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Par venezia le 6 Juin 2007 à 20:10
Ça tangue…
et ça swingue…
(Toiles peintes rue Quentin Bauchart, à Paris)
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Par venezia le 6 Juin 2007 à 09:52
J'avais découvert dans Tout cru de Valérie et Emmanuel Cupillard (ed. de la Plage), petit livre exquis dont j'ai parlé par ailleurs, une recette qui me faisait réver: celle de la crème glacée à la framboise, où c'est de la banane congelée coupée en fines rondelles qui fait le liant sans laisser son parfum…
Il faut juste un mixer, des bananes et des framboises.
Comme je fais une consommation frénétique de framboises, en jus, au petit déjeuner, c'est le côté bananesque, si je puis dire, de cette recette qui a retenu mon attention.
Ayant fait récemment l'acquisition d'un petit mixer (que j'utilise aussi pour obtenir des purées d'oléagineux) j'ai pu tenter l'expérience - à ma façon bien sûr- et je n'ai qu'une envie: recommencer car le résultat est divin. On obtient une vraie crème glacée, au sens littéral de l'expression car la banane est la magicienne des belles textures.
Crème glacée coco-banane
Pour une personne et demi (une gourmande et un qui ne veut soit-disant que goûter…)
-Une banane coupée en rondelles très fines, disposées sur une feuille de papier sulfurisé au congélateur, pendant quatre à cinq heures
-Une cuillérée à café de sucre roux
-Trois (à quatre) cuillérées à soupe de lait de coco très froid, juste sorti du réfrigérateur
Après leur prise au froid, décoller les tranches de banane du papier, les mettre dans le bol du mixer en compagnie du lait de coco et du sucre. Mixer. Très vite, une crème moelleuse se forme. Elle a l'aspect et la consistance des glaces onctueuses, dites à l'italienne.
C'est tout… et c'est à tomber de gourmandise…
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Par venezia le 24 Mai 2007 à 12:21
En Grèce, il existe une friandise qui se consomme encore dans les vieux cafés traditionnels et que l'on appelle sous-marin (