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    … jusqu'au 30 mai

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/temps/soleil/soleil_02.gifhttp://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/temps/soleil/soleil_02.gifhttp://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/temps/soleil/soleil_02.gifhttp://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/temps/soleil/soleil_02.gif


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    Je me suis lancée un défi: fabriquer un shampoing solide avec des tensio-actifs en respectant les indications des fournisseurs.


    Explications: sur le site angais de Of a Simple Nature qui propose du CCS (cocosulfate de sodium) en granulés, la dose maximale recommandée est de 15% (et pas 90% ou plus comme dans certains palets de Lush).

    NB J'ai fait ce shampoing avant qu'AZ ne propose du CCS (en indiquant qu'on peut l'utiliser jusqu'à 90% de la formule!) et ne mette des formules sur son site. 

     

    OK, mais avec quoi compléter pour avoir quelque chose qui tienne?

     

    Je me suis pas mal creusé la tête. Je pouvais rajouter du BTMS -aux effets conditionneurs, et en poudre- (je n'ai pas de SCI) un peu d'alcool cetylique en granules présent dans certaines formules,  mais j'étais encore très loin du compte…  

     

     J'ai donc cherché.

     

    J'ai d'abord découvert sur le site d'AZ, une recette de barre pour la douche solide à base de tensio actifs liquides et de BTMS; une idée qui m'arrangeait bien pour renforcer le pouvoir lavant du futur shampoing. J'ai donc choisi d'ajouter de la mousse de babassu (j'ai vu-après coup bien sûr!-  que dans les nouvelles réalisations d'AZ, certaines formules prévoient un autre TA) 

    Mais j'étais encore loin des 100%.

    Un peu de gras durs (karité) pour nourrir… plus un soupçon d'huiles liquides recommandées pour les cheveux … les pourcentages montaient lentement.


    J'ai alors pensé aux fondants poudrés et à ce que j'y incorpore pour les faire tenir (j'avais fait il y a quelques temps pas mal d'essais pas tous publiés en variant les dosages de poudre) Je ne souhaitais pas mettre du rhassoul qui desseche un peu.

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/jaune/dflow.gifJ'ai découvert que la poudre de curcuma (très anti inflammatoire) était parfois proposée pour éclaircir le henné: un peu de curcuma donc, et dans la foulée des fleurs de matricaire…j'ai dosé un peu au pif, peut être diminuerai-je la prochaine fois le curcuma ((qui colore beaucoup. AZ recommande d'en mélanger à du henné, mieux vaut doser avec la plus grande prudence j'ai lu des récits dépités de cosméteuses aux cheveux devenus jaunes avec un mélange henne-curcuma. Dans un shampoing le risque est moindre, on ne laisse pas pauser). Pour les brunes, on pourrait remplacer ce duo par un accord romarin+sauge par exempe.

    J'ai complété avec de la poudre d'aritha (Akamuti, en fait il s'agit des noix de lavage en poudre, j'ai évité le shikakai qui m'irrite les yeux)…

    Il manquait encore des %. Je me suis rappelée qu'il y avait des shampoings  au lait d'avoine apaisants… j'ai donc rajouté des flocons. J'ai mixé très fin fleurs de matricaire et flocons d'avoine, j'ai ajouté curcuma et aritha. Je pensais tamiser mais j'ai oublié.

    J'ai enfin pu boucler la formule avec du panthenol hydratant, un peu d'He, de l'acide lactique pour avoir un pH correct (5,5)  et un conservateur.

     DSCN8733.jpg

    Le shampoing (moulé dans un moule à gâteau en métal huilé) adossé à de la camomille matricaire grecque

     


    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/jaune/dflow.gifShampoing solide curcuma-avoine-camomille

     

      (en % ou en grammes)

     

    Phase 1

    5  alcool cetylique

    15  CCS

    10 BTMS

    10 mousse babassu

     14 karité

    5 huile de son de riz

    2 huile de ricin


    Phase 2 

    12 flocons d’avoine

    3 fleurs de matricaire séchées

    7 poudre curcuma

    9 poudre aritha

     Phase 3

    2,5 acide lactique

    1,5 HE (15gtes de chaque: ylang lavandin super, romarin à verbenone)

    3,5 D panthenol

    0,5 géogard


    Faire fondre la phase 1 en touillant au bain marie, ajouter la phase 2  en plusieurs fois, bien remuer, incorporer la phase 3

    Mouler. Mettre au congélateur pour durcir.


