pour sa finesse précisemment. J'ai remarqué qu'en la couplant avec un extrait CO2 de camomille, on obtenait beaucoup de
suavité. Par ailleurs, dans le mélange Gulestan composé avec des HE afghanes, il y a de la camomille sauvage. Pour le baume yang, que je voulais avec une note verte la plus douce possible,
j'ai donc privilégié les camomilles.
Pour le baume yin, j'ai joué sur les roses. Mélanger plusieurs notes roses complexifie beaucoup le parfum. La rose bulgare est plus aérienne mais plus légère que l'indienne. Ce sont toutes deux des
damascena.
J'ai arrondi le tout avec de la lavande, merveilleux harmonisant et avec le santal de Nouvelle calédonie offert par Catherine, qui a une note fumée surprenante. Il apporte un peu de mystère boisé
aux feuilles et aux fleurs, majoritaires.
Résultat
*Le baume yin sent d'abord… le bonbon anglais à la rose (je ne sais pas si ça existe, mais c'est ce qui me vient à l'esprit comme image) puis les notes de camomille sortent.
*Le baume yang a une incroyable odeur verte-fruitée excessivement douce, puis le fruit s'atténue.
Si vous voulez offrir des baumes, préparez les une semaine voir dix jours à l'avance. L'odeur qui ne se fixe pas tout de suite murit
incroyablement. Je ne garde jamais les baumes au froid, sauf exception.
Textures
J'ai pioché dans l'une de mes innombrables variations baumesques (faire des baumes est une addiction… ). Comme je voulais utiliser une cire d'abeille bio (moins fine) que j'ai en quantité, j'ai
incorporé du beurre de jojoba fabriqué maison selon la technique
suggérée par Michèle, car il apporte une très grande onctuosité. Avec les cires moins fines que celle de Bilby et d'Aromantic, j'ajoute de la
lécithine. Je n'en n'avais plus, mais bonne nouvelle: le peu d'alcool cétéarylique contenu dans le beurre de jojoba et l'huile de coco suffisent à amadouer cette cire bio un peu raide.
Comme l'acide stéarique, l'alcool cétéarylique a aussi l'avantage de ralentir la prise d'un baume, ce qui permet d'ajouter les HE à tiède, opération quasi impossible si on n'utilise que de la cire
d'abeille, le mélange figeant très vite. J'ai aussi constaté que la texture des baumes renfermant de l'acide stéarique et/ou de l'alcool cétéarylique ne se stabilisait vraiment qu'au bout de
quelques jours. Au début, ils semblent presque trop fluides, puis ils se font.
Le mélange huile de coco+cire d'abeille+beurre de jojoba est une base que je recommande vivement pour sa merveilleuse souplesse et
finesse.
Avec cette base, on peut ensuite s'amuser avec le choix des huiles. J'utilise des macérations parfumées dans les baumes. Outre leurs vertus thérapeutiqurs, elles en sophistiquent le
parfum.
Mes préférées (pour leur odeur):
-la rose
-la rose macérée avec du laurier
-la rose macérée avec de la vanille
-la vanille
-le laurier macéré avec de la matricaire
-la matricaire
Je n'emploie le macérat de lavande (que j'achète au Gattilier ou chez Sylviane Reina) que pour les baumes pour bébé car il a tendance à dominer.
Comme j'ajoute toujours des anti oxydants en quantité dans mes macérations parfumées, que j'en mets aussi quand je fais chauffer mes huiles, ils se conservent plus d'un an sans broncher… même s'ils
voyagent.
Lien pour le gif animé: http://www.gifsmaniac.com/
27 commentaires
-
Par
venezia dans
savons le
4 Septembre 2008 à 16:34
Emportée dans la grisante aventure savonnesque, je ne voulais pas attendre trop
longtemps avant de tester un ingrédient quasi -obligatoire en raison du nom même de ce blog: le petit pois.
J'ai regardé: pas l'ombre d'un savon au petit pois sur internet… une occasion de plus pour me lancer dans le vide.
Choisir le petit pois n'est pas seulement un clin d'œil au conte d'Andersen. C'est un légume bourré d'oligo éléments, de vitamines B qui résistent bien à la cuisson et
donc à la soude… et ne peuvent que faire du bien à la peau.
