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Me restait dans un bol le mélange d'huiles essentielles précieuses prévu pour le précédent savon. Je n'avais pas le choix: resavonner à nouveau…
Parfum
J'avais commandé il y a quelques temps un mélange d'HE (Aromantic) baptisé Rosemix (bergamote, rose de Mai, palmarosa, petitgrain, geranium, benjoin, bois de rose). Comme à l'origine, le parfum à préparer était prévu pour 1300g d'huiles, j'avais complété avec citron, girofle feuille, et absolue de rose pour booster l'idée d'un parfum à la rose,
… plus un mystérieux encens acheté en Egypte sous forme liquide (dans de l'alcool peut être) mais au parfum particulièrement délicat. J'ai dilué le tout dans une huile déjà parfumée (huile aromatique Biguine avec huiles de tournesol, sésame, noisette, germe de Blé - HE de niaouli, romarin, citron, cyprès, géranium, petit grain, Vit E)
10g huile aromatique9 rosemix
7 citron
4 girofle feuille
2 absolue de rose (damascena)
4 encens d’Egypte en liquide laiteux (résine dans alcool?).
Pour la nouvelle version prévue prudemment avec 650g d'huiles seulement; j'ai aussi ajouté pour compléter de la cire de rose, et une macération d'huile d'olive à la girofle, car j'aime beaucoup les notes épicées avec la rose.
Couleur
*Un peu de fleurs de matricaire dans l'eau de dilution de la soude, car elles donnent une jolie nuance de jaune
*Toujours en quète de zigouigouis, j'avais préparé un mélange de poudre de rhubarbe et de mica burning leaves (TKB). Mais, une fois de plus, le mélange pourtant prudemment réalisé sans karité et saponifié à 38° a pris très vite, très probablement en raison de la quantité importante d'HE, environ 4%; une fois de plus j'ai dû me contenter d'un bi-couche. Armée d'une épine de porc épic, -qui ressemble furieusement à un mikado pour celles qui y ont joué-.(Ce n'est pas du snobisme, je n'avais que ça sous la main qui me paraissait pratique. Je ne collectionne pas les porc épics en appartement, c'est un cadeau déjà ancien venu d'Amérique du sud, et je l'ai tous les jours sous les yeux!) j'ai essayé de faire descendre le rouge dans le jaune si je puis dire, ce qui donne une zone frontière un peu irrégulière, ce que je cherchais, à défaut de marbrage.
Le savon bicolore, avec le rouge que je voulais au moins un peu irrégulier
Savon aux roses épicées
Ricin 60
Beurre cacao 100
Coco 190
Macadamia 102
Olive 100 dont 38 à la girofle
Soja 100
Cire de rose 13, non comptée, mise à fondre avec le cacao, à garder au bain marie pour ajouter au dernier dernier moment dans les huiles, sinon ça fige dans le mélange
4 gelules vit E
Lait de jument 5O mis avec les huiles
Eau de mer 170
Soude (surgraissage à 7-8) mélangé à 38°
Petite poignée de fleurs de matricaire (pour le jaune) dans le mélange eau-soude
Parfum
voir plus haut
Couleur
1 belle cuillérée à café de poudre de rhubarbe (merci Moune)
un petite cuil à café de mica burning leaves (TKB)
diluées dans de l'eau déminéralisée
pour un quart à peine de la pâte.
Non seulement la pâte a pris à la vitesse de l'éclair, mais alors qu'e le savon attendait le démoulage dans son moule transparent, j'ai vu remonter à la surface un peu d'huile, ce qui m'a fort inquiétée en lisant les commentaires alarmistes de Suzanne Cavitch sur le sujet.
J'ai donc, une fois de plus, appelé par mail au secours ma conseillère émérite. Entretemps, l'huile avait commencé à être réasorbée par la pâte…
J'ai congelé, puis coupé en morceaux ce savon qui sent délicieusement la rose fruitée et épicée. Je le fais lentement sécher en le posant sur la tranche et non à plat pour faciliter l'aération. Il est maintenant bordeaux et beige…
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La pâte à savon joue aux rebelles à la maison. Après l'épisode précédent, j'ai encore vécu une nouvelle épopée à cause d'un savon très riche en beurres.
