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Par venezia le 16 Juin 2009 à 17:22
Le vent souffle à l'orange.
J'ai rigolé quand j'ai découvert les nouvelles créations d'Irène (un baume SOS avec plein d'argousier) et de Michèle (une gelée à l'orange anti oxydante avec de l'argousier, encore lui, carotte et calendula), car je venais de me faire vite fait quelques jours auparavant une crème pour le corps d'un ton très pétant. Me tartinant de camomille à hautes doses, je voulais laisser ma peau souffler un peu en lui apportant d'autres ingrédients apaisants. J'ai choisi un duo de choc, aussi simple que très efficace: l'argousier (en CO2) et la lavande, en macérat huileux et en HE.
J'ai choisi de faire ce gel crème au simulgel car j'étais pressée, et j'ai volontairement limité les ingrédients en réfléchissant un peu sur les acides gras pour le choix des huiles, de façon à avoir la panoplie complète. Comme le macérat de lavande est très odorant, ce gel crème, très frais à l'application, sent très bon.
Le pot déjà bien entamé…
Crème Urgences orange
Phase aqueuse: 61%
20g gel d'aloes à boire
2g eau d’or
5g glycérine
20gtes geogard
34g eau de source
Phase huileuse: 33%
11g huile inca inchi (environ 48% d'oméga 3, 36% oméga 6)
9g huile de sésame blanc ( 43, 6 % d'oméga 6 , 41 % d'oméga 9, près de 12% de vitamine E, pour celle que j'utilise, Vigean)
13g macérat huileux de lavande (très odorant, Le Gatilier, dans huile d'olive: 75% d'oméga 9)
Ajouts: 3%
5gtes vit E
35gtes bisobolol
20gtes extrait CO2 cassis arctique (celui d'Aromantic est très riche en gla, acide gamma linoléique, aux propriétés anti inflammatoires et anti-infectieuses)
20gtes extrait CO2 argousier
5gtes HE lavande d'altitude
5gtes HE géranium rosat sud africain
5gtes élixir de chrysoprase
5gtes élixir aura cleansing cactus
2 pschitts de Rescue
Emulsifiant: 3%
3g simulgel
J'ai procédé comme le suggérait Michèle dans une recette récente (dans les commentaires): pour une conservation optimisée, j'ai incorporé le conservateur dans la phase aqueuse et j'ai bien touillé avant d'ajouter le reste. Pour les mélanges au simulgel, c'est toujours one pot dans un bocal stérilisé au préalable. Pour former l'émulsion, je ferme et je secoue le bocal comme si je jouais des maracas.
C'est encore plus efficace que de touiller.
D'ailleurs, quand j'utilise une crème au simulgel, je secoue le pot avant chaque usage.
Liens
Des informations sur les proportions en acides gras des principales huiles alimentaires ici
L'article détaillé d'Eau de Rose sur la peau et les acides gras ici
Huile de sésame
J'avais déjà prononcé son éloge ici. Je l'utilise également parfois… en gouttes dans les yeux (oui, oui, une dans chaque, j'essuie délicatement le surplus) le soir juste avant de me coucher pour nourrir l'œil.
En gargarismes prolongés le matin à jeun pour fortifier les gencives, ce qui hydrate également (je dois baver un peu… ) les lèvres.
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Par venezia le 4 Juin 2009 à 19:16
Pour l'été qui arrive et pour des copines qui vont se balader avec leur jolie peau à l'air, je voulais trouver une formule proche de la gelée pailletée à l'encens mise au point il y a deux ans… mais dans une version plus sophistiquée et plus hydratante…
J'ai gambergé. Je souhaitais une texture gel qui ne colle pas mais ne dessèche pas non plus…
Un jour ou plutôt une nuit (les idées me viennent la nuit… ), Eureka… Je me suis dit que je n'avais qu'à m'inspirer des formules de gel pour les yeux, prévues pour être à la fois très hydratantes et très légères. Celle-là par exemple me plaisait: clic. Y avait plus qu'à …
Je ne voulais pas d'émulsifiant pur et dur, j'ai donc joué serré.
Je suis partie de ma formule de lait pour le corps à l'aloes, que j'ai corsée avec un soupçon de xanthane et j'ai rallongé la phase huileuse. Pour affiner et densifier la texture, j'ai rajouté du fucogel. J'ai également prévu un peu d'hydrolat de menthe poivrée rafraichissant pour pouvoir diluer l'allantoine adoucissante et j'ai complété avec des micas en pagaille.
J'en ai gardé un fond pour tester
Or liquide très hydratant pour le corps
200g gel d'aloes à boire
O,5g xanthane
10g substitut de lanoline
15g huile de noyaux d'abricot
10g huile de pépins de framboise
10g macérat huileux de lys
12g huile d'argan
25g oleine de karité
20gtes vit E
15gtes macération parfumée (avec ylang, girofle, santal, citées ci dessous, plus un peu de géranium et de néroli, le tout fixé à la teinture de benjoin)
6gtes HE poivre
52gtes ylang
6gtes girofle
12gtes santal
60gtes extrait CO2 matricaire
20g hydrolat menthe poivrée
3g allantoine
46gtes natragard
5g fucogel
micas: (de tkb trading, une merveilleuse adresse américaine de pigments, trouvée grâce au blog de Blandine)
2 cuil moka hilite gold
2 cuil moka radiant gold
1 cuil moka australian amber
*Diluer la xanthane petit à petit dans le gel d'aloes.
*Ajouter le substitut de lanoline et mixer au bamix (mixer plongeant très puissant). Je prépare ce mélange dans un verre gradué, profond et peu large.
*Mélanger les huiles avec les HE.
*Incorporer ce mélange huileux dans le gel
*Diluer l'allantoine dans un peu d'hydrolat, compléter avec le reste d'hydrolat et incorporer le tout au mélange.
*Ajouter le natragard puis le fucogel, bien mixer à nouveau.
*Introduire les micas peu à peu en fouettant, d'abord au fouet magique, puis en terminant au bamix.
*Mettre en pots stérilisés.
Le pot bien agité…
*Secouer le pot avant chaque usage et en prélever en petite quantité. Le mélange nacre la peau sans la colorer vraiment et l'hydrate très agréablement;
Nous scintillerons cet été.
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Par venezia le 17 Mai 2009 à 12:09
Quand la peau boude vraiment, un seul recours: le médecin. Quand le (bon) médecin vous envoie faire des prélèvements en labo pour analyse et que le chef dudit labo dit avec gourmandise en découvrant les plaques :
-oh, mais c'est intéressant,…
Ravie de lui faire plaisir, mais soupirs… et trois semaines d'attente pour des résultats… au final négatifs, -avec la recommandation de ne rien faire entre temps-.
Mais ça grattait terriblement…
J'ai donc malgré tout tenté quelques essais prudents, d'abord infructueux ou même empirant la situation. Deux formules ont passé le cap, j'indique celle qui a quasiment réglé l'histoire. C'est une crème très fondante et doucement parfumée avec différentes camomilles.
Dans ces situations où la peau ne veut plus rien, je recommande vraiment la plus grande prudence, avec un nombre raisionnable d'ingrédients déjà testés. Ce qui marche sur une personne ne conviendra pas à une autre. En règle générale, éviter l'application d'huiles végétales pures.
