• Il n'y a pas que le blanc des églises…





    Fleur de câprier (Siphnos)

    L'île croûle de capriers sauvages, dont les fruits sont ramassés et longuement équeutés par les femmes. Ils sont préparés au sel ou au vinaigre, on les trouve aussi simplement séchés. L'une des spécialités est la salade (cuite) de câpres et d'oignons, au petit goût acidulé.
     

    Fin d'après midi à Apollonia

    Au premier plan, les merveilleux oliviers de Siphnos; leur huile, faite sur le fruit mûr, est délicieuse.

    Gros plan sur le pigeonnier que l'on aperçoit parmi les arbres sur la photo précédente.

    Comme Sérifos, l'île est parsemée de nombreux pigeonniers de pierre (tous ne sont pas chaulés). 

    Essais de couleurs sur des volets à l'abandon: un tableau (Siphnos)




    Rue de Chora (Sérifos), seuls les arbres ont échappé au blanc de chaux…



    Chora, accrochée à son piton rocheux (Sérifos). Ce versant est le plus doux




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  • … Le chaulage régulier des murs les veloute infiniment. Parfois, on a même l'impression qu'ils sont lissés au sucre glace. Mais la peinture acrylique remplace peu à peu le lait de chaux. 


    Monastère des Archanges(16° siècle) pomponné de frais ( Vathy, Siphnos)



    Blanc de blanc (Chrysopigi, Siphnos)




    Chrysopigi  (Siphnos; en contrebas, une crique exquise pour la baignade), l'église de la patrone de Siphnos
    A Siphnos, on dit qu'il y a autant d'églises et de chapelles que de jours dans l'année.




    Eglise à Chora (Sérifos)



    Encore des archanges: c'est aussi le nom de ce Monastère de Sérifos, bâti au XVI °siècle, avec de hauts murs fortifiés pour le protéger des pirates turcs.
     Le pope Makarios y habite depuis 50 ans… et  y vit tout seul depuis  33…



    … en compagnie de quelques chats…




    La petite cour du monastère avec ses bougainvillées et ses plantes grasses en pot… et la corde pour sonner la cloche.


     

     

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  • … A la demande pressante de Mlk…



    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/poissons/divers/poiss_divers_74.gif(J'ai pris moins de photos que d'habitude. J'avais oublié d'emporter le socle de recharge pour les batteries que j'ai donc dû économiser au maximum…)


    Régate au large de Siphnos




    Criques à Chryssopighi (Siphnos), le plus joli lieu de baignade de l'île



    Dimanche au crépuscule (Artemonas, Siphnos)



    Chapelle de campagne (Siphnos)…



    … et sa voute étoilée…



    Chapelle ourlée de palmes et de lauriers-rose (Kamares, Siphnos)


     

      Poseidon? (Psili Ammos, Sériphos)

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/poissons/divers/poiss_divers_74.gifLe bleu est partout.

    Je me souviens de volets verts ou gris sur des maisons insulaires, aujourd'hui, ils sont le plus souvent bleu ciel ou d'un outremer soutenu (loulaki).

    Je me souviens aussi d'avoir découvert avec émerveillement à Hydra dans les années 80 la galerie  Loulaki qui s'était vouée aux objets de ce bleu profond. Le mot loulaki désigne le pigment qui était utilisé pour azurer le linge, et que l'on glisse parfois aussi dans le lait de chaux employé pour velouter les murs. C'est l'équivalent grec des fameuses boules de bleu outremer (synthétique) mises en fin de lessive il y a quelques decennies pour faire étinceler le blanc.


    Lien
    (pour les curieuses) sur le bleu des boules azurantes: ici


       



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  • Le froid s'est installé sur Paris…

                                                             Monastère d'Agia Triada, sur la presqu'île d'Akrotiri, à côté de La Canée.

    … Un peu de lumière crétoise pour donner bonne mine à octobre.



                                                        Que contemple cette chèvre?

                                                    Un lagon quasi tropical.


    La mer à Balos, sur la côté nord ouest, a des tons de turquoise et de lapis lazzuli. Un sable rosé nuance l'eau, très peu profonde.


