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L'idée est née de la lecture rapprochée de deux articles qui ont fait collision
*Celui de Michèle qui explique bien -comme d'habitude- sur Potions et Chaudron la différence entre stéarate de magnésium et de sodium à propos d'un baume. J'ai donc appris que celui de sodium, que j'ai déjà utilisé, est un savon, ce qui a fait tilt bien plus que le mot tensio-actif que je lui appliquais (oui, je sais bien que le savon est un tensio actif… )
* Celui de Christine, sur Cosmét'home, qui donne une recette de mousse craquante de douche à l'allure de Chantilly, si appétissante que je me demandais comment l'accommoder à ma façon.
… Le stéarate de sodium a fait le job. En l'ajoutant à la formule donnée par Christine (avec un peu plus d'eau que dans la recette initiale) j'ai en effet obtenu non une mousse mais une très belle crème épaisse, rose car les restes de savon étaient colorés, superbe pour se laver les mains en douceur.
Crème de savon ciste-petit grain
60g de restes (obtenus lors du découpage des bords) du savon art déco avec inclusions
95g eau de source
9g glycérine
9g huile de coco odorante du Laos
1g stéarate de sodium
½ cuil à café argile blanche
Faire fondre le tout dans un bain-marie bouillant en touillant
Quand tout est presque liquéfié, fouetter au mixer plongeant
Mettre au congelateur
Refouetter au mixer dès que le fond commence à prendre,
Refroidir à nouveau
J'ai suivi ce process trois fois en tout, ce qui donne peu à peu une texture très lisse, qui reste stable.
Après le 1° passage au froid, ajouter les ingrédients ci-dessous:
15gtes HE ciste (cicatrisant)
65gtes HE petit grain bigarade (à la fois régénérant cutané et parfum apaisant)
30gtes EPP (anti oxydant, conservateur)
5gtes elixir calling all angels (protection dans la douceur, on peut s'en passer bien sûr… )
Mettre en pots. Le mieux serait de conditionner en pot avec un couvercle tournant qui délivre un peu de crème à chaque fois, mais je n'en avais plus sous la main.
Mode d'emploi: il suffit de prélever l'équivalent d'une noisette de crème et d'émulsionner sous l'eau. Ça mousse, le parfum tient, et la peau reste très douce après rinçage. Je suis très satisfaite du résultat, mais le démon de la curiosité n'étant jamais assoupi, je me demande ce que ça pourrait donner en variant les % de stéarate…
C'est une excellente technique de reclyclage.
Merci à mes inspiratrices.
39 commentaires -
… il y a aussi de l'ocre du désert dedans, mais il faut le savoir…J'ai remarqué en effet que l'ajout de teinture alcoolique ou d'alcool à la trace pâlissait beaucoup la couleur tout en donnant un effet un peu translucide que j'apprécie beaucoup.
Déjà, dans le savon précédent, j'ai eu ce résultat (renforcé par la phase de gel).
J'ai donc récidivé dans cette série ainsi que dans une série suivante que je publierai.
Je n'ai pas oublié que je voulais tester l'apérol; je l'ai retenu comme ajout alcoolisé et j'ai renforcé son parfum avec l'He d'orange.
On utilise l'alcool combiné à la glycérine et au sucre pour obtenir des savons transparents (j'avais utilisé une recette du livre de Michèle). Ajouté à la trace, l'alcool apporte une sorte de profondeur translucide qui donne un petit côté japonisant. Je n'ai pas trouvé qu'il accélérait la trace, mais le % d'alcool utilisé reste modeste: entre 1 et 2%.
*J'ai déjà ajouté du vin blanc, du champagne (ici et ici) ou des teintures dans les savons (ici aussi) mais en réduisant l'alcool par chauffage.
*Lolitarose avait testé le saké, peu alcoolisé (14-15°) directement dans le liquide de dissolution de la soude ici
*Christine ajoute du champagne (non réduit) avec la soude, de l'alcool à 90° ou de la teinture alcoolisée à la trace dans certains de ses Savons naturels (fraichement publiés chez Tutti frutti).