Personnellement, j'ai sélectionné des ingrédients que j'utilise sans dommage depuis longtemps, j'ai éliminé les émulsifiants et cherché la synergie des camomilles, car leurs propriétés anti inflammatoires et cicatrisantes me conviennent très bien.
Pour la réaliser, je suis partie d'une crème déjà donnée sur ce blog ici, que j'ai souvent refaite et j'ai essayé de la peaufiner. Il ne s'agit donc pas d'une nouveauté-nouveauté, mais je trouve cette recette si efficacement douce et d'une texture si agréable que je la donne.
Il faut un coup de main pour la réussir. Je n'ai pas suivi la procédure que j'avais précemment indiquée par prudence (car j'incorpore de l'eau, absente de la formule de base). J'ai choisi la façon de faire traditionnelle d'une émusion. Dans un premier temps, ma phase aqueuse était trop courte, et je n'avais qu'une mayonnaise ratée. J'ai pensé à augmenter la quantité d'eau, et le mélange a magnifiquement pris. Il faut vraiment attendre un peu que la température des deux phases baisse pour faire l'émulsion. J'ai alterné bamix et fouet "magique" à main.
Je fais mes crèmes à l'aloes avec du gel à boire. Si on utilise du gel d'aloes cosmétique, la prise est bien plus facile. Le fucogel participe à la réussite de l'émulsion. Sinon, je pense qu'une pointe de gomme xanthane dispersée dans la phase aqueuse devrait faciliter les choses si on utilise un aloes très liquide.
Crème corporelle fondante ylang-camomilles
Phase aqueuse
130g gel d'aloes à boire
50g eau de source (Rosée de la reine): 30g + 20g ajoutés lors de la formation de l'émulsion
10g glycérine
1,5g d'allantoine diluée au préalable dans un peu d’eau
Phase huileuse
52g huile de coco vierge
4g substitut végétal de lanoline
10g acide stéarique
4g cire d’abeille fine
20gtes aox
34g huile de sésame
12g huile d'argan
7g huile de calophylle
9g macérat maison matricaire-rose
9g huile Moya ( huile d'une marque cosmétique sud africaine renfermant de l'huile d'amande douce, de l' HE camomille du cap, de l'HE de lavande, de l'HE d' ylang)
Ajouts en troisième phase
4g fucogel
60gtes extrait CO2 camomille matricaire
20gtes HE camomille du Cap déjà diluée (à 10% dans jojoba, marque Molo)
20gtes HE camomille romaine déjà diluée (à 50% dans jojoba)
8gtes HE girofle
20gtes HE ylang
20gtes HE lavande d'altitude
10 elixir calling all angels`
40 gtes natragard
Procédé
*Plonger dans un bain marie bouillant le récipient (en pyrex ou en acier) contenant la phase huileuse. Pendant ce temps, préparer la phase aqueuse. Quand la phase huileuse s'est liquéfiée, la sortir et la remplacer dans le bain marie par le récipient contenant la phase aqueuse (avec 30g d'eau seulement). Quand le mélange commence à être chaud- tater les parois -, sortir du bain marie. Attendre un peu.
*Incorporer en fouettant d'abord au fouet magique la phase huileuse dans la phase aqueuse (on peut faire l'inverse) puis faire prendre au bamix (mixer plongeant qui tourne très vite). *Rajouter à ce moment le reste de l'eau tiédie. Si le mélange a du mal à prendre, le poser dans un bain marie froid; touiller régulièrement à la pause avec le fouet magique.
Laisser refroidir un peu (les parois du récipient doivent être tièdes) avant d'incorporer le reste des ingrédients les uns après les autres, en terminant par l'extrait CO2 de camomille, le plus coloré, ce qui permet de vérifier l'homogénéité du mélange: quand la couleur de la crème est devenue parfaitement unie, c'est fini.
Attention, la crème continue légèrement à prendre pendant 24h. Si on la met en flacon pompe, ce dernier doit vraiment bien fonctionner.
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Quelques remarques
*Huiles "cosmétiques"
c'est à dire des mélanges d'huiles et d'He déjà réalisés. On m'en donne parfois, je les utilise rarement directement en raison du dessèchement qu'elles provoquent assez vite. En revanche, je les incorpore souvent comme ingrédient dans des formules. Les huiles de Weleda sont très pratiques pour ce détournement.
* Huiles essentielles déjà diluées
Sur plusieurs sites, on trouve des HE diluées (penser à vérifier le degré de dilution avant la commande) qui permettent de tester des HE chères (HE de rose diluée chez Akamuti, un délice olfactif) ou des HE que leurs vendeurs refusent d'envoyer sauf avec des tarifs postaux exorbitants au prétexte qu'elles sont très inflammables (chez neoils par exemple).
* Macérats mélangés
Deux de mes macérats préférés pour la facilité de leur réalisation et leur bonne tenue sont à base de camomille matricaire (que je rapporte de Grèce) et de laurier (d'un jardin du sud ouest). J'ajoute la plupart du temps des pétales ou des boutons -décortiqués- de rose pour la touche parfumée et l'impact énergétique.
* Composition parfumée
Les HE de camomille romaine et de camomille du Cap ont un parfum particulièrement doux; l'ylang va dans le même sens, en version capiteuse. La girofle apporte donc un peu de pointu et la lavande un soupçon de tonicité. Par ailleurs, ce sont des He que j'emploie vraiment souvent, et je sais que je les tolère.
26 commentaires -
Par venezia le 2 Avril 2009 à 06:08
Blandine a publié les recettes (en vers et en prose… ) de ma contribution à son concours. Mea culpa, j'étais si pressée que je ne les ai même pas commentées quand j'ai envoyé ma participation. Je vais donc le faire ici en m'excusant auprès de l'organisatrice du concours.
Quand j'ai découvert le thème, j'ai tout de suite pensé à … grenouille
Pourquoi, je ne sais pas… peut être parce que dans les contes que j'affectionne, elle est souvent au cœur de nombreuses métamorphoses. Et que nos produits de cosméto maison sont des abracadabra aux vertus que nous espérons toutes magiques…
Une grenouille, d'accord, mais qu'en faire? La fable de La Fontaine m'est venue à l'esprit, ce qui m'a aussitôt fait penser à un produit pour le décolleté. Si Rainette enfle comme un bœuf, c'est qu'elle doit bien prendre quelques avantages ça et là…
Je tenais mon idée. J'ai donc cherché à faire un soin couleur "peau de grenouille" (Peau d'Âne avait bien des robes couleur du temps), je voulais un ton mi-doré mi-vert.