    J'ai fait des essais avec deux matériaux différents:


    -Dans un moule à gâteau en métal (légèrement huilé), la pâte est plus facile à tasser, mais ardue à démouler.

    -Dans un moule en silicone, démouler est facile mais tasser compliqué car le moule se déforme.

     


    J'ai testé un échantillon une première fois sans avoir fait sécher, le palet s'est effrité.

    Je viens de laisser sécher une dizaine de jours, la pâte s'est bien durcie.


    Le mélange curieusement mousse peu, (peut-être modifierai-je les TA, je vais aviser) en revanche, l'effet volumateur est vraiment impressionnant.

     


    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/jaune/dflow.gifLien

     

    *Je viens juste de découvrir sur un blog la recette d'un shampoinsg en barre (une base de vrai savon donc) avec du shikakai et de l'avoine clic ici

     


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    DSCN8725.jpg La variété des algues de Traon Erc'h (et de la plage coisine de la Grande Grève, mieux préservée), est magnifique

     

     

    En me baladant  à Traon Erc'h (prononcer "traouer"), ma plage préférée à Roscoff, là où viennent frayer crabes et étrilles et où l'hiver se posent les oies bernaches, j'ai eu la mauvaise surprise de découvrir que les algues vertes avaient gagné beaucoup de terrain. 

     


    DSCN8731.jpg

     

    Bien sûr, je ne peux porter une accusation frontale, sans preuves établies…


      DSCN8713.jpg

    Vue des travaux du port en eau profonde de Roscoff depuis Traon Erc'h

     

    Mais il se trouve qu'un port en eau profonde est en train d'être aménagé (pour plus de 600 voiliers, est-ce bien nécessaire, sauf pour arrondir la cagnotte de ceux qui n'en n'ont pas nécessairement besoin?) et que Traon Erc'h se trouve très très près…

     

    DSCN8716.jpg

    Deux bateaux de Brittany ferries près des travaux

     

    Le futur port va prolonger le débarcadère des bateaux de Brittany ferries qui relient la Bretagne à l'Irlande et à l'Angleterre. Mais ce projet élargit vraiment la zone, située en baie de Morlaix, un site Natura 200O qui classe les zones maritimes à préserver. La zone du port n'est hélàs pas classée… 

      DSCN8732.jpg

    A Traon Er'ch, je n'y ai quasiment plus vu d'anémones de mer, mais, en masse, des lièvres de mer  ou aplysies, (sortes de grosses limaces noires) mortes  dans un fond d'eau. 

     

    Comme la dyamite est utilisée sur le chantier -on doit faire sauter 25000 m3 de rochers!! (une  catastrophe annoncée pour les oiseaux et les herbiers… )- j'ai d'abord  supposé que les ondes de choc avaient tué ces limaces (que par ailleurs on voyait très peu jusque là) mais j'ai découvert qu'il y avait eu ces dernières années des invasions d'aplysies sur les côtes atlantiques. D'où viennent-elles?  La prolifération d'espèces de ce genre (comme celle des méduses par exemple) n'est pas forcement bon signe; ce peut être un indicateur de la diminution de la biodiversité.

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/poissons/divers/poiss_divers_34.gifGros coup de blues donc, … conforté avec la lecture d'un livre qui vient de sortiret que je recommande vivement à tous ceux et celles qui se soucient de la biodiversité, notamment celle des océans:


    Taras Grescoe: la mer engloutie: Le poisson de nos assiettes aura-t-il la peau de la planète? (éditions Noir sur Blanc).

    Le titre en VO est plus pessimiste : How  the fish on our plates is killing our planet (sur le livre, voir le site en anglais ici)

     

    Journaliste canadien,Taras Grescoe a mené l'enquête là ou le poisson et les crustacés sont péchés mais aussi élevés (souvent mal) : Japon, Colombie Britannique, Portugal, Bretagne, etc. Les pages consacrées à l'élevage des crevettes sur la côte du Tamil Nadu, en Inde, qui ravagent le paysage et empoisonnent les habitants décourageront les plus insensibles des amateurs de shrimps et prawns. Ça se lit comme un roman, car Grescoe est un gourmand et n'a pas l'œil dans sa poche. (J'avais adoré son enquète précédente, publiée en français par  la même maison d'édition: Le pique nique du Diable )


     Taras Grescoe donne à la fin du livre la liste de ce qu'on peut encore manger les yeux fermés ou presque, parce que certaines espèces ne sont pas menacées, qu'elles ne sont pas chargées en mercure ou en pesticides et qu''elles ont été péchées de façon durable: harengs, sardines, maquereaux, certains poissons de ligne, crevettes nordiques, calamars, poulpes, huitres, moules… il reste largement de quoi se régaler.