Nuance beige rosée malgré une belle quantité d'ocre rouge
Savon à l’apérol (300g)
Babassu 25% 75g
Gras de bœuf 35% 105g
Sésame 25% 75g
Chanvre 10% 30g
Ricin 5% 15g
Vitamine E
Eau déminéalisée 100g
soude pour un sugraissage à 7-8
Ajouts (dans une même coupelle)
HE (15g, soit 5%):
10g HE orange 5 folds
4g HE bois de ho
1g absolue de benjoin
+
1 cuil à café d'Apérol
+
1 ampoule jus d’aloes bio (15g environ)
+
1 bonne cuil à café de poudre d’ocre de la vallée de feu
Les taches apparues lors du passage au four
Pour accélélrer la saponification, j'ai placé les moules au four à 60° pendant ¾ d’heure, puis découvrant que la surface commençait fâcheusement à perler, j'ai sorti vite fait les savons qui depuis sèchent sagement à l'air libre.
Le parfum agrume avec une pointe d'amertume reste très net.
Quelques jolis blogs japonais qui présentent des savons à l'aspect lactescent (mais pas que… )
Je regarde peu ces blogs, j'ai tort mais je suis souvent pressée! Et comme je ne mémorise pas leur adresse, je dois ensuite beaucoup chercher pour retrouver les liens.
Ici, cela me fera donc un pense-bête!
http://hanabunta.blog105.fc2.com/
http://finerain.blog.shinobi.jp/
avec belles idées d'emballages
32 commentaires -
… à l'ocre de la vallée de feu du Névada. J'ai cherché à marier cet ocre avec des ingrédients amérindiens.
J'ai choisi deux plantes, très liées à l'univers des indiens d'Amérique du Nord
-la sauge blanche
-la racine d'osha
La sauge blanche
(salvia apiana), famille des lamiacées
Elle est utilisée dans les cérémonies de purification, pour se protéger des influences négatives, mais c'est aussi une plante médicinale aux propriétés voisines de celles de la sauge officinale. Ici quelques info.
J'en ai ajouté dans l'eau de dilution de la soude, selon la technique d'Alicia Grosso, expliquée dans son petit livre Soapmaking, magickal guide. Il ne paie pas de mine mais donne plein d'idées que je n'ai pas vues ailleurs. Par exemple -c'est ce que j'ai fait ici avec la sauge blanche- elle ajoute souvent des plantes après avoir fait le mélange soude+eau (il est chaud, ce qui permet une infusion de dernière minute); il suffit ensuite de filtrer l'infusion au dessus du saladier des huiles.
la racine d'osha
(ligusticum porteri), famille des apiacées
L'osha est une petite plante qui ressemble au persil (c'est une cousine de la livèche) et pousse à l'Ouest des Etats-Unis (voir ici carte et description botanique, en anglais)
J'en fais une teinture à l'odeur puissante un peu épicée (je lui trouve des ressemblances avec le nard même si on évoque pour son parfum celui de la livèche). Je l'utilise surtout pour ses propriétés énergétiques mais cette plante (protégée car elle a été très ramassée) est aussi employée pour soigner les affections hivernales. Elle a des propriétés anti virales, anti bactériennes, expectorantes, immuno stimulantes, etc
L'herboriste américaine Kiva Rose en parle très bien sur son blog, notamment ici, où elle souligne l'intérèt thérapeutique des préparations à base de racines en hiver.
J'ai ajouté à la trace de la teinture d'osha.
Je trouve ces deux plantes sur un site canadien que j'aime beaucoup : Paromel (rubrique: médecine amérindienne, ici). C'est grâce à l'une des responsables de la marque, rencontrée à un symposium d'aromathérapie de Grasse il y a quelques années, que j'avais découvert l'existence de l'épinette rouge, recommandée pour traiter le psoriasis.
Savon des déserts rouges
huiles: (600g)
J 'ai repris celles choisies pour le savon au vetyver car j'apprécie beaucoup le résultat: de la douceur et des bulles.
480g coco
60g beurre de cacao
60g sésame
220g eau
soude pour un surgraissage à 20
5g de feuilles sauge blanche dans l'eau de dissolution de la soude, filtrée au dessus des huiles
4 gelules vit E
Parfum
j'ai mélangé :
12g teinture d’osha,
avec
6g HE eucalyptus globulus
9g HE eucalyptus globulus+menthe poivrée (mélange tout prét)
9 g HE sauge sclarée (pour la note sauge et pour fixer)
Pourquoi l'eucalyptus globulus?