Comme je craignais que ce mordoré ne compte pas pour deux couleurs, j'ai ajouté un soin nourrissant jaune-œil-de-rainette. Par ailleurs, je trouvais intéressant d'imaginer deux formules complèmentaires. Pour embellir la poitrine, il faut bien ça…
Gel mordoré parfumé et tonifiant pour le buste
25g hydrolat de vetyver indien (effet œstrogène like, régénérant, aide à la circulation lymphatique)
15g hydrolat de menthe poivrée (pour améliorer l'irrigation, effet frais)
70g hydrolat de fleurs d’oranger (tonique doux)
1g gomme xanthane (gélifiant)
10g aloe concentré (hydratant)
1g fugogel (améliore la texture en contribuant à former un fim hydratant)
0,5g huile de rose musquée ( anti ride régénérant)
2g oléine de karité (régénérant, nourrissant)
4g huile d’argan (anti ride)
10gtes vitamine E (anti oxydant)
10gtes extrait CO2 matricaire (anti inflammatoire)
10gtesextrait CO2 carotte (régénérant)
10gtes HE néroli (odeur exquise, tonique cutané)
25gtes HE mandarine distillée (relaxant, note parfumée douce)
10gtes HE vetyver codistilé avec jasmin sambac (jasmin anti ride, vetyver tonique circulatoire et lymphatique)
5gtes elixir d’émeraude (pour les soins de peau)
16gtes natragard (conservateur)
Environ 2 cui!llérée à café de mica or
Environ 3 cuillérée à café de chlorophylle en poudre
Je me suis souvenue d'un gel pailleté que j'avais fait pour l'été, très agréable à appliquer. Pour affiner la texture, j'ai ajouté du fucogel à la formule initiale… du coup, j'ai dû rallonger avec un peu plus d'hydrolat pour détendre le gel devenu plus épais. Patte, tu as bien deviné, le vert me fait penser … au vetyver. Ici, il s'avère particulièrement intéressant, puisqu'il aide à améliorer la circulation lymphatique (souvent congestionnée en raison de port de soutien gorge trop serré) et tonifie aussi la circulation. Ayant rapporté d'Inde de l'hydrolat de vetyver brut de décoffrage, j'ai pu amplifier l'action de l'huile essentielle, car j'ai fait se répondre en écho hydrolats et aroma.Tout se fait à froid, très facilement.
Saupoudrer les hydrolats avec la gomme xanthane. Battre très énergiquement au fouet à main magique puis à capuccino. Ajouter l'aloe, le fucogel, les huiles et les autres ingrédients les uns après les autres, en fouettant entre chaque ajout. terminer par les pigments. D'abord le mica or, puis la chlorophylle, rectifier selon la teinte désirée.
Mettre en pots. Secouer le pot avant emploi pour bien homogénéiser la couleur… qui ne fait pas du tout vert sur la peau mais la nacre en douceur. Le parfum tient très bien. En fait, j'en mets aussi sur les bras…
NB remplacer le vetyver par autre chose (du réroli pour l'hydrolat par exemple) si on a de sérieux problèmes hormonaux.
Cérat nourrissant rose-encens-paquerette pour le buste
20g beurre de karité (nourrissant)
10g beurre de mangue (assouplissant, anti peaux èches)
10g beurre de cacao (nourrissant)
10g macérat huileux de paquerette (grand classique des formules destinées à tonifier les seins)
5g huile d’argan (anti ride)
9g huile de macadamia (pour les peaux fragiles, adoucissante)
5g huile de pépins de citrouille (tonifiante pour le buste)
3g huile de rose musquée (anti rides)
3g teinture de rose et de ginseng (tonifiant, revitalisant)
5g teinture d’encens (anti ride)
2g teinture de géranium (cicatrisant, tonifiant)
4g cire d’abeille (protecteur)
3g substitut de lanoline (hydratant)
2g de cetyl esters (émollient)
3g beurre de jojoba maison (huile de jojoba/alcool cétéarylique)
10gtes extrait CO2 de carotte (régénérant)
5gtes extrait CO2 de rose musquée (anti ride)
7gtes vitamine E (anti oxydant)
3gtes HE rose bulgare (parfum, régénérant)
6gtes HE encens d’Oman (anti ride, apaisant)
8gtes HE géranium bourbon (cicatrisant, régénérant)
J'ai choisi la formule du cérat aux cétyl esters, mise au point par Mlk la poète, facile à sophistiquer car je voulais introduire des teintures tonifiantes à base de géranium (également cicatrisant), encens (action anti ride) et rose -ginseng (régénérant).
J'ai repris certaines huiles présentes dans le gel: argan, rose musquée… et karité bien sûr, pour renforcer la synergie entre les deux produits.
La note parfumée, très douce, est plus discrète que dans le gel.
Tout faire fondre ensemble au bain marie en touillant, à l'exception des extraits CO2 et des HE, à ajouter quand la température a rebaissé.
Ce cérat s'utilise en petites quantités, il a une consistance dense, ce qui oblige à masser pour faciliter sa pénétration et n'est pas plus mal pour la tonicité.
J'ai indiqué d'utiliser le gel le matin et le cérat nourrissant le soir. mais on peut superposer le gel au cérat.
… et en cas de nuit torride au programme, utiliser le gel, seul, comme un parfum grisant.
Princesse Rainette est donc guillerette…
Les votes sont ouverts ici,
Allez visiter le blog de Blandine qui a organisé le concours car les participantes sont super douées (je ne parle pas forcemment de moi!!)
21 commentaires -
Par venezia le 6 Février 2009 à 09:36
Pour Noël je voulais offrir des crèmes pour le corps parfumées à la rose. J'ai testé à l'occasion un mix d'hydrolats (ajoutés à chaud comme à froid), de teinture, et, dans le fond, très peu d'HE de rose, et ça a marché. Il est vrai que je disposais d'un hydrolat de rose (hélàs terminé) acheté en Egypte au parfum renversant.
J'ai refait de cette crème pour une adepte des roses, mais comme l'hydrolat a changé, je trouve le résultat légèrement plus fumé ( l'hydrolat de mastic occupe d'avantage le terrain ).
C'est une formule "one pot" à l'olivem, très facile à réaliser, avec une phase huileuse pas trop mini, car je voulais une crème nourrissante spécial hiver. J'ai choisi en majorité des huiles "fines" (jojoba, noix d'Amazonie, coco fractionnée).
Elle a l'apparence d'une crème anglaise à la vanille
Phase huileuse
8g huile de jojoba
11g huile de noix de coco fractionnée
9g huile de noix d'Amazonie
4g huile d'argan
4 g de macérat huileux de tepezcohuite* ( macérat à l'odeur très douce)
5g olivem 1000
10gtes vit E
Phase aqueuse
21g hydrolat de rose (Akamuti)
10g hydrolat de cassis (Essensiagua)
6 g hydrolat de mastic grec
5g teinture alcoolique de ginseng avec hydrolat de rose** (très parfumée)
une pincée d'urucum***
Troisième phase
3g fucogel
2g aloe concentréX40
15gtes elixir calling all angels
5gtes elixir d'émeraude****
15gtes natragard
10 gtes mélange CO2 (souci-rose musquée-argousier)
1Ogtes HE rose bulgare diluée à 5% (Akamuti)
30g hydrolat de rose
6g hydrolat de mastic
4g hydrolat de cassis
Chauffer les deux premières phases dans un même bécher au bain marie. Remuer pour bien dissoudre l'olivem, puis mixer dans un bain marie froid; laisser un peu prendre en touillant à la spatule.
Ajouter la troisième phase, touiller à la spatule, mixer, arréter quand la teinte est vraiment homogène. Mettre en pots stérilisés.
L'urucum fait de minuscules points que je trouve jolis. Le cassis apporte une note fruitée à la rose, et le mastic un peu de mystère fumé. C'est une crème à la fois fine et onctueuse, parfumée d'abord par les hydrolats et la teinture (C'est identifiable au nez). On peut la diluer encore plus en troisième phase, mais l'effet hydratant en sera diminué.