    Marché d'automne à la Canée  où le régime crétois est encore très vivant

                                                        Fleurs de courgettes

                                                   Escargots (ils sont servis en sauce tomate ou frits avec du romarin) et bouteilles de raki maison, un marc de raisin dégusté partout

    Activité de saison, après les vendanges: la fabrication artisanale de raki, qui titre dans les 20-30°. 

    J'en ai rapporté -un peu- pour faire macérer des plantes crétoises (le fameux dictame, dont je compte faire une liqueur) sans les dépayser.


                                                             Elaboration du raki à Polyrrhinia

    On récupère le marc avec un peu de moût, on rajoute des branches épineuses au fond du pot pour que ça ne colle pas au récipient, on lute l'alambic avec de la pâte à farine… et on fait chauffer

                                                             Ajout de marc pour une nouvelle distillation



                                                   Citrouille de saison


    Et un peu de land art:



                                                   On charbonne encore sur l'île. Les paysans confectionnent de très beaux monticules de bois qu'ils laissent doucement se consumer pour obtenir du charbon de bois.



     

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  • L'image “http://pagesperso-orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-043.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Thym

    Il y a deux ans, après mes vacances en Grèce, j'avais déjà écrit un article sur le thym grec
    ici, (et sur l'origan ) et je ne pensais pas en rédiger de nouveaux cette année. Mais comme nous avons passé pas mal de temps à en ramasser -et pour faire plaisir à  Mlk-, je me lance…

    D'abord en images:

                                  Les pentes de Fourni, territoire d'un thym au parfum puissant, presque âpre

                                  Thym  tout vibrant de fleurs

                                     Des fleurs qui sèchent sur une enveloppe kraft (ce que j'avais comme papier sous la main… )

    Ensuite en texte, avec cette description du thym qui me plaît beaucoup:

    "Ce végétal, réduit à la taille d'une bruyère et évoquant un minuscule cyprès, croît sur un sol pierreux, au plein soleil de l'Espagne, de l'Italie méridionale, de la Dalmatie, de la Grèce. Il n'est pas exigeant du point de vue du terrain. Il n'a guère besoin d'eau, mais il veut d'autant plus de forces cosmiques: lumière et chaleur. Ses petits feuilles charnues, presque réduites à des aiguilles, montent avec la tige strictement vers le haut; l'inflorescence qui s'en dégage en été est une grappe rose, couleur de bruyère. Les abeilles aiment ces fleurs minuscules. La plante a une saveur épicée, brûlante; son odeur est forte, poivrée, réchauffante mais un peu sombre".

    (Wilhelm Pelikan: L'homme et les plantes médicinales, tome I, ed. Triades).


    Le plus loin possible de la poussière des routes (peu de routes à Fourni quand même… ) nous ne cueillons que les fleurs, une à une, plus mauves que roses, en nous demandant parfois à quel moment de leur épanouissement les choisir… Conclusion, toujours identique: quand les abeilles butinent les mêmes plants que nous, ça semble un bon signe… Pour éviter toute fermentation avec la chaleur, Il faut très vite étaler la cueillette (transportée dans des pochons kraft) et la retourner de temps en temps avant de ranger  au bout de trois à quatre jours. C'est un peu de Grèce qui revient avec nous dans nos bagages…


     
    L'image “http://pagesperso-orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-043.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Origan


                                                     Origan en fleurs -déjà un peu passées-


    Nous avons fait quelques infidélités au thym (assez âpre cette année), en ramassant pas mal d'origan au parfum sec poivré-fleuri particulièrement intéressant. Il faut le choisir quand  ses fleurs gardent encore un reflet bleuâtre… Jp explique parfaitement la méthode de séchage sur son merveilleux blog (article du 7/07/2008).


    Le plus beau lieu de cueillette était situé près d'une carrière de marbre abandonnée, arrière plan grandiose d'une plage de rêve déserte, avec des bouts de colonne en vrac jetés depuis des siècles au bord du rivage… 


    J'ai fait sécher l'origan en bouquets et je suis en train de couper ses fleurs pour le mettre en boite et éviter ainsi qu'il ne s'effrite en poussière végétale.