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/poissons/divers/poiss_divers_34.gifLiens

     


    Le projet du port de Roscoff en eau profonde   ici


    Le siteNatura 2000 de la baie de Morlaix (on aperçoit la toute petite zone non incluse près de Roscoff)  ici


     Un article de Ouest France sur le sujet ici


    La demande de l'association Bretagne Vivante-SEPNB d'arréter le projet, récemment déboutée ici


    Mais elle ne baisse pas les bras: voir ici

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/poissons/divers/poiss_divers_34.gifEt en anglais, (pour la traduction du nom des poissons en français, cliquer sur l'onglet infomation)  la liste des produits de la mer que l'on peut consommer en Europe clic ici

    (site de fishonline, indiqué dans le livre de Grescoe, créé par la MSC, Marine Conservation Society, une ONG britannique).


    Edit: une autre liste en français dressée par l'association Mr Good fish clic ici


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    … jusqu'au 16 mai

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/poissons/crustaces/crustaces_02.gifhttp://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/poissons/crustaces/crustaces_02.gifhttp://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/poissons/crustaces/crustaces_02.gifhttp://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/poissons/crustaces/crustaces_02.gif


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    J'ai connu une chatte très délicate qui n'aimait que les biscuits pur beurre. A la maison, j'héberge des mites encore plus snobs: elles n'apprécient que le cachemire et l'alpaga… à la rigueur le lambswool.


    Très pressée, j'ai enfilé la semaine dernière pour aller bosser une grosse veste sans me poser de question… avant de découvrir -un peu tard - qu'elle avait été habilement transformée en dentelle de laine.

    Contre les mites, j'ai déjà tenté pas mal de choses: les plaquettes de camphre, le poivre noir, les morceaux de bois de cèdre, les pomanders, des cotons embibés d'huile essentielle de lavande… leur efficacité me semble illusoire, ou au moins très éphémère.


    En me baladant sur le net, j'ai découvert que l'huile de neem (Azadirachta indica) était maintenant très présente dans les produits anti-mites dits naturels. J'en avais un flacon qui trainait, peu utilisé en raison de l'odeur d'ail faisandé qui s'en dégage. Je l'ai acheté dans une épicerie indienne. J'ai  décidé de l'utiliser en l'amadouant avec d'autres ingrédients tenus pour répulsifs, et j'ai sorti le flacon de ricinion pour élaborer une lotion à vaporiser. 

     

    Le choix des ingrédients


    J'ai hésité entre plusieurs hydrolats: j'ai retenu celui de citronnelle d'abord pour son parfum aussi agréable que présent; accessoirement, il est parfois cité contre les mites (et surtout contre les autres insectes).


    j'ai ajouté un peu de teinture de palo santo, très boisée avec également une bonne réputation cotre les mites  et quelques gouttes d'un élixir  symbolique de nettoyage.


    Pour les huiles essentielles, (dosées à 2% au total), j'ai fait simple: cèdre, très souvent évoqué, lavande (j'ai préféré l'aspic que je trouve plus puissante), et bois de rose, cité à mon grand étonnement à plusieurs reprises contre les mites (Florame en parle par exemple).


    j'ai incorporé de l'huile de neem à  hauteur de 10%, ce qui me semble retenu dans les spays commercialisés.

    Et voilà.

    J'ai testé aussitôt, l'odeur est des plus supportable.On verra à l'usage… ce matin en tout cas, aucune mite n'est venue me narguer quand j'ai ouvert le placard. Mais peut-être étaient-elles encore toutes assoupies. Je viendrai rendre compte de l'efficacité de la formule.


    Néanmoins, ayant découvert à travers mes lectures que l' huile de neem était très sensible à la lumière, peut être tenterai-je avec un flacon plus récent (et bio) si cet essai est peu concluant.

     

    Par ailleurs, j'ai aussi découvert que l'azadirachtine, insecticide puissant extrait de l'huile de neem est interdit en Europe car on le suppose génotoxique, entre autres. Voir le site de wikipedia en français ici . Le site en anglais de wikipedia rappelle, lui, que la plante (et non son extrait) est utilisée avec un recul de 2000 ans en Inde, voir ici.

    L'agence américaine de la protection de l'environnement certifie l'innocuité de l'huile de neem (voir ici). 