*Macérat de tepezcohuite
Le tepezcohuite est une plante d'Amérique centrale aux propriétés très réparatrices pour la peau. Voir l'article de Bluetansy assorti de commentaires sur son blog consacré aux huiles infusées. On le trouve vendu en poudre très fine (Aroma zone). Quand on le prépare en macérat, l'huile de macération prend un ton rouge très sombre dû aux micro particules en suspension. Après filtration, l'huile semble garder cette couleur. Mais en attendant quelques jours, elle va se déposer au fond du récipient et former une substance quasi gélatineuse qui ne bouge pas quand on verse. C'est la raison pour laquelle je laisse le flacon en état sans retransvaser, d'autant que j'en utilise beaucoup, que je le conserve au froid, et qu'il n'a pas le temps de s'oxyder. Sinon, mieux vaudrait quand même transvaser.
Sur la photo, j'ai incliné la bouteille pour montrer le le fond ne bouge pas.
10g de poudre de tepezcohuite (Aroma Zone)
100ml d'huile de tournesol bio oléique. (Biofritol, Emile Noël)
anti oxydant (10 gouttes vit E naturelle ou 0,5% Aox cos
Biofritol est une huile spéciale fritures, bio, pressée à froid et dont on a ôté (à la vapeur d'eau) les molécules les plus oxydables, ce qui la rend mieux résistante à la température. J'ai remarqué que les macérats sur base d'huile de tournesol conservaient bien les parfums et je suis ravie d'avoir pu trouver une huile plus stable.
Quand je prépare des macérats, j'en mets en train deux ou trois en même temps car l'opération demande de la patience. Et quand on en a pour un bocal, on en a aussi pour trois. Pourquoi? Parce que je laisse les macérats dans un bain marie pendant deux-trois heures. J'essaie de les maintenir très chaud mais sans ebullition (plus facile à faire sur une plaque électrique, or à Paris, la cuisinière fonctionne au gaz) . Je touille très régulièrement le contenu de chaque bocal avec une baguette de porcelaine en appuyant un peu quand il s'agit de feuilles ou de pétales.
Puis je filtre au dessus d'un petit bécher muni d'un bec verseur pour transvaser ensuite plus facilement dans des petits flacons de verre teinté passés à l'alcool.
Pour filtrer j'utilise, pour les poudres et les petites fleurs (matricaire), une étamine de coton très fine, bouillie, séchée et repassée au préalable. Pour des feuilles ou des fleurs sans trop de débris fins, un filtre à café avec résille très fine de plastique suffit. Je peux filtrer deux fois.
** Teinture alcoolique de ginseng sur hydrolat de rose
Si vous trouvez des racines séchées de ginseng (en herboristerie. Attention à ne pas acheter n'importe quoi. Mes racines qui ont plus de dix ans avaient été trouvées au marché à Séoul, en Corée. L'étal m'avait été indiqué par une Coréenne amatrice d'ingrédients naturels promettant éternelle jeunesse. On trouve facilement de la poudre de ginseng bio) je conseille vraiment de faire cette teinture, dont j'avais déjà parlé ici, car elle dégage un merveilleux parfum qui tient bien. Depuis des essais au Magimix qui avaient failli lui être fatal, j'ai trouvé une technique toute simple pour fractionner les racines: le marteau. Je pose la racine sur un torchon propre, je replie le tissu pour la protéger, et je tape sur la bosse avec le marteau, pas trop fort quand même.
***Poudre d'urucum
On en trouve facilement. Comme les Indiens d'Amazonie s'en badigeonnent le visage directement en protection solaire, j'ai trouvé amusant de le laisser simplement en poudre dans la crème. Il a des propriétés anti oxydantes et protectrices.
**** Elixir d'émeraude (Andréas Korte)
Une nouvelle acquisition pour (me) faire réver. Parmi toutes ses propriétés mirobolantes, cet élixir aurait le pouvoir de "régénèrer la peau, de rajeunir le caractère, et de créer un climat d'harmonie autour de soi". On en boirait donc au goulot…
Les substitutions possibles
*On peut remplacer les hydrolats de la phase aqueuse… par de l'eau minérale ou de source pour économiser.
*On peut changer le coco fractionné et la noix d'Amazonie pour d'autres huiles "légères": noyaux d'abricot, de pèche, baobab ou jojoba pur, etc.
*Le macérat de calendula peut se substituer à celui de tepezcohuite, mais il est moins parfumé. Peut être préférer le macérat de lavande.
*La teinture de ginseng peut céder la place à une teinture de rose, facile à réaliser et très parfumée.
*Pour les hydrolats, c'est au choix. Si on cherche une combinaison olfactive agréable, on pourra aussi piocher dans verveine, fleurs d'oranger, epicea, sapins … parmi les plus agréablement odorants.
*Si on a ni fucogel ni aloe concentré, on peut mettre l'équivalent en gel d'aloe.
*Les HE, c'est selon ses goûts et le contenu des placards.
*L'olivem me semble l'idéal pour cette recette avec ces proportions. Si on choisit un autre émulsifiant, peut être faudra -t il modifier les dosages.
33 commentaires -
Par venezia le 22 Janvier 2009 à 23:06
Je fabrique régulièrement des laits pour le corps aux propriétés anti inflammatoires à usage personnel. Il y a notamment une formule que j'ai baptisée "aux quatre hydrolats", et que je pratique de temps en temps. Elle nécessite pas mal d'ingrédients, et je n'ai pas toujours le courage de sortir tous les flacons pour en préparer. Elle est réalisée avec de la cire émulsifiante végétale. J'en avais fait avant les dernières vacances d'été, mais comme je trouvais le résultat un peu trop dense, j'ai laissé le flacon au frigo. Il était bien conservé au natragard.
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J'ai décidé de "rallonger" ce lait deux ou trois mois plus tard. Je lui ai rajouté des hydrolats, des HE et un souçon de simulgel (un émulsifiant doux mais synthétique que j'emploie pour faire des émulsions à froid. Il donne une texture gélifiée très légère).
- Première surprise, j'ai obtenu une émulsion excessivement confortable dont la texture s'apparente presque à celles des crèmes à l'olivem.
- Deuxième surprise, encore plus grande: son pouvoir anti inflammatoire en est sorti décuplé. Mais je ne m'en suis pas vraiment rendue compte tout de suite.
J'en ai offert à Michèle pour qu'elle teste, donné des pots à d'autres, j'en avais un peu conservé au froid … et oublié l'histoire.
Or un jour Michèle m'explique qu'elle a obtenu un apaisement d'une efficacité quasi foudroyante sur des douleurs articulaires -d'origine complexe… - avec ce lait. Comme j'ai toujours plein de produits pour le corps à essayer ( productions personnelles et celles des copines tambouilleuses… ) j'avais un peu oublié le flacon. J'ai ressorti du frigo ce qui restait, j'en ai mis un soupçon de côté pour tester plus sérieusemeent à mon tour et confié le fond de la bouteille à Michèle. Même constat des deux côtés (du sien et du mien), ça marche du feu de Dieu, surtout quand il ya une composante psy dans l'origine de la douleur.
J'ai donc voulu refaire ce lait.