C'est une huile hivernale anti microbienne, et je souhaitais un parfum un peu vivifiant
Une cuillérée à café ocre rouge valley of fire dans un petit tiers de la pâte à savon à la trace.
J'ai d'abord versé une couche assez épaisse sans colorant dans un moule en plexi rectangulaire
Puis la pate colorée en rouge,
j'ai fais des zig zag à la baguette,
j'ai versé le reste de pâte dans le récipient contenant un tout petit fond de pâte ocrée et j'ai touillé pour avoir une couleur rose pâle,
j'ai attendu un peu l'épaississement avant de verser sur le dessus
… que j'ai saupoudré au final de graines de nigelle pour un contraste de tons.
Comme son cousin au vetyver, ce savon a eu très vite une gigantesque phase de gel, il est passé par un rouge flamboyant avant de reprendre ses esprits, mais il en est resté légèrement translucide.
Malgré un passage au froid, j'ai eu beauuuucoup de mal à démouler ce savon coulé dans du plexi…
Le ton ocre tient bien et le parfum assez roots est là.
26 commentaires -
J'avais reçu en cadeau du Laos un très joli pochon d'herbes (luk pra kob en thai) que l'on utilise en Asie pour effectuer des massages doux. J'ai fini par le défaire entièrement pour voir comment il était fabriqué… et pour tenter d'en faire à mon tour.
Ce qui me fascinait le plus, c'était la beauté du pliage. Pas de couture, juste une cordelette avec une façon intrigante de tortiller le tissu … J'ai oublié de photographier l'original avant de le défaire…
Je me suis donc lancée.
Le contenu des pochons: farce d'herbes
Les luk pra kob thai renferment des herbes et des épices locaux, dont beaucoup tenus pour détoxifiants. Dans ce que j'ai pu recenser: gingembre, lemongrass, citron vert, curcuma, feuilles de camphrier, d'eucalyptus, de tamarin, de pandanus, shikakai, sel, menthol, patchouli etc.
( Voir ici, ou ici ou encore ici avec des photos de la réalisation du pochon).
N'ayant pas sous la main des herbes fraîches thai (ou alors, pas bio), j'ai décidé de choisir des plantes et des ingrédients que, d'expérience, je trouve intéressantes pour la peau.
*J'ai commencé par réunir plusieurs argiles douces (blanche, bleue, violette) que j'ai légèrement humidifées avec de l'eau d'Uriage et de l'hydrolat de lavande avant de les laisser sécher. Outre ses propriétés détoxifiantes, l'argile permet de mieux amalgamer les plantes.
*Ensuite, j'ai mixé pas mal de flocons d'avoine bio que je trouve très apaisants pour la peau.
Tamisage des flocons d'avoine. J'évite le métal; la cuillère est en nacre, les mailles de la passoire en nylon
*Puis j'ai ajouté chaque ingrédient listé ci dessous, après l'avoir mixé finement puis tamisé. Mieux vaut mixer séparément pour obtenir des poudres homogènes.
Ajout de la poudre de roses rouges
La liste peut bien sûr varier selon les préférences… et ce qu'on a dans les placards.
Roses rouges
Consoude feuilles bio
Matricaire fleurs
Graines de sésame (un peu car ça colle)
Thé vert cru bio
Gingembre en poudre maison bio
Fenugrec indien bio
Sauge grecque sauvage
Fenouil graines bio
Roses roses marocaines
Zaatar israelien ( à base de marjolaine, thym, sésame, etc)
Tulsi indien bio (basilic sacré)
Algues bretonnes
Poudre de santal indienne
J'ai obtenu près de 500g de poudres, un long labeur qui m'a permis de confectionner environ 12 pochons.
J'ai ensuite parsemé le mélange de gouttes parfumées:
-HE de keffir lime (peau), les écorces de keffir se trouvent dans toutes les formules de pochons thai.
-Absolue de rose bio.
J'ai laissé reposer 24 heures en touillant régulièrement puis j'ai attaqué la confection des pochons.
La petite famille pochons. Ils ont donc l'aspect d'un baluchon, surmonté d'un manchon roulotté. une cordelette permet de le tenir.
Pliage du pochon
Le modèle original est taillé dans une pièce de coton de 22cmX29cm. La poudre (solidifiée après usage) est posée au tiers de sa surface.
J'ai découpé des rectangles dans un vieux et beau drap ancien (déchiré de vieillesse) en coton.