    DSCN8709.jpg

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/insectes/insecte_divers_21.gifLotion anti mite à l'huile de neem

       


    1Ogtes HE cèdre de l’Atlas

    10gtes HE lavande aspic

    10gtes He bois de rose

    3g ricinion 

    5g huile de neem

    3g teinture de palo santo au rhum

    3gtes cleansing aura elixir

    compléter jusqu'à 50g avec de l'hydrolat de citronnelle



    Secouer avant l'emploi.

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/insectes/insecte_divers_21.gifQuelques liens (commerciaux surtout) autour de cette formule

     

    Huile de neem. clic ici

    Bois de rose clic ici

    Cèdre +lavande clic ici

    Hydrolat de citronnelle (site pour animaux domestiques… ) clic ici

    Palo santo clic ici et ici (en anglais, mais plus intéressant)



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    Le titre fait un peu nom de code, je le reconnais… sauf pour les addicts aux émulsifiants (elle se reconnaitront). 

     

    Comment j'en suis venue à combiner ces deux émulsifiants? Un concours de circonstance. Depuis deux ans, je me contente de faire des cérats-crème pour le visage sans me poser de question car ils me vont très bien. J'en prépare tous les mois et demi environ. Les deux dernières fois, j'ai décidé d'ajouter un nouvel ingrédient qui me semble prometteur: le hyalomuco, (INCI: Aqua, Sodium Hyaluronat, Hydroxypropyl Chitosan, Sodium Lactate, Lactic Acid, Glycerin, Serine, Sorbitol, TEA-Lactate, Urea, Sodium Chloride, Lauryl Diethylendiaminoglycine, Laryl Amonipropylglycine, Allantoin, Alcohol denat., Panthenol ), trouvé sur skin care online. 


     Or, -je ne crois pas que ce soit un hasard- le parfum très chargé en rose du cérat-crème a brusquement viré au bout de 2-3 semaines dans les deux cas, il s'est mis à sentir un peu l'amande. Comme ce cérat est conservé à l'EPP seulement, je me suis demandée si 1% de hyalomuco ne le fragilisait pas trop et me suis dit que la prochaine fois, j'allais conserver à l'écogard.


    J'ai alors pensé que changer pour changer, je pouvais me lancer dans un essai audacieux: tester enfin un nouvel émulsifiant, le fameux P3R si gentiment offert par Moune. Il semble prometteur  car il est indiqué pour renforcer l'hydratation. 


    DSCN8705.jpg j'ai révé d'avoir le teint aussi rosé que celui de  ces pivoines


     

    Comme d'autres aventurières des émulsifiants, j'ai longuement feuilleté des pages sur le net. Par le plus grand des hasards (bis), je suis tombée sur l'INCI d'une crème de nuit à la rose de Logona que j'aimais beaucoup il y a quelques années … Or elle était déjà faite au P3R (que l'on trouve dans nombre de cosmétiques plus conventionnels si on fait la recherche sous son nom non abrégé Polyglyceryl-3 Polyricinoleate).


     INCI de la crème de nuit à la rose de Logona

     
     Aqua (Water) Glycine soja (Soybean Oil), Prunus amygdalus dulcis (Sweet Almond Oil), Simmondsia chinensis (Jojoba Oil), Vitis vinifera (Grape Seed Oil), Polyglyceryl-3 Polyricinoleate, Cera flava (Beeswax), (Glycerine), Parfum (Essential Oils), Rosa canina (Rose Hips Oil), Rosa centifolia (Rose Extract),Tocopherol,  Sodium Hydroxide


    Une formule simplissime qui associe le P3R à de la cire d'abeille, ce qui m'a donné envie de garder le céralan dans ma recette. J'ai pris un crayon et me suis lancée dans des calculs. Mon idée: partir de la recette du cérat-crème que j'aime beaucoup et l'adapter pour en faire une crème au P3R.

    Voici donc: 

    la formule du cérat-crème habituel (pas en %, nul n'est parfait, j'en fait moins de 100g, juste assez  pour deux petits pots )

     

    http://pagesperso-orange.fr/safran2c/Ikaos/boules598.gifCérat-crème hyalomuco-rose-ceralan (en grammes)


    22 eau de glacier (le Bon Marché à Paris propose de nouvelles eaux de glacier très peu minéralisées) 

    2 eau d’or

    1 phytolate de rose

    2 glycérine

    3gtes elixir de consoude

    3gtes elixir d’émeraude

     

    8g squalane

    2 phytostérols avocat (mis à fondre avec jojoba et compelxe orchidées)