Quand j'ai relu la formule à rallonge que j'avais heureusement notée, j' en ai presque baissé les bras: ça m'a semblé quasi impossible à reproduire tant il y avait d'ingrédients (dont certains hydrolats, au stock épuisé depuis dans mes réserves ).
Je m'y suis quand même attelée en conservant les deux étapes:
- une première émulsion à la cire émulsiifante
-un ajout d'hydrolats à froid lié au simulgel.
… et j'ai simplifié un peu la liste des ingrédients.
Testée à son tour, cette émulsion s'avère d'une efficacité anti-bobo (plutôt d'origine musculaire ou articulaire, et, je le répète, avec une composante psy) surprenante, je l'ai donc baptisée le lait magique.
J'ai beaucoup hésité avant de publier la recette car même si elle est simple, elle nécessite de nombreux ingrédients, ce qui va à l'encontre de mon souci de minimalisme. Je n'incite d'ailleurs pas spécialement à la refaire…
Mais elle m'a semblée très intéressante pour montrer qu'il y a une vraie dimension énergétique liée à l'usage des huiles essentielles mais aussi des hydrolats, dont l'efficacité thérapeutique est souvent mise en doute.
Mon idée ici est d'inciter à une exploration plus poussée de l'usage des hydrolats, en synergie (avec d'autres hydrolats, des teintures, des HE) , et surtout à froid. Je l'ai classée dans la rubrique "green cosmétique". En raison de son action anti douleur, elle aurait pu aussi figurer dans "aux petits soins".
Lait magique de Noël aux hydrolats
1. Phase huileuse
5g huile de moringa
6g huile de jojoba
10g huile macérée de rose
10g beurre d'avocat
10g cire emulsifiante 2 (AZ)
4g acide stéarique
10gtes vit E
2. Phase aqueuse
4g teinture d'encens maison
6g teinture de rose-ginseng maison
4g glycérine végétale
20g hydrolat de lavandin (Michèle)
21g hydrolat d'ylang (Bio mada)
20g hydrolat de menthe douce (Essenciagua)
Faire chauffer les récipients renfermant ces deux phases dans un même bain marie.
Mélanger les deux phases au mixer plongeant après avoir légèrement laissé refroidir. L'émulsion épaissit au repos, touiller au fouet magique pour fignoler la texture et accélérer le tiédissement
3.Troisième phase: les ajouts d'hydrolats à froid
(Après avoir mis à tiédir au bain marie si les produits sortent du frigo), mélanger dans un bécher:
20g d'aloe liquide concentré (X40)
20g hydrolat d'ylang
30g hydrolat de camomille romaine (Essenciagua)
75g hydrolat de rose (rapporté d'Egypte)
40g hydrolat menthe poivrée (Essenciagua)
40g hydrolat mastic (rapporté de Grèce)
… et ajouter en deux fois dans l'émulsion en fouettant
4. Quatrième phase: les "bottes secrètes"
2g simulgel
9g soothex (puissant anti inflammatoire à base d'extrait d'encens)
Incorporer le soothex, puis le simulgel, mélanger au mixer
5. Cinquième phase : les huiles essentielles, extraits CO2, le conservateur
30gtes natragard
16gtes HE rose otto diliuée (Akamuti)
10gtesHE rose bulgare (Primavera life)
20gtes HE géranium distillé sur rose (Lotus aromatics)
30gtes HE lavande officinale (sanoflore)
30gtes HE santal ouvea (Catherine)
20gtes extrait co2 camomille matricaire (aromantic)
30gtes HE camomille romaine diluée (Neoils)
20gtes extrait CO2 carotte (Bilby)
Mixer au fouet à main, puis terminer avec le mixer pour bien tout mélanger. La texture est légèrement gélifiée, le lait très frais à passer est très vite absorbé. Il hydrate bien sûr sans souci et son parfum léger se révèle peu à peu dans la journée, comme s'il se deshabillait en laissant une note après chaque peau ôtée…
L'idéal serait bien sûr de réaliser quelques jours à l'avance le mélange des huiles essentielles pour affiner le parfum de la composition…
Quand je fais des préparations complexes avec beaucoup d'ingrédients, j'essaie toujours d'introduire en dernier une substance très colorante (ici l'extrait CO2 de carotte) . L'homogénéité de la couleur me permet de vérifier que le mélange a été bien finalisé.
Pour les curieuses: dans la formule initiale, il y avait aussi des HE d'encens, de vetyver, de patchouli et du CO2 d'amaranthe.
NB: Certains ingrédients aux propriétés thérapeutiques ont aussi une action non négligeable sur le psychisme:
-l'encens (dans le soothex et la teinture)
-les camomilles (en hydrolat, CO2 et huile essentielle)
La rose (très apaisante) est présente:
-en macérat huileux
-en teinture
-en hydrolat
-en huiles essentielles pure, diluée, en codistillation avec du géranium
Je trouve qu'un même ingrédient décliné sous plusieurs formes voit souvent sa puissance magnifiée.
35 commentaires -
Par venezia le 28 Septembre 2008 à 14:33
J'ai fait il y a peu un lait à la rose pour le corps selon une formule de Donna Maria, particulièrement agréable; pour une fois, je n'ai presque rien changé à cette recette que je vous recommande vivement. J'ai juste ajouté un peu de colorant, des HE en parfum et un conservateur, car c'était pour offrir. J'ai utilisé l'émulsifiant végétal de Bilby (du cetearyl gucoside). La recette de Donna Maria promet une crème… j'ai obtenu un lait, ce qui m'arrangeait bien. J'ai utilisé par choix un fouet à capuccino et non un mixer comme elle le préconise, espérant justement obtenir une texture fluide.
Je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de faire une comparaison de textures, en substituant l'olivem à l'émulsifiant initial. Par ailleurs j'ai repris les ingrédients parfumés de la crème shrekienne, pour comprendre d'où venait exactement la singularité de l'assemblage odorant.
Lait à la rose
Phase aqueuse
60g hydrolat rose de Provins
20g hydrolat rose centifolia
1g acide citrique
Les trois dilués ensemble et mis à chauffer 10mn au bain marie. Y ajouter 3gtes de jus de betterave bio. Ce jus est très épais, je le dilue dans de la teinture, ici, dans 10gtes de teinture de roses centifolia.
Phase huileuse
3g acide stéarique
3g cire émulsifiante (cétéaryl glucoside)
4g huile de coco indienne
3g beurre karité
4g huile de jojoba
1g cire de rose (prélevée… à l'épluche-légume)
Faire fondre la phase huileuse, puis mixer les deux phases au fouet à capuccino. (Le mien, électrique, est assez puissant).
Troisième phase
10gtes He de rose bulgare diluée à 5%
2gtes He rose indienne
16gtes conservateur (natragard)
On obtient une texture très fluide, qui épaissit peu à l'usage. Malheureusement, il ne m'en reste plus assez pour afficher une photo.
Le lait shrekien, au vert pétant un peu adouci par l'extrait CO2 de camomille.