    L'image “http://pagesperso-orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-043.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Que faire avec des fleurs de thym et d'origan?

    … Peu les transformer tant elles sont belles (les fleurs de thym sont si précieuses que je ne vais peut être pas en faire de macération).

    *L'origan va surtout être utilisé en cuisine (sur des courgettes sautées ou un caviar d'aubergine, il est parfait).

    *Le thym aussi va finir dans les casseroles. Mais les infusions et les fumigations de fleurs de thym sont des petites merveilles d'efficacité pour enrayer un refroidissement et une tisane -légère, deux fleurs par tasse, pas plus- aide vraiment à digérer. Il m'arrive aussi, à l'automne, d'en faire ma boisson du petit déjeuner.


    L'image “http://pagesperso-orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-043.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.


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  • L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/insectes/abeille_14.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. La reine des abeilles doit avoir un passeport grec tant le pays est le paradis du miel. Je me souviens avoir discuté un jour avec Roch Domerego, grand passionné de miel (il a écrit: L'apithérapie aux éditions Amyris) qui disait "le meilleur miel est de montagne, et le meilleur de la montagne, donc le meilleur du monde, celui du mont Olympe"… je pense qu'il n'avait pas goûté au miel de Fourni…

    Cette année, j'ai séjourné dans trois îles:  Hydra, Ikaria et Fourni et, partout, le miel a été à l'ordre du jour.


                                             Le port d'Hydra avec ses splendides maisons carrées

    Hydra, proche d'Athènes, est pour moi
    l'une des plus belles îles. Elle a la réputation d'être snobish, mais en semaine, il n'y a pas grand monde, et une telle harmonie entre le paysage et l'homme, les magnifiques maisons de pierre et la lumière qu'on en oublie sa mauvaise (ou bonne selon les opinions) réputation. En papotant à droite à gauche, j'ai appris qu'il y avait eu un drame à Hydra: les champs où butinaient les abeilles ayant brûlé, la production de miel de thym cette année devrait  chuter de 80%… Sachant que j'allais ensuite à Fourni, un hydriote m'a fait promettre de lui envoyer le numéro de téléphone d'un bon fournisseur de miel, pour lui aussi, c'est le meilleur de Grèce…

                                              Forêt clairsemée de pins à Ikaria (d'autres pinèdes sont plus denses)


    Avant Fourni, je suis passée par l'île d'Ikaria, dont toute la côte nord est magnifiquement boisée. Les abeilles y produisent  un miel de conifères un peu sombre et très parfumé. Pas de photo possible, le pot ayant été englouti très vite.

    Pentes escarpées à Fourni (photo prise depuis un bateau au large) avec ces murets incroyables qui plongent vertigineusement presque jusqu'à la mer.

    Fourni est la patrie d'un thym à la senteur puissante qui colore d'un bleu violet incandescent -quand il est en fleurs- les pentes pelées des montagnes. Comme il y a peu de routes et très peu de voitures (hélàs, beaucoup plus qu'il y a deux ans), peu d'habitants, pas d'industrie, les abeilles sont plutôt peinardes pour faire leur boulot.


    Des ruches de bois peintes en bleu ou beige plus ou moins délavé sont éparpillées un peu partout. Selon son humeur, on peut penser en les voyant à des urnes funéraires ou à de grosses boites à bijoux.

                                             Le miel du boulanger


    Cette année, on trouvait du miel chez le marchand de légumes et chez le boulanger. J'aime bien les deux, mon amoureux est accro à celui du marchand de légumes, d'une incroyable douceur. Celui du boulanger est peut être un peu plus sucré, mais très équilibré.

    A part en mettre sur les tartines, j'ai bricolé sur place une recette que depuis,  je ne cesse de refaire tant elle donne un résultat gourmand avec peu d'ingrédients.