    1 jojoba

    1perilla

    2 avocat

    2 substitut de lanoline 

    3 complexe orchidée

    3g ceralan

    3 gtes vit E

     

    4gtes Epp

    3 gtes He rose bulgare

    1 CO2 rose musquée

    1 CO2 cassis

    1 CO2 argousier

    2 CO2 carotte

    1CO2 grenade

    15gtes hyalomuco soit environ 1% (le maximum recommandé)


    puis la formule de la nouvelle crème (en % cette fois ci)

     

    DSCN8706.jpgLa crème au P3R doit sa couleur poussin aux extraits  CO2

    http://pagesperso-orange.fr/safran2c/Ikaos/boules598.gifCrème visage P3R ceralan (en %) 

     

    A. 68%
    Eau de glacier 60,3

    Sulfate magnesium 0,7 (recommandé pour stabiliser le P3R) 

    Eau d’or 4

    Phytolate de rose 2

    Elixir de cousoude+elixir d'emeraude 1

     

    B. 30%

    Jojoba 4

    Complexe orchidée 4

    Céralan 1

    Squalane 6

    Avocat 4

    Substitut de lanoline 2

    Périlla 3

    Écume des près 3

    P3R 3

    vit E


    C. 2%

    hyalomuco 1

    conservateur 0,5 ecogard

    reste 0,5 répartis ainsi: 

    HE rose bulgare 3gtes

    He géranium bourbon 1gte

    2 gouttes de chaque extrait CO2 suivant:

    cassis,

    argousier,

    grenade,

    carotte,

    rose musquée


     Remarques sur certains choix

     

     

    * J'ai choisi d'incorporer seulement 3% de P3R (le minimum recommandé) en raison de la présence de céralan et de substitut de lanoline, cela a largement suffi. Irène dans son lait du plat pays avait choisi le haut de la fourchette : 5 %.

    J'ai découvert ensuite (après avoir fait mon expérience) que Lolitarose avait retenu 3% lors de ses deux essais ici et la

     

    *Je m'en suis tenue à 30% de phase huileuse (le maximum recommandé avec cet émulsifiant me semble-t-il) pariant sur la présence du P3R pour l'hydratation.


      *J'ai considéré les élixirs comme des ingrédients à part entière, j'en ai incorporé 1% que j'ai comptés dans la phase aquesuse


      * J'ai supprimé les phytostérols d'avocat (par ailleurs très intéressants pour hydrater) car ils fondent à très haute température et ont tendance à se resolidifier très vite en refroidissant. Or je ne souhaitais pas chauffer, le P3R permettant les émulsions à froid. Pour le céralan, je l'ai fait fondre dans le jojoba et le complexe d'orchidée au bain marie, puis j'ai rajouté les ingrédients de la phase huileuse un à un en touillant à la cuillère magique (hors du feu bien sûr). Quand on incorpore le P3R à cette phase  au final, on obtient une belle matère un peu épaisse, mais bien fluide.


    * J'ai également supprimé la glycérine, ce que recommande le savant Copaiba -qui commercialise cet émulsifiant- dans un forum ( voir ici) car le P3R en  renferme déjà. Je remarque néanmoins que la crème à la rose de Logona inclut de la glycérine.


    * J'ai mis pas mal de jojoba, squalane et coco fractionnée (la base du complexe d'orchidée) car ils sont recommandés avec le P3R.


    http://pagesperso-orange.fr/safran2c/Ikaos/boules598.gifPour réaliser la crème, il suffit ajouter peu à peu la phase aqueuse dans la phase huileuse  en touillant à la cuillère magique. La crème épaissit sans problème et  prend la consistance d'une crème anglaise épaisse. Sur certains formulaires, il est recommandé de mixer très longtemps. Je le ferai peut être une prochaine fois, mais la crème était si homogène que j'ai hésité. J'ai peut être eu tort, car cela aurait pu avoir des effets sur la texture. 


    En effet, à l'application, c'est la surprise. On a l'impression (c'est une image bien sûr) d'étaler de la peinture acrylique sur le visage. Il faut masser un peu en acceptant de luire… C'est moins agréable que le cérat-crème, certes un peu épais, mais presque gelifié. Il n'y a pas la sensation fraiche d'une crème à l'olivem ou à la cire n2 par exemple.

    Deuxième surprise: hop hop hop, en moins de 3 minutes, la peau boit tout et devient mate à souhait!


    Je vais donc tester à l'usage les propriétés hydratantes de cette crème étonnante avant d'aviser. 



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