Lait shrekien au vétyver
Phase aqueuse
80g hydrolat de vetyver ( au parfum très discret)
1g acide citrique
moins d'un g de poudre de chlorophylle
Laisser 10mn au bain marie très doux, en touillant régulièrement
Phase huileuse
3g acide stéarique
2g olivem 1000
4g huile de coco
3g beurre karité
4g huile jojoba
1g cire tubéreuse semi-liquide
Troisième phase
20ghydrolat de vetyver
5gtes extrait CO2 camomille
25gtes HE vetyver
3gtes HE vetyver co-distillé avec du white ginger lily (c’est ça le parfum caractéristique)
16gtes conservateur (natragard)
J'ai donc diminué de 1g la quantité d'émulsifiant et j'ai bien fait car l'émulsion a pris très vite en crème. J'ai attendu un peu le refoidissement et vers 40°, j'ai ajouté 20g d'hydrolat de vetyver pour obtenir une texture quasi-lait, néanmoins un peu moins fluide que le lait à la rose, comme on le voit sur la photo ci dessous. Sur la peau, ça me semble juste un peu plus glissant.
A gauche, le lait à la rose, à droite, celui au vetyver, plus épais
Conclusion: pour une texture très fluide, la première formule me semble parfaite. Pour un lait un peu plus épais mais plus glissant: on choisit la deuxième.
NB parfum
Image tirée de l'un de mes sites botaniques favoris: Flowers of India
*L'arme fleurie la plus puissante n'est pas celle que je pensais, la tubéreuse, mais le white ginger lily, pourtant présent uniquement en co-distillation et incorporé à un dosage modeste. C'est un vrai bazooka qui bombarde de la fleur blanche à plein nez…
*Liens sur le white ginger lily (Hedychium coronarium, gingembre papillon):
-wikipedia (en anglais) ici
-bonne nouvelle, le gingembre papillon peut pousser sous nos latitudes.Voir ici
*Bio mada propose en huile essentielle une distillation de feuilles d'une des variétés malgaches. Le parfum est très différent de celui des fleurs.
28 commentaires -
Par venezia le 26 Septembre 2008 à 21:06C'est une crème shrekienne car elle est d'un vert pétant, ce que je voulais, pour rappeler l'idée du vert véhiculée par le vetyver, qui porte la couleur dans son nom.
Cet été, je me suis amusée à fabriquer plein de lotions bi-phasées pour le corps. Quand l'automne fût venu, la cigale a voulu un lait de peau plus ferme… et, sur une idée très inspirante de Michèle l'inspirée, grâce à un merveilleux émulsifiant, toutes ces lotions estivales se sont métamorphosées en crèmes corporelles, veloutées à souhait. Tout étant distribué ou utilisé, il fallait que je reconstitue le stock. Une amie chère souhaitant "quelque chose au vetyver", je me suis lancée.
C'est une préparation "one pot," très facile à faire. Ce n'est pas parce que j'intègre parfois des ingrédients sophistiqués qu'il faut se lamenter… On peut simplifier à son goût… Ce type de crème est inratable.
L'émulsifiant: l'olivem 1000, dérivé de l'olive comme son nom l'indique est très facilement toléré; il donne un résultat velouté à souhait, et a également un effet épaississant.
Phase huileuse
Ce été, j'ai compté des phases huileuses à 40% pour obtenir un bi-phasé confortable. Là, j'ai diminué, mais pas trop. Les proportions: environ 2 parts de phase huileuse pour 3 de phase aqueuse. J'ai donc choisi des huiles "légères" pour avoir une texture aérée et fondante, et peu parfumée pour laisser s'épanouir tubéreuse et vetyver. On peut aussi utiliser de l'huile de noyaux d'abricot, de baobab, de jojoba, etc. La cire liquide est fabriquée à partir d'une cire florale, selon les indications de ce site. Il suffit de diluer peu à peu dans un flacon placé dans une casserole d'eau très chaude, de la cire et des huiles. J'ai beaucoup dosé pour obtenir un résultat très parfumé. La cire liquide ne l'est qu'à moitié; elle a une consistance un peu plus molle que de la pâte à modeler. Ça m'a intéressé de mélanger des huiles essentielles à un ingrédient lui aussi très parfumé, mais sous une autre forme.
Cire liquide de tubéreuse
6g cire de tubéreuse
11g huile inca sinshi
21g huile de coco fractionnée
4gtes anti ox
Phase aqueuse
Pour mes bi phasés d'été, j'avais employé des hydrolats; je les ai donc chauffés, -ce qui a limité les bénéfices que l'on peut en attendre-, quand j'ai intégré l'émulsifiant pour les métamorphoser en crèmes. Là, j'ai préféré choisir de l'eau de glacier dans laquelle j'ai dilué au préalable de la poudre de chlorophylle pour obtenir un vert très soutenu. J'aime bien utiliser des teintures alcooliques à petites doses dans les produits pour le corps car l'alcool apporte un petit effet frais; ce n'est pas bien méchant car une partie de l'alcool s'évapore en chauffant.Les teintures sont faciles à préparer donc très bonnes pour l'ego car on les rate rarement…et elles vieillissent bien.
Troisième phase
Le silk gel veloute beaucoup la texture, il fait partie de mes "petits plus" préférés. Quand je regarde des sites d'ingrédients anglais ou américains, plus tentants les uns que les autres, je résiste (ou au moins j'essaie). Mais le silk gel est vraiment intéressant, tout comme l'aloes que j'intègre (sous forme concentrée) dans presque tous mes produits pour le corps pour ses effets apaisants ( Si on n'a pas d'aloe concentré, on prend du gel d'aloes, qui donne de la texture). Si on n'a pas de silk gel… on s'en passe et on le remplace par du gel d'aloes. Das un bi-phasé classique, pas besoin de conservateur puisque l'huile qui reste en surface dans le flacon préserve la phase aqueuse. Das une crème, tout est mélangé et il n'y a plus de protection. J'ai donc conservé.
Le parfum
La tubéreuse étant aussi voluptueuse qu'impérieuse, elle tient tête au vetyver. Avec cet affrontement de géants parfumés, j'ai glissé prudemment de la camomille en pacificatrice…
Crème shrekienne pour le corps tubéreuse-vétyver
Phase huileuse
30g huile de coco fractionnée (inodore, très légère et stable)
10g huile de pépins de melon du Kalahari (anti peau sèche)
20g huile de Noix d’Amazonie (très légère également, à peine un petit nez d'amande)
4g cire liquide de tubéreuse
10gtes anti ox
9g olivem 1000
Phase aqueuse
90 g eau de glacier
10g silicium organique (pour le glissant)
5g teinture de rosa centifolia (de Michèle)
5g teinture de pivoine (de Bluetansy)
2g poudre de chlorophylle
Mettre les deux phases avec l'olivem dans un récipient stérilisé au bain marie. Touiller de temps en temps jusqu'à dissolution de l'émulsifiant. Eteindre, sortir le récipient et fouetter le mélange au fouet à cappucino. Ne pas fouetter jusqu'à l'épaissement. Ça se fait tout seul, il suffit d'attendre en remuant à la spatule de temps en temps. Compter cinq à dix minutes.
Rajouter les ingrédients de la troisième phase à froid, en remuant vivement entre chaque ajout. On peut donner un petit coup de fouet final.
Troisième phase
6g d'aloe concentré
3g silk gel
40gtes HE de vetyver
10gtes HE vetyver co-distillé avec une plante indienne le white ginger lily
15gtes camomille romaine diluée
19gtes extrait CO2 matricaire
16gtes conservateur (géogard).