    *Soupe d'abricots à l'orange et au miel

    et sa variante:  Soupe de pèches blanches au citron et au miel



    1. soit (pour deux gourmands)

    -une belle livre d'abricots
    -une grosse orange
    -une cuillérée à soupe de miel
    -un quart de verre d'eau

     2. ou

    -quatre pêches blanches
    -un beau citron
    -une cuillérée à soupe de miel
    -un quart de verre d'eau

    *Couper et dénoyauter les abricots.
    Pour les pèches, les ébouillanter une à une une minute dans l'eau bouillante pour les peler facilement puis les couper en gros morceaux.

    *Peler à vif l'orange ou le citron. A vif, c'est à dire en enlevant la peau blanche. Il suffit de couper le fruits aux deux extrémités puis de le peler en tournant avec un couteau pointu. Couper ensuite la chair en gros morceaux.

                                              Dans la version pêches blanches-citron: avant cuisson…

    *Mettre tous les fruits dans une casserole avec l'eau et démarrer à feu assez vif, quelques minutes sans couvrir puis en couvrant, ce qui permet de faire "cracher" leur jus aux fruits.

    *Au bout de sept à huit minutes (les pèches sont devenues légèrement translucides. Les abricots, ramollos), ajouter le miel en tournant délicatement pour bien enrober les fruits, laisser encore cuire deux ou trois minutes.

    *Goûter le jus, on doit bien sentir le miel, éventuellement en rajouter un peu. Si on a rectifié, poursuivre trente secondes la cuisson puis éteindre. Verser dans un plat en terre ou un saladier; il doit y avoir pas mal de jus (au parfum délicieux). Laisser refroidir avant de mettre au froid.

                                              … et après cuisson

    Les trois notes: agrumes, pèches ou abricots et miel s'allient en se ménageant chacune une place, ce qui procure un plaisir gustatif aussi redoutable qu'exquis.


                                              Les melomakaronas du boulanger

    Le boulanger préparait aussi des melomakaronas, d'habitude réservés à la période de Noël en Grèce; ce sont d'irrésistibles gâteaux incorporant du miel, et d'un grand moëlleux. Mais quand j'en ai lu les recettes sur internet, je me suis dit que j'allais attendre un peu avant de me lancer  tant elles me semblent des bombes caloriques… Manque  la Méditerranée aux portes de Paris pour pouvoir faire quelques brasses digestives…


    Liens

    -J'ai découvert sur internet le beau travail de Maro Kouri, une photographe grecque qui a  séjourné à Fourni et montre, parmi d'autres vues de l'île, une image de la récolte du miel:
    ici

    -Recettes de melomakaronas: ici (avec un lien pour une autre recette à l'huile d'olive)

    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/insectes/abeille_14.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. 

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  • Je voyageai un an avec le capitaine Odyssea.
    J'étais heureux.
    Aux beaux jours, je me trouvai une place à la proue près de la Sirène;
    Je chantai ses lèvres rouges en regardant les poissons volants.


    Georges Séféris (extrait de Cahier d'études in: Poèmes, ed. Mercure de France)


    … Dans les tons de bleu…

                                            Sur le pont du Dimitroula, en route vers l'île de Fourni…


                                                   (Fourni)
                                                                      

    Dans les tons de vert…

                                                                        Arbre solitaire contemplant les îles et la mer (Fourni)


                                                      Crique au pied d'un monastère  (Fourni)


    Dans les ocres et les jaunes

                              Retour de pèche à Fourni, le poisson oublié dans le filet n'est pas perdu pour tout le monde…





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  • … mais ça progresse…


    Quand on grimpe en haut de la colline du Lycabette (plus haute que l'Acropole)…



    … on voit ça: une marée d'immeubles (au fond, c'est la mer)

    En descendant de la colline, en revanche, on déambule le long d'un sentier bordé de pins, de figuiers de barbarie, d'aloes, d'euphorbes… on se croirait presque au Mexique…




    Arrivée en bas, en cherchant un peu, on trouve des boutiques bio que j'ai visitées avec grande curiosité, car c'est une nouveauté…



    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-038.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Quelques spécificités grecques:

    -bien sûr des huiles d'olive et de merveilleux miels
    -quelques plantes médicinales bio (ou non bio, crétoises) comme la camomille matricaire bue souvent en infusion, l'hysope, le fenouil…
    -Des produits de beauté à base de mastic, diffusés sous la marque Bio Plasis des laboratoires Ramnus. Il y a souvent du phenoxyethanol comme conservateur, (c'est aussi le cas de Neal's Yard Remedies en Grande Bretagne), mais c'est la première marque cosmeto grecque que je vois avec normes Iso, label bio italien etc.