Mais avec qui le marier? A l'anglaise, avec de la menthe, c'était une évidence d'autant que Michèle m'avait indiqué un jour que l'hydrolat de menthe
résistait bien à la soude. Or je cherche toutes les substances -autres que les HE- capables de doper le parfum d'un savon. Une union si sage et attendue avait besoin d'un peu de piment. Comment la
dynamiser sans tout flanquer en l'air? J'ai pensé à la myrrhe… d'où le nom orientalisant de ce savon.
Pourquoi elle? D'abord parce qu'elle est considérée comme un bon fixatif d'odeurs, comme le benjoin que j'aime bien mais dont je trouvais la rondeur vanillée trop douce pour ma composition
champêtre. La myrrhe a un parfum chaud, résineux, un peu sombre, qui me semblait intéressant. Par ailleurs, traditionnellement, on la considère comme un bon anti inflammatoire aux propriétés
antiseptiques.
J'ai choisi la poudre de myrrhe plutôt que l'HE… et c'est là que les choses se sont corsées. J'avais lu sur le net que chauffée dans l'huile (j'ai utilisé du jojoba, stable à la chaleur), elle se
dissolvait sans problème… je peux témoigner, c'est faux… J'ai aussi tenté de la faire fondre dans une teinture alcoolique à froid puis à chaud, sans résultat. J'ai donc décidé d'utiliser mes essais
en les incorporant à d'autres ingrédients.
Les huiles
J'ai commencé à utiliser mon premier savon dont j'apprécie beaucoup la douceur et la tenue. J'ai donc gardé la formule de base en l'aménageant un peu pour varier les plaisirs; j'ai cherché des huiles dont le coefficient de dureté se rapprochait de celui du karité
(116) … et j'ai trouvé l'huile de noix de macadamia (119), recommandée pour les peaux sèches et fragiles mais à l'odeur assez forte, qui avait néanmoins toutes les chances de s'évanouir lors de la
saponification.
Le liquide de dissolution de la soude
J'ai choisi de mélanger deux hydrolats de menthe: poivrée et douce, au parfum plus chewing gum. Et je les ai mélés à la teinture de myrrhe.J'ai d'abord réduit au maximum sur le feu 10g de teinture
de géranium (à 45°) avec 1g de myrrhe et quand il n'est plus resté que la poudre mouillée, je l'ai filtrée à plusieurs reprises avec les hydrolats qui se sont colorés en brun. Leur odeur s'est
infléchie. J'ai coupé avec de l'eau. Même s'il n'y avait manifestement plus d'alcool après cet épisode, quand j'ai versé mon mélange de soude dans les huiles, la trace est apparue sur
le champ.
Les ajouts
* J'ai utilisé l'HE de menthe douce et je l'ai arrondie avec de la lavande. J'ai préparé le mélange à l'avance pour que les parfums puissent s'entrelacer et j'ai utilisé comme support de l'huile
d'avocat (anti peau-sèche et de couleur verte… )
* J'ai prévu d'incorporer de la spiruline pour renforcer le ton
* J'ai décongelé 60g de petits pois bio de Picard (exquis, j'en fais une grande consommation … à table). Je les ai mixés en les détendant avec l'huile de jojoba à la myrrhe déjà préparée et obtenu
une purée un peu grossière. J'ai mis le tout à congeler en glaçons.
Le vizir des pois
A préparer à l'avance
*dans 10g huile d’avocat:
10g HE lavande matherone
5g HE menthe douce
*dans 10g d'huile de jojoba, 1g poudre de myrrhe.
*60g petits pois bio décongelés, mixés avec l'huile de jojoba à la myrrhe, puis mis en glaçons
-dans 10g teinture de géranium à 45° 1g de poudre de myrrhe, réduit complètement chauffé et flambé
Liquide de dissolution
75g hydrolat menthe douce
50g hydrolat menthe poivrée
avec la teinture de myrrhe réduite filtrée deux fois avec les hydrolats, le tout mis à congeler en glaçons
101g eau déminéralisée gardée au froid.
Huiles et beurres
240g karité
80g huile de macadamia
168g huile d'olive
120g huile de coco
vitamine E
soude pour un surgraissage à 5-6%
A la trace
-½ cuill à café de spiruline diluée dans un peu de pâte à savon
- les glaçons de petits pois, à incorporer à la spatule
- les huiles essentielles diluées dans l'huile d'avocat
Pour l'instant, le Vizir des pois sent la menthe… et son mouchetage
petit-pois est très vert…
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