On obtient une crème très parfumée (j'insiste sur le très), qui… ne colore pas la peau en vert, ne laisse pas de traces blanches et veloute vraiment l'épiderme. Je prévois de nouveaux essais tant j'en suis contente.
Les bi-phasés
Le délicieux bi-phasé d'été de Michèle ici, sur le blog collectif Potions et Chaudron.
Sur son blog, Lunemalo avait donné également d'exquises recettes de biphasés ici
Je prépare souvent des lotions bi-phasées très douces pour les bébés.
44 commentaires -
Par venezia le 8 Juin 2008 à 09:43En cosmétique maison, (comme dans la vie, si on a un tempérament optimiste… ) on a toujours l'impression que la dernière recette ou la plus nouvelle réalisation est la meilleure… sinon à quoi ça servirait de se casser la tête à gamberger sur d'autres formules?
Pourtant, quand je me suis amusée à parcourir la rubrique green cosmétique de ce blog et quand j'ai aussi consulté tout ce que j'ai fait, noté consciencieusement depuis plus de trois ans sans forcement publier (avant 2005, si je bricolais déjà un peu, je ne consignais rien), j'ai réalisé effectivement que si je préférais souvent mes réalisations récentes:
-certains produits n'ont été qu'un "one shot", parce qu'ensuite j'ai trouvé mieux ou parce que ma peau n'en a pas supporté à l'usage
-quelques recettes, assez "anciennes", continuent de m'inspirer. Et je les refais, avec ou sans variante.
Voici donc un récapituatif de ce que je garde en cinq étapes, -avec, à l'occasion, des variantes ou des recettes inédites-.
1. Produits corps
2. Mains et pieds
3. Cheveux
4. Visage
5. Quelques formules plus thérapeutiques
Produits corps
1. Beurres meringués
Comme beaucoup de touilleuses maison, j'ai adoré fabriquer des baumes meringue et fouettés à la texture si agréable et parfumés à souhait. C'est Michèle qui avait brillamment lancé la mode sur le forum des plaisirs, (recette sur Potions et chaudron). Pourtant j'ai quasiment laissé tomber ces crèmes, car elles m'ont desséché la peau à l'usage. Je garde néanmoins une formule:
Crème soufflée anti inflammatoire et circulatoire pour les jambes
8g gel d'aloe
1g aloe concentré
40g huile coco
65g beurre karité
76g macérat de pétales de rose et de gousses de vanille dans de l'huile d'olive bio
15g huile de moringa,
10g huile de chaulmoogra
11g huile de tamanu
20 gouttes anti oxydant
1/2 cuillérée café de glycérine
20g amidon de riz pharmaceutique
En gouttes:
20 gouttes extrait de pépins de pamplemousse
30 gouttes extraits CO2 cassis
30 gouttes extrait CO2 de camomille allemande
30 gouttes extraitCO2 Carotte
20 gouttes extrait CO2 calendula
60gouttes HE cyprès (cupressus sempervirens)
8 gouttes HE poivre noir
(226g de produit environ).
Utiliser la méthode des crèmes meringue, que je mets simplement en lien car elle a été expliquée un peu partout.
2. Fondants poudrés
C'est Réo qui avait lancé l'idée excitante de ces fondants que l'on passe sous la douche sur peau mouillée et qui, au contact de l'eau, se transforment en lait en laissant l'épiderme tout doux. Son ingrédient magique: la cire émusifiante. Très vite, en raison de mon penchant personnel pour les textures poudrées et de mon peu d'attirance pour cet ingrédient (chacun ses manies… ), j'ai cherché d'autres combinaisons jusqu'à obtenir cette formule que j'ai refaite une douzaine de fois au moins, car j'offre souvent des fondants.
Formule de base pour 4 à 6 fondants poudrés de la taille d'une petite savonnette
75g beurre de cacao,
15g beurre de karité
45g argile blanche
66g amidon de riz pharmaceutique
9g bicarbonate de soude
20 gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse
+ huiles essentielles et/ou extraits CO2.
Avec trois associations pour les parfumer:
-50 gouttes d'huile essentielle de lavande vraie ou matherone+20 gouttes d'extrait de vanille+10 gouttes d'huile essentielle de muscade.
-50gtes He lavande vraie ou matherone +20 gouttes extrait CO2 calendula+ 10 gouttes HE orange sanguine (plutôt pour l'hiver, en raison de la présence d'HE d'orange, photosensibilisante. Même si on rince, je reste prudente).
-50 gouttes HE lavande officinale+ 20gouttes HE camomille du cap
Doser les poudres dans un saladier en inox ou en pyrex, peser et couper les beurres en morceaux pour faciliter leur fonte. Mettre le tout au bain marie. Touiller d’abord avec une baguette (c’est plus facile) puis avec une spatule en silicone. Le mélange s'amalgame lentement. On obtient au bout d'un moment-de pas être pressée, compter au moins 10mn- une belle matière très crémeuse. Laisser un peu refroidir, ajouter les huiles essentielles, verser dans un moule en silicone (j'utilise des moules à gateau) en s’aidant de la spatule. Poser délicatement le moule sur un plateau pour le transporter jusqu'au frigo, ce qui évite les catastrophes. Laisser au fais jusqu'à la prise (une heure à peine), puis démouler. Je laisse sécher à l'air libre au moins une semaine (voire deux) avant d'offrir; Et je recommande de laisser sécher les fondants entre chaque emploi. C'est super pour les vacances ou quand on n'a jamais le temps de se crèmer la peau.
J'ai d'autres expérimentations en cours en incorporant de la crème de coco (creamed coconut).
3. Gels
J'apprécie beaucoup les gels pour leur légèreté, surtout en été, même s'ils sont assez peu hydratants. J'indique en lien les deux formules que j'ai déjà données sur ce blog et que j'aime beaucoup.
-gelée pailletée pour le corps rose-encens-chocolat
-gel pour les jambes menthe-mastic
4. Laits pour le corps
J'en fabrique à tour de bras. Mes trois préférés:
-lait pour le corps très réparateur aux quatre hydrolats (variation sur une formule de Michèle)
-lait aux agrumes
-lait au gel d'aloes, mon chouchou du moment que je ne cesse de décliner. Il est sans cire émulsifiante, mais tient très bien et j'aime énormément son toucher comme son efficacité. Deux de mes variations récentes:
Lait des rois mages à la myrrhe à l'encens et à l'aloes
170g gel d'aloe à boire
4g de subsitut végétal de lanoline
52g huile coco
10g acide stéarique
4g cire abeille
10gtes anti ox
30g huile de sésame
5g huile d'andiroba,
10g huile de calophylle
10g huile d'amandons pruneaux
4g macérat huileux de tilleul
8g huile d'aguaje
5g huile colorée au rocou
15g soothex (anti inflammatoire, exait d'encens)
4g silk gel
30 gouttes extrait pépins de pamplemousse
50gtes He ylang ylang
5gtes He rose de Bulgarie diluée (à 5%)
10gtes He patchouli
10gtes elixir de chrysoprase
5gtes extrait CO2 carotte
10gtes He nard
10gtes He myrrhe
15gtes HE santal blanc
3gtes He girofle.