    Il existe également une boutique dédiée au mastic (Mastihashop, avec succursale à l'aéroport mais où les produits sont légèrement plus chers … ) où j'ai trouvé de l'huile essentielle, du vrai mastic à mâcher, mais la gamme  cosmétique a des formules pas franchement bio …


                                   Le restaurant bio de la rue Akadimias

    J'ai aussi déniché un petit restaurant bio, plutôt bon avec des salades très correctes.

    Dans le quartier autour du marché central, on trouve sur la rue Evripidou de nombreux marchands de plantes, non bio, mais surtout souvent exposées à la poussière de la rue.


                                Les vitrines aux plantes d'Elixir

    Néanmoins, j'ai un faible pour la boutique Elixir tant elle ressemble à une herboristerie à l'ancienne. Les plantes me semblent de bonne qualité et sont  conservées à l'abri. J'y ai acheté de la matricaire, très odorante… mais qui vient d'Egypte m'a avoué Monsieur Elixir. Comme je m'en étonnais, il m'a expliqué que c'était une plante très  fastidieuse à cueillir et que c'était la raison pour laquelle on en trouvait très peu de Grêce. (J'en ai acheté-de la crétoise-non bio  néanmoins).

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-038.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.On trouve également dans les boutiques de souvenirs de la rue Adrianou des huiles essentielles bio élaborées à Samos (marque Klironomou) … mais il faut vraiment repérer les magasins où elles ne sont pas trop exposées à la chaleur.  J'ai testé le basilic acheté en catastrophe pour calmer -en massage- des crampes au ventre, ça a très bien marché.

    Sinon, deux marques très présentes en Grèce qui vendent du "naturel": Korres et Apivita… hélas, quand on regarde les formules, ce n'est que du conventionnel dopé avec quelques plantes…

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-038.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Autre adresse pas spécifiquement bio mais intéressante: la boutique qui diffuse les produits de l'île de Lesbos. Elle travaille avec des associations de femmes de l'île qui font des gâteaux, des pates, d'exquises confitures. J'y ai acheté pour des amis du vin blanc biologique et un exquis muscat de Limnos.

     
    Boutiques bio
    Biologikos kyklos (cycle biologique) 84 rue Akadimias (près de la place Omonia) et 52 rue Skoufa (Kolonaki). Je parle de celles que j'ai visitées.

    Restaurants bio
    -à côté de l'épicerie bio du 84 rue Akademias.
    -Lenar's: 11, rue Nikis (derrière la place Syndagma). Je n'ai pas pu l'essayer, mais sa carte est des plus appétissantes, avec jus de fruits, salades, etc.  

    Autres adresses
    -Elixir: 41 rue Evripidou (près du marché central)
    -Lesvos shop: 33 rue Athinas (près du marché central)
    Mastiha shop: Panepistimiou/Kriezotou (près de la place Syndagma)
    To Bakaliko : 48 rue Skoufa (Kolonaki) petit restaurant branché façon dinette, pas bio, mais avec plats végétariens des plus tentants.

    Le mastic
     
    C'est le fameux lentisque pistachier, (pistacia lentiscus, famille des anacardiacées, comme le faux poivrier et la pistache) l'arbre à mastic de l'île de Chios dont on utilise la résine. On en trouve également en Corse. Outre son parfum très particulier dont j'avais déjà parlé ici, -un peu "térébenthiné"- utilisé parfois en cuisine en patisserie, le mastic a plein de propriétés intéressantes:
    - il est excellent pour les dents et les gencives (en gomme à mâcher ou dans les dentifrices par exemple)
    - c'est un très bon décongestionnant veineux et lymphatique.
    Il existe en huile essentielle, en hydrolat, en résine (elle ressemble à la gomme arabique).