Ensuite, j'ai un peu tâtonné pour trouver le pliage.
Tentative d'explications en images:
Poudre (40g environ) posée au tiers du rectangle
Le baluchon est ficelé avec une cordelette de coton (achetée en Grèce, paradis des ficelle de toutes sortes). Elle est très proche de l'original. Comme on ne plis pas au milieu, les pointes de tissu du baluchon sont de hauteur inégale. On pose le pochon en disposant les deux bouts de la ficelle vers le haut, elles passent devant le pliage disposé en éventail, petits plis sur le devant.
On replie l'éventail en un bandeau en coinçant les petits plis à l'intérieur. Puis on retourne le tout de l'autre coté et on roulotte le bandeau jusqu'au bout en commençant par une extrémité (cela se fait perpendiculairement au pochon). On obtient un petit rouleau, à serrer le mieux possible et on rentre le bout restant (à obtenir en biais) sous le tissu du rouleau à l'aide d'une pointe (j'ai utilisé une baguette coréenne en métal). Les deux cordelettes doivent ressortir par le haut du roulotté. On les tortille ensemble en cordelette pour faire une anse et on la noue autour du pochon, à l'endroit où il est resserré. Ouf…
L'utilisation
Ces pochons réchauffés à la vapeur sont appliqués sur le corps, notamment sur les articulations ou sur le visage (selon les plantes utilisées), souvent après avoir massé la zone. On tamponne la peau avec le pochon chaud d'une main ferme mais sans frotter. L'humidité doit faire légèrement exsuder la poudre de plantes qui doit être odorante.
J'avais testé celui que j'avais reçu dans ma baignoire et trouvé ce moment très agréable.
il suffit donc de chauffer un pochon en le plaçant dans un panier vapeur (chinois ou une marguerite). Puis de l'appliquer sur la peau quand il est chaud, mais pas trop. Garder le panier vapeur à côté si nécessaire pour réchauffer régulièrement le luk pra kob. On peut aussi se faire aider…
Un pochon peut servir deux ou trois fois à condition de le faire sécher puis de le conserver au froid entre deux usages … sans attendre trop longtemps quand même.
Amusez vous bien si vous essayez…
42 commentaires -
… Presque car j'ai juste changé un ingrédient dans la recette récupérée chez Dille et Kamille à Bruxelles, lieu de perdition que m'avait fait découvrir Michèle lors d'une escapade belge.
J'y avais donc acheté de la poudre à spéculoos, donnée avec la recette suivante:
250g de farine
150g de beurre frais
140g cassonade brune
1c à c de bicarbonate de soude
1,5 2 c à c épices à speculos
4cà s de lait; 1 œuf
Mes modifications:
Je suis donc passée à 2 cuil à café de poudre d'épices
et j'ai remplacé le lait par un œuf, comme je le fais souvent dans les recettes, j'ai rarement du lait sous la main à la maison.
Pour la cassonade brune: j'ai cherché de la vergeoise brune qui contribue au goût des speculoos, mais n'ai trouvé à côté de chez moi que de la vergeoise blonde; j'ai fait avec.
* Tamiser farine, bicarbonate, sucre et épices. La vergeoise faisant des paquets, j'ai pas mal touillé pour bien homogénéiser.
* Ajouter le beurre très mou détaillé en petits morceaux puis l'œuf; bien pétrir et faire une boule.
* La mettre une nuit au frais dans du film alimentaire.
* Le lendemain, saupoudrer de farine le plan de travail ainsi que le rouleau à patisserie (j'en ai un très mignon rapporté d'Inde, destiné aux chapatis, il est parfait pour les biscuits)
* Etaler la pate et y découper des biscuits à l'emporte pièce.
* Les disposer sur une plaque revétue de papier sulfurisé
* Cuire 16mn (à mon four) à 170° chaleur tournante.
* Faire sécher les biscuits sur une volette.
* Recommencer; j'ai fait 3 fournées.
Les biscuits sortent un peu mous, ils deviennent très vite très craquants en séchant. Un délice, le parfum spéculoos me semble néanmoins un peu léger, on pourrait mettre davantage de poudre… et réessayer avec de la vergeoise brune.
Une prochaine fois, Moune, promis, je tente ta recette encore plus gourmande car elle comporte plus de beurre…
22 commentaires -
La vallée de feu (valley of fire) dans le Névada à une heure de route de Las Vegas déploie des ocres somptueux et des rochers aux formes biscornues créées par l'érosion. Un palais des mirages à ciel ouvert.