préparé en quantité à l'occasion d'une rencontre savonnesque avec des filles de toutes les couleurs
Lait au cupuaçu et à l'andiroba
85g gel d'aloe à boire
une cuilérée à café de substitut de lanoline (difficile à peser, en raison de sa viscosité)
27g huile de coco
2g acide stéarique
3g beurre de cupuaçu
2g cire abeille en feuilles
5gtes anti oxydant
30g huile de sésame
10g huile d'andiroba
10g macérat huileux de rose
5g huile d'aguaje
5g huile d'amandons de pruneaux
15gtes EPP
7g soothex
2g silk gel
30gtes HE de rose bulgare diluée à 5%
20gtes HE encens (boswellia sacra)
3 gtes He rose (damascena indienne)
5gtes absolue de rose (damascena)
10gtes HE myrrhe
5gtes elixir calling all angels
10gtes extrait CO2 cassis
30gtes mélange d'extraits CO2 (argousier-rose musquée-souci)
Le plus fluide de la série car j'ai diminué au minimum la quantité d'acide stéarique pour introduire du cupuaçu aux vertus émulsifantes et réparatrices. Dans cette formule, j'ai corsé la quantité d'huile d'andiroba, très anti inflammatoire. Mais 10g, c'est limite en raison de la puissance de son odeur. La prochaine fois, je réduis la dose.
Pour le mode d'emploi: Si on utilise du gel d'aloes cosmétique, plus visqueux que le gel à boire, l'émulsion prend les yeux fermés. Si on utilise le gel à boire, bien plus fluide, le point capital est de laisser refroidir la phase huileuse (sans qu'elle ne fige cependant) avant de l'incorporer au mixer à la phase aqueuse (froide), sinon, ça a du mal à demarrer. Si ça ne prend pas tout de suite, passer un peu au fouet à main ou à capuccino, laisser reposer, et poursuivre à nouveau avec le mixer. Ça prend alors magnifiquement.
5. Déodorant
Même si j'utilise désormais le système grattounette pour les aisselles, j'emporte toujours un peu de ce déodorant maison en voyage, au cas où et comme je trouve son odeur délicieuse, je peux aussi l'utiliser en parfum…
Déo patchouli-vetyver-santal
(version améliorée de ce déo)
l50ml hydrolat de rose
50ml hydrolat de menthe poivrée
160 gouttes de Solubol
15 gouttes HE santal (santalum album)
10 gouttes HE patchouli
5 gouttes HE petit grain citronnier
8 gouttes HE vetyver
Diluer les huiles essentielles dans le solubol. On obtient un liquide lacté très odorant à verser dans le mélange d'hydrolats. Conditionner en vaporisateur.
edit: j'avais oublié le cérat pour le buste rose-paquerette que je trouve si agréable à utiliser…
22 commentaires -
Par venezia le 27 Janvier 2008 à 09:00
Michèle m'avait offert l'été dernier une crème pour le corps dont elle a mis la formule sur Potions et chaudron. Elle a eu l'effet inattendu, outre le délicieux confort cosmétique qu'elle procurait, de guérir sur une jambe une plaque d'eczéma des plus récalcitrantes (aux ordonnances de deux dermato et à la cortisone). Je l'indique ici car cette formule fait partie de mes favorites et je m'en suis inspirée à plusieurs reprises, en la modifiant bien sûr.
L'hydratant poivré amazonien de Michèle
- Phase grasse
10% beurre de coco bio
4% squalane d'olive
3.5% alcool cétéarylique
3% huile d'andiroba
2% beurre de karité
1.5% cétéaryl glucose (végétal de Bilby)
0.1% anti-oxydant aox-cos (pour protéger les HV avant le chauffage)
- Phase aqueuse
54.7 eau de source
10% silicium organique (Bilby)
3% glycérine végétale
1% allantoïne
0.3% benzoate de sodium
0.2% gomme xanthane
- Troisième phase
2% aloe vera conc. x40
1% NFF
1% mixed tocopherol (pour un effet anti-oxydant sur la peau)
1% sea silk
1% HE (poivre noir, orange douce, lavande off., ylang extra, patchouli)
0.5% arrow root
0.2% EPP concentré (Bilby)Acide lactique pour ajuster le pH.
Mon interprétation favorite:
Lait réparateur pour le corps aux quatre hydrolats
(Pour 400g de produit fini environ)
-Phase huileuse
40g beurre cacao
9g squalane
9g huile inca inchi
8g alcool cetylique
4 g acide stéarique
12g cétéaryl glucoside
2g amidon de riz
40gouttes antiox
-Phase aqueuse
45g hydrolat ylang
45g hydrolat achillée
45g hydrolat lavande
45g hydrolat sauge sclarée
40g silicium organique
12g glycérine
2 g allantoine
4g Teinture Mère de rosa damascena
0,8g gomme xanthane
-3° phase
8g aloe concentré
4g NFF
40 gouttes EPP
10 gouttes elixir calling all angels
8g huile d'andiroba
6g huile d'inca inchi
20 gtes HE (huile essentielle) poivre noir
5gtes HE girofle
90gtes HE ylang ylang
10 gtes HE géranium bourbon
15 gtes HE néroli
40 gtes extrait CO2 calendula
40gtes macération de rocou dans jojoba, un cadeau de Michèle que j'utilise pour sa couleur et son pouvoir anti oxydant.
Mes variations par rapport à la recette initiale
*J'ai incorporé l'huile d'andiroba (et un supplément d'huile d'inca inchi) en troisième phase, sans chauffer donc, pour renforcer leurs propriétés curatives.
*J'ai fait un cocktail d'hydrolats anti inflammatoires et/ou apaisants. (Même si l'émulsion finale se fait à chaud, j'espère qu'ils n'ont pas perdu toutes leurs propriétés).
*Je n'ai pas mis de karité pour pouvoir ajouter d'autres huiles
*j'ai préféré ajouter l'amidon en phase huileuse comme je le fais toujours (au fond du récipient, beurre et huiles par dessus). Je trouve que de cette manière, il s'incorpore très bien.
*Comme j'ai de l'alcool cétylique et non cetearylique, j'ai rajouté de l'acide stéarique.
*J'ai également ajouté:
-de l'extrait CO2 de calendula
-de la teinture mère de rosa damascena
-de l'elixir calling all angels, trois éléments apaisants à titre matériel… ou spirituel
-et j'ai bien sûr choisi les HE pour des raisons à la fois thérapeutiques et olfactives.
*Enfin, j'utilise le pépin de pamplemousse comme conservateur.
Ce lait fabriqué depuis plus de trois mois n'a pas bronché (j'avais conservé ce qui me restait au froid). Je viens de ressortir le dernier tube pour soigner la plaque d'eczema qui a réapparue (après immersion dans un bain de pétales de rose … non bio, histoire insolite un peu compliquée à détailler ici… et dont je montrerai seulement une photo).
C'est d'ailleurs en constatant à nouveau l'efficacité de ce lait que j'ai décidé d'indiquer sa formule: la plaque s'est déjà presque résorbée. Je suppose que son succès est lié à la conjugaison de nombreux ingrédients à visée anti inflammatoire ou réparatrice comme l'huile d'andiroba, l'allantoine, le silicium, l'extrait de calendula, etc.
Donc, une fois de plus, un grand merci Michèle, initiatrice de la formule.
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