Michèle a eu très la grande gentillesse de m'offrir un karité "à utiliser tout de suite" car un ami avait oublié de lui remettre le paquet d'un beau karité qui a patienté six mois.
Toutes affaires cessantes, ( à vrai dire, un prétexte en or! ) j'ai donc décidé de faire un savon la semaine dernière. J'avais en ma possession un beurre d'ucuuba dont la date de péremption était légèrement dépassée, j'ai décidé de l'inclure, tout comme une huile d'olive à la rose faite maison, encore odorante, mais déjà assez ancienne. Je tenais donc déjà presque toutes mes huiles. J'ai complété avec le merveilleux palme sublimé de Mlk pour le parfum. Pour la douceur, sans penser que j'avais déjà pas mal de beurres, j'ai ajouté du lait de jument.
J'avais également prévu un mix d'huiles essentielles très parfumé mais je ne l'ai pas utilisé. Pourquoi? Ça va être vite facile à comprendre…
Cristine m'avait envoyé récemment par la poste une splendide et volumineuse pivoine d'un rouge étourdissant. J'ai décidé d'en faire une teinture très colorée en m'inspirant des conseils d'un nouveau et super livre qu'on vient de me donner: Peintures végétales avec les enfants d'Helena Arendt (éditions La plage). Il évoque les différents modes d'extraction des couleurs de plantes assez communes avec des idées d'utilisation très sympa.
la teinture de pivoine congelée
J'avais fait cette teinture il y a déjà quelques temps, tout simplement en faisant bouillir les pétales de pivoine dans un fond d'eau un quart d'heure environ (on arrète quand l'eau a pris le ton souhaité) avant de les passer au tamis en les pilonnant légèrement pour faire sortir leur rouge violent-violet. J'avais congelé le liquide pour le conserver.
J'avais également prévu d'inclure de la poudre d'encens (encens en morceaux pilé et tamisé),
et préparé un mélange poudre de nard et sel noir d'Hawai pour tenter les fameux zigouigouis à la Mlk, que je n'ai toujours pas pu réaliser…
Rebellion savonnesque, karité, poudres d'encens et de nard, sel noir d'Hawai
60g beurre d'ucuuba
460g karité "à utiliser de suite" de Michèle
160g huile de macadamia
340g huile de coco
90g huile d'olive à la rose maison
90g palme sublimé de Mlk
130g lait de jument (compté dans le liquide pour la soude mais ajouté aux huiles)
vit E
66g infusion de pivoine à peine décongelée
40g hydrolat de mastic
64g eau de mer de Roscoff
5g encens pilé (introduit à la trace si je puis dire!)
poudre de nard, sel noir d'Hawai (une cuillérée à café de chaque, dilués dans un peu d'eau déminéralisée)
La réunion de l'infusion de pivoine, de l'hydrolat de mastic, de l'eau de mer et de la soude a viré au vert vénéneux avant de se métamorphoser en rouge marron; la température a augmenté sévèrement.
N'ayant pas vu assez large pour mon saladier destiné aux gras, quand j'ai voulu y rassembler les beurres (que je fais fondre à part selon leur point de fusion pour ne rien surchauffer), j'ai réalisé qu'il était quasi plein et qu'y introduire le pied d'un mixer était un peu risqué.
J'ai versé l'infusion à la soude à 42°, plus chaud que d'habitude. En général, je saponfie vers 37-38°, mais j'avais fini ma provision de glaçons pour faire baisser la température du liquide avec la soude et j'en avais assez d'attendre. J'ai commencé par touiller à la spatule, avant de me décider à utiliser le mixer, en laissant le pied au fond du récipient. J'ai à peine mixé. Rien. J'ai touillé avec le pied et j'ai vu alors remonter à la surface une partie du mélange en train de prendre. Le temps que j'éternue si je puis dire, tout avait pris en masse grumeleuse. Suite à mon expérience précédente, j'ai décidé de me passer des huiles essentielles.