Comme il avait plu très violemment les jours précédents, j'ai pu ramasser dans un éboulis un petit morceau de grès ocre détaché d'un rocher et je l'ai rapporté en France. (Sinon, je n'aurais rien touché… c'est un parc protégé).
La teinte est si magnifique que je me suis attelée à en extraire les pigments.
Un conseil: éloigner quiconque risque d'être effayé par le désordre né des manipulations.
J'ai d'abord dilué le morceau dans de l'eau déminéralisée.
J'ai filtré une première fois pour ôter les plus gros résidus.
Saladier avant le passage au sèche cheveux
Ensuite, j'ai décanté à de très nombreuses reprises pour recueillir la poudre, car elle est particulièrement fine. J'en ai versé en fines couches dans des saladiers et j'ai séché les parois … au sèche cheveu pour accélérer.
Une partie a pu étre versée sur du papier sulfurisé et a séché en deux jours à l'air avant d'être réduite en poudre fine dans un mortier en acier.
Le résultat: un pigment ocre rouge particulièrement fin… à tester dans les savons?
Composition de la terre: il s'agit de grès rouge (appelé aztec sandstone) riche en oxydes ferreux.
lien ici
36 commentaires -
Lors d'une virée éclair aux Etats-Unis, j'ai eu la chance de faire deux incursions -non moins éclair- dans le désert.
Non, je n'ai pas cueilli de plantes, c'était en zone protégée mais j'en ai découvert quelques unes qui m'ont bien inspirée.
Le johua tree ou arbre de Josué
(Yucca brevifolia) de la famille des agaves.
C'est donc une variété de yucca comme l'indique son nom latin. Les bourgeons floraux, les fleurs et les fruits sont comestibles; les feuilles servent à faire de la corde, les racines ont des vertus tinctoriales. Il pousse, très lentement, dans le désert mojave et il doit son petit nom aux Mormons, férus de récits bibliques; selon eux, ses branches semblaient désigner le ciel avec le même élan que Josué montrant la terre promise…
En haut à droite, on aperçoit le tronc qui semble poilu-cotonneux, en fait, les poils sont durs comme des écailles
Liens
Voir ici (en anglais) et ici (en français)
jp le gourmand du blog olhar feliz cuisine les fleurs de yucca ici, ici, ici
et ailleurs encore.
Depuis que je l'ai lu, je convoite les fleurs de yucca qui poussent dans les jardins publics en Bretagne…
Buissons blancs de brittle bruches
Le brittle bruch
(Encelia farinosa) de la famille des astéracées, c'est une plante amie des déserts
Elle affiche en buissonnant des feuilles veloutées d'un vert très pâle proche de la teinte de la sauge grecque au séchage. Parfum amer.On en extrait une résine que les indiens utilisaient comme encens. Ses feuilles et fleurs mâchées étaient appliquées en cataplasmes antalgiques.
Liens
En français ici
Propriétés médicinales (en anglais) ici
(Les indiens tongvas vivaient sur le côte ouest, californienne)
La photo n'est pas terrible car j'ai dû beaucoup l'agrandir pour qu'on puisse bien distinguer les deux ocotillos encadrant l'hélicoptère.
L'ocotillo
(Fouquieria splendens) famille des fouquiéracées
Un drôle d'arbuste constitué de sortes de bâtons maigrichons. Il fleurit au printemps en rouge-orangé ( je n'ai pas vu) et produit alors des toutes petites feuilles vite caduques. Ses tiges filiformes sont parfois utilisées en clôture. Usage médicinal : en teinture contre les congestions pelviennes.
Liens
En français ici
Propriétés médicinales ( en anglais) ici
On dirait des trolls du désert
Le california barrel
(Ferocactus cylindraceus), une cactée
Ils m'ont beaucoup plu, on aurait dit des peluches piquantes… Ses fleurs et ses fruits sont comestibles, et en cas d'urgence, on peut se réhydrater en mâchonnant la pulpe très juteuse (sans les épines bien sûr! )
liens
en français ici
-pour ses utilisations (en anglais) ici
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18 commentaires -
… encore en vadrouille -jusqu'au 8 octobre-
… mais toujours pas rentière
8 commentaires
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