    Plus d'info sur des sites corses: ici ou encore








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  • Ce qu'on appelle le cimetière du Céramique à Athènes est un lieu de fraîcheur, propice aux  rêveries et au spleen métaphysique près des stèles et des bosquets de lauriers rose. Depuis l'époque archaïque et pendant toute l'Antiquité, les plus riches ou les plus renommés y furent enterrés. Maintenant il se visite, tout comme son exquis musée où j'ai fait cette découverte:



    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/mini40.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Les boites de poudre des Athéniennes. De forme incroyablement moderne, elles sont en argile peinte et renferment soit de la poudre teintée de rouge -version antique du blush- …




    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/mini40.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.… soit, ce qui m'a intriguée, des sortes de disques de poudre blanche, comme des cachets d'aspirine surdimensionnés ou des recharges pour poudrier… 




    La légende des vitrines (14-15 et 16) ne précise pas hélàs la composition de ces poudres. De la craie? De la céruse? De l'argile blanche? De l'ocre ou du carthame pour donner bonne mine? Elle ne dit pas non plus si c'est le temps ou la main humaine qui a rendu ces poudres compactes…



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  • L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/insectes/abeille_29.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

                                                             Escaliers descendant vers la crique d'Agios iannis, à Fourni

      Mêmes questions, chaque année, avant de partir en Grèce: va t-on trouver du  thym? Sera t-il en fleurs?
    Le thym sauvage grec (thymus capitatis) est une splendeur odorante, rayonnante mais jamais âcre. Nous ne cueillons que les fleurs les plus épanouies, si possible tôt le matin ou en fin de journée. Pour les repérer, c'est facile, on les trouve sur les buissons les plus bourdonnants. La plante est très mellifère (le miel de thym grec est un bohneur). Il suffit donc de faire le même choix que les abeilles. Ça ne leur fait pas toujours plaisir. Mon amoureux s'est fait piquer l'oreille cette année à Ikaria.

    Sèchage ensuite à l'ombre, dans un endroit un peu ventilé quand même, sur du papier journal. Au bout de deux ou trois jours, les fleurs sont sèches tout en restant souples. Elles ont gardé leur couleur mauve vif. Elles la conserveront sans problème dans une boite de métal. Le parfum tient un an. Pour les préserver avant le retour à Paris, je les mets dans une poche en papier kraft (celle utilisée pour les fruits et légumes). J'en emporte avec moi, car dans un pochon en plastique, ça risque de fermenter avec la chaleur… J'ai dû une fois en jeter un sac… un crève-cœur.

    A mes yeux -et à mon nez- les fleurs de thym sont un concentré de Grèce. On les ajoute en fin de cuisson sur la plupart des petits ragoûts de légumes.
    Je les utilise aussi dans mes vinaigres de sauge (voir parfums grecs 3), et, éventuellement, en infusion en hiver, en cas de blues de soleil.

    Une recette simple qui exalte leur parfum puissant, celle que j'avais donnée lors d'un précédent "swap" (échange) d'épices avec mes copines virtuelles d'internet. A défaut, on peut bien sûr employer du thym acheté en botte en France.

                                                                                                L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/animaux/insectes/abeille_29.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.
    Pommes de terres nouvelles aux fleurs de  thym
    *Laver soigneusement des petites pommes de terre nouvelles bio (si on en trouve, celles de l'île de Batz,en Bretagne, sont exceptionnelles) sans les peler et démarrer leur cuisson à l'eau froide. Quand elles sont cuites, vider l'eau de la casserole.
    *Remettre les pommes de terre à sec, baisser le feu et les laisser sècher un peu, une à deux minutes, en secouant souvent la casserole. Bzz… Css… Les pommes de terre chantent en séchant.
    *Ajouter un peu d'huile d'olive, une bonne pincée de fleurs de thym et un peu de fleur de sel et laisser grilloter à petit feu en secouant à nouveau souvent la casserole (deux, trois, quatre minutes, ça dépend du tour de main, ça doit rissoler doucement). Servir aussitôt. Divin.

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