J'ai versé une partie de la pâte dans les moules tronconiques en silicone que j'utilise souvent puis vidé le reste dans le moule transparent d'Irène en tassant tant bien que mal. C'est alors que la pâte s'est mise à se reliquéfier!
J'ai donc touillé comme une forcenée à la spatule puis à la cuillère magique dans le grand moule comme dans les plus petits. J'en ai profité pour ajouter dans le grand moule les poudres en continuant à tourner. Nouvelle émotion: j'ai vu apparaître des morceaux blancs dans la pâte. Désolation.
Des savons couleur caramel au café (… et au lait)
Je me suis plongée dans les livres de Susan Cavitch, puis suis allée me lamenter par mail auprès de la grande prétresse des savons qui m'a un peu rassuré. Je lui ai fait parvenir un savon pour qu'elle l'ausculte: "Docteur, c'est grave?"
Explication-supposition: les insaponifiables du karité… n'ont pas saponifié, d'où les morceaux blancs de karité… et non de soude, comme je le craignais.
Aujourd'hui, les savons réalisés dans le moule sont devenus même chics
Les autres, (surtout deux que je n'avais pas retouillés à titre expérimental) restent plus roots.
Nouvelle leçon (je ne cesse de m'en prendre): quand on saponifie trop chaud beaucoup de beurres (surtout s'ils ont un peu trainé), attention à la prise ultra rapide, d'autant plus si on ajoute des laits… et peut être des infusions de plantes et des hydrolats qui font grimper le thermomètre.
Affaire à suivre car il y aura un troisième chapitre à cette rebellion savonnesque, avec une nouvelle expérience éprouvante pour les nerfs.
Je ne peux pas jurer que ces savons sentent le caramel au nard… mais il y a un peu de ça…
Edit à propos de Peintures végétales avec les enfants d'Helena Arendt (éditions La plage)
Ce livre donne à la fois la technique pour extraire les couleurs de 18 végétaux et ce que des enfants (ou des grands!) peuvent ensuite en faire. Les exemples en photos sont particulièrement réussis (plus artiste que bricolo-artisanat).
Pour la techique d'extraction, c'est toujours plus ou moins la même, soit à chaud -comme je l'ai indiqué- pour les fleurs (géranium, coquelicot, œillet d'Inde, hibiscus, etc la pivoine n'y est pas) ou les feuilles (épinard, ortie, chou rouge) soit à froid (baies de sureau, betterave crue, etc) en pressant ou en coupant fin avant d'exprimer à travers un linge. Pour conserver les couleurs si leur emploi n'est pas immédiat, l'auteur conseille d'ajouter un peu d'alun… ou de congeler .
Sur ce qu'on peut en faire: des peintures (avec ou sans liant), mais aussi des craies, des fusains, des maquillages, des estampes (en détaillant comment faire)… Il y a aussi des explications pour travailler avec du sable ou des terres naturelles de couleur (dans ce cas, sans couleurs végétales). Ce livre est une belle source d'inspiration, les explications techniques, très claires, sont très simples. Personnellement, je le trouve vraiment très réussi. Mais ça serait dommage de l'utiliser uniquement pour savoir comment extraire des couleurs.
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Comme j'ai des cadeaux à offrir en juillet, je m'y suis prise en avance, et il y a un mois environ, me suis lancée dans un savon que je voulais très parfumé.
Parfum
*Cire de tubéreuse (Fresholi)
Je la trouve particulièrement capiteuse et présente. Je l'ai ajoutée dans les huiles, mais sans la compter dans les calculs comme le fait Irène.
*Macération "péruvienne" dans de l'huile d'olive
Bois de palo santo, feuilles de coca et d'une variété locale de poivre, plantes offertes par Malégria. Je prépare souvent à l'avance des macérations huileuses odorantes que j'incorpore dans les savons; la soude les consume pas mal, mais j'espère toujours que survive un peu de parfum
*Epices dans lait
J'ai également fait infuser dans du lait de jument tiédi (une partie du liquide de dissolution de la soude, ajouté aux huiles) clous de girofle et grains de poivre. J'aime beaucoup l'asssociation épices-fleurs blanches, et les épices tiennent bien dans les savons.
