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En regardant mes photos, j'ai constaté qu'il y en avait tant sur les plantes, que j'ai décidé de les présenter en les
classant, si je puis dire, … en pièces détachées
Palmes
J'adore photographier palmes et palmiers (j'avais d'ailleurs commencé par ça à mes débuts en photo) car la lumière joue merveilleusement avec les nervures.
Eventails naturels à
Doi Tung
Lataniers à Doi Tung. Ces palmiers ont des reflets blancs et gris argent au soleil.
Vue sur le Mékong à travers des palmes depuis une merveilleuse guest house entièrement en bois à Chiang Khong (ville thai frontière avec le Laos)
Vat Aham, un temple bouddhiste de Luang Prabang, dans un nuage de palmiers
Sur l'ile de Don Khone (en face, ur l'autre rive, c'est la petite île de Don Det)
Thés
La photo est blanche mais la lumière l'était aussi. A Mae
Salong, en Thailande, une communauté chinoise nationaliste installée depuis la révolution de Mao en 1949 (et un passage par la Birmanie) cultive du thé sur les pentes vallonnées et élabore de bons
oolongs. Elle s'occupait(e) aussi beaucoup de pavot (c'est la région du Triangle d'or) mais ça, on ne le voit pas…
Plantation 101, (d'où les chiffres sur la théière, sur les très bons thés qui y sont élaborés voir ici)
Le sud du Laos, sur le plateau des Bolovens, se consacre aussi au thé, souvent produit en bio, comme dans cette plantation où les théiers
sont plantés très espacés.
Tamisage du thé vert, ce qui permet de le calibrer et de le trier
Dans la pénombre, le thé qui a été séché (après enroulement des feuilles) dans une machine rotative alimentée au feu de bois est recueilli
tout chaud et mis à refroidir sur des claies de bambou. La coopérative, vouée au séchage, s'est ouverte il y a un peu plus d'un an pour traiter dans de bonnes conditions le thé produit par
des fermiers autour de la petite ville de Paksong (voir ici pour les
différents thés).
A Luang Prabang, plus au nord, le thé est vendu légèrement compressé au marché. Même s'ils sont verts, les thés laotiens ont souvent un léger et délicieux goût fumé, dû aux méthodes de séchage.
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Fleurs coupées
Près de Doi Tung, sur un étal de rue, des orchidées sauvages à vendre prises à la forêt… (peut être de la
famille des potinara, sans que j'en sois totalement certaine)
Rosella, une variété d'hibiscus (sabdariffa; voir ici). Celles de la photo sèchaient dans un village
Hmong. J'ai vu souvent des rosella sur les marchés du nord de la Thailande mais quand je disais: "hibiscus, hibiscus…" personne ne réagissait… On les prépare en infusion comme le karkadé
égyptien.
Fleurs vouées aux offrandes sur le marché de Luang
Prabang (des calotropis gigantea, dok ha en laotien) voir
ici et
ici
Œillets d'Inde piqués sur des feuilles de bananier
enroulées, préparées pour les temples bouddhistes
Nénuphar (?) violet dans le hall de l'hotel
Oriental à Bangkok
Pétales orangés sur le nombril d'une statue (sur
la première terrasse, site archéologique du Wat Phou de Champassak, au sud du Laos, voir ici et ici)
Savons fleurs
Fleurs de savon aux couleurs plus pétantes encore
que les vraies. Elles sont sculptées- comme on le fait dans les fruits et les légumes en Thailande- avant d'être peintes.
Sculpteur de savon fleur.
On aperçoit dans la main droite le couteau à lame
pointue réservé à la sculpture.
Va falloir s'y mettre…
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Thailande
Le jardin de Doi Tung (appelé aussi Mae Fah Luang du nom de la fondation qui le gère) est un parc merveilleux situé dans le Triangle d'Or à une soixantaine de kilomètres de Chiang
Rai, au nord de la Thailande. Il a été créé il y a plus de ving ans par la mère du roi actuel, la princesse Srinagarindra, dans une zone complètement déforestée, et de culture du pavot. La reine
mère qui avait vécu en Suisse trouva le climat de montagne si agréable qu'elle y fit construire sa résidence et surtout commença à replanter. Elle cherchait par aileurs à trouver des
activités de substitution pour inciter les ethnies montagnardes à trouver d'autres sources de revenus que le pavot. Srinagarindra (morte en 1990 à 90 ans) a gagné son pari grâce aux fleurs!!
(L'une de ses autres réussites est d'avoir fait de la pétanque un sport quasi national en Thailande!!) Peut être parce
qu'elle avait vécu en Suisse, on trouve à Doi Tung un mélange incroyable de fleurs européennes et de végétaux tropicaux, plantés par milliers par des jardiniers recrutés parmi les
populations locales.
Ça pourrait être kistch mais la surabondance de fleurs -dans un état parfait - et la luxuriance tropicale donnent un résultat féérique.
Pour se diversifier, la fondation placée sous patronage royal vend désormais non seulement des plants (la route est jalonnée de gigantesques pépinieres fleuries) mais elle s'est aussi lancée
dans la production de noix de macadamia (pas d'huile hélàs) de café, de papier à base de feuilles de murier, etc.
Barque de pétunias sur fond
de palmiers
Une jardinière en tenue de
travail
La grande roue aux
géraniums
Paphiopdilium X
moquettianum
Laos
Saraca indica, (appelé aussi arbre d'Ashoka) dans l'enclos d'un temple de Luang Prabang. La mère du Bouddha aurait accouché de son fils sous
un arbre de cette espèce (voir ici)
Fleur de lotus à Luang
Prabang
Grappe d'orchidée à vendre
dans un marché de village sur le plateau des Bolovens, au Laos (rhynchostylis retusa, identifiée grâce à ce site ici)
Liens
Le site de Doi Tung ici
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Difficile de résumer une balade en quelques images… Mais il me semble que l'omniprésence du bouddhisme et celle de l'eau nourrissant une nature tropicale en donnent une petite idée…
Bouddha endormi, Luang Prabang
Moinillon descendant vers le Mékong, Luang
Prabang
Rivière du plateau des Bolovens
Faut-il légender? Il sortait juste de sa baignade…
Coucher de soleil et baignade crépusculaire sur l'île de Don Khone
à suivre…
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