* Pour parfumer la pâte
J'ai dilué dans 11g d'huile de périlla, très riche en omégas 3, ce qui ne fait jamais de mal à la peau:
6g HE girofle feuille
6g He ylang ylang (même famille olfactive que la tubéreuse)
2g HE molle (une variété péruvienne de poivre)
Vu du dessus, couleur marron glacé
Savon épices-tubéreuse
74g huile amandes douces
151 g olive (dont 81g macérat palo santo, coca et feuilles poivre)
50g ricin
150g coco
225g gras de bœuf
vitamine E
+13g cire tubéreuse
100g lait de jument infusé avec 1O clous de girofle et 10 grains de poivre, filtré et ajouté aux huiles
soude pour un surgraissage à 7-8,
120g eau de mer de Roscoff
11g huile de périlla
avec
6g He girofle feuille
6g He ylang
2g HE molle
½ cuil à café d'ocre rose diluée dans un peu d’eau pour la couleur
J’ai commencé à verser une bonne partie de la pâte dans un beau moule transparent tout neuf (un grand merci à Irène la généreuse). Dans le reste, j'ai commencé à diluer la poudre d'ocre rose pensant faire des zigouigouis comme dirait Mlk.
A ce moment précis, j'ai réalisé que j’avais oublié les HE ! Au lieu de continuer sans, j’ai eu l'imprudence de les diluer dans la pate avec l'ocre, qui a pris tout de suite en bloc.
J’ai mixé : catastrophe, des éclaboussures ont giclé jusqu'au menton et sur le cou. Prise par l'action, je portais encore mon masque, tout de travers; il couvrait néanmoins juste la bouche, qui a heureusement été épargnée… Le mélange concentré de pâte à savon et d'He piquant pas mal, le choix était crucial: ou je me lavais, ou je terminais mon savon.
J'ai terminé le savon, ayant quand même pris 30 secondes pour me pschitter à l'eau minérale.
J'ai versé quasiment à la truelle la pate mélangée à l'ocre et aux HE, et j'ai égalisé le dessus du moule. Sans faire de zigouigouis et très vite.
Puis j’ai tout laissé en plan et couru me deshabiller pour me doucher menton et cou.
J’ai vérifié ensuite sur le masque : je n’avais pas révé, il portait de grandes traces d’éclaboussures.
Conclusion: toujours faire attention quand on savonne. Je ne conseille pas le tuba quand même…
J'ai donc un savon qui reste présentable, avec une bande très parfumée pleine d'huiles essentielles.
Il a eu une phase de gel (sans avoir été couvert) ce qui fait un rond abstrait pas trop moche…
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J'ai eu envie de préparer une lotion post moskitos qui pourrait réunir mes essais précédents, grâce à une arme magique: le ricinion. Il permet d'obtenir des lotions micellaires légères et sprayables.
J'ai d'abord concocté un
vinaigre anti inflammatoire
souci
matricaire grecque
fleurs de sureau
thé vert japonais
buchu
roses centifolia
dans vinaigre de cidre bio
Je me suis inspirée de plusieurs recettes que j'avais déjà réalisées
Il y a donc:
des roses comme ici
-du buchu (une rutacée sud africaine) comme ici
-du thé vert japonais, très riche en polyphénols anti oxydants, dont un particulièrement anti inflammatoire, l'épigallocatechine (voir ici). Quand on n'a rien sous la main, des sachets de thé vert utilisés en infusion serrée (et glacée) sont particulièrement efficaces pour apaiser un coup de soleil par exemple.
plus quelques fleurs anti inflammatoires souvent testées… et approuvées:
- matricaire
souci
- fleurs de sureau séchées.
J'ai empli un bocal propre de ces plantes et recouvert le tout de vinaigre de cidre bio. J'ai laissé reposer 15 jours en secouant de temps en temps. J'ai dû rajouter un peu de vinaigre car les plantes avaient beaucoup bu, puis j'ai filtré. Le mélange a une teinte rosée en raison des roses et du buchu.On peut bien sûr varier selon ce que l'on a dans ses placards.
Ce vinaigre a servi de base. J'ai ajouté:
*les mêmes teintures que dans ma lotion de l''an dernier:
teinture de fleurs de pécher voir ici
teinture de roses,
*J'ai également corsé avec un mélange d'huiles essentielles que j'avais déjà employées ici
*J'ai également ajouté
un extrait de sangre de grado (croton lechleri) utilisé dans les bobos de peau our ses propriétés anti inflammatoires, anti microbiennes, anti virales, etc; avec de bons résultats comme dans ce baume (voir ici) qui s'avère très polyvalent. (voir ici pour des informations scientifiques en espagnol)
ce qui donne au final:
Lotion post moskitos au ricinion
3gtes HE menthe poivrée
3gtes HE lavande aspic
3gtes HE eucalyptus citriodora
3gtes HE geranium rosat
3gtes HE tea tree
2g ricinion
3g teinture de rosesmaison
3g teinture de fleurs de pécher maison
5gtes elixir calling all angels
10gtes d'extrait de sangre de grado
26g vinaigre anti inflammatoire
4gtes geogard (conservateur)
Si on veut calculer en pourcentages -ma formule diffère légèrement- on peut compter:
2% d'huiles essentielles
20% teintures
7% ricinion
1% ajouts divers
70% vinaigre
Procédé
Commencer par verser les huiles essentielles dans un récipient stérilisé. Ajouter le ricinion, touiller.
Puis ajouter les autres ingrédients dans l'autre donné ci dessus et bien remuer.
J'ai testé cette nouvelle lotion ce week end lors d'un séjour en montagne et j'ai été impressionnée par son efficacité.
Je me suis en effet fait dévorer la main par des moustiques de début de saison particulièrement affamés et en deux minutes, deux de mes doigts avaient doublé de volume et viré au rouge. J'ai dû pschitter à plusieurs reprises avec une pause de 5 à 10mn entre chaque vaporisation. En une demi-heure environ, tout avait vraiment disparu.
29 commentaires -
Une envie de savon très simple pour un nouveau né
Huiles
J'ai regardé ce qu'utilisait Susan Cavitch dans sa recette de savon pour bébé. Elle a choisi avocat, amande douce, coco, palme, jojoba, karité; j'en ai tenu -partiellement- compte quand j'ai selectionné mes huiles,
Pour la douceur, j'ai ajouté un peu de lait de jument que j'ai comptabilisé dans mon liquide de dissolution de la soude.
Plus 4 gélules de toco 500 pour 300g de savon en raison de la fragilité à l'oxydation de l'huile d'amandes.
Eau de dissolution de la soude
J'ai fait infuser une petite poignée de fleurs de matricaire (qui fait partie de ma panoplie spécial bébé) juste après avoir réalisé le mélange eau+soude, puis j'ai filtré le mélange au dessus du saladier contenant les huiles.
J'ai également ajouté une cuillérée à café de miel sauvage pour la douceur; Michèle m'avait dit un jour d'ajouter le miel à ce moment plutôt qu'à la trace, ce que j'ai fait.
Ajouts
Juste un peu d 'acide lactique à la fois pour durcir la pâte et pacifier le pH
Savon poussin
150g huile amandes douces bio 50%
50g beurre d’avocat bio 16,67
75g huile de coco indienne 25%
25g huile de ricin bio 8,33
30g lait de jument bio
4 gelules toco 50O
70g d'eau déminéralisée très froide
2 cuil à soupe de fleurs de matricaire séchées, versées dans le mélange eau+soude
1 cuil à moka de miel sauvage des forêts indiennes
soude pour un surgraissage à 6-7
1 cuil à moka d'acide lactique à la fin, après la trace
J'ai fait le mélange à 38° et coulé à la trace très fine dans des petits moules pour que la maman n'ait pas un trop gros savon en main.
C'est un très joli savon jaune paille, très lisse, qui conserve après séchage un très (très) discret parfum d’amande.
Je compte en garder un ou deux pour les tester comme émulsifiants (après avoir essayé les créations si réussies d'Irène ou de Lolitarose) car ils sont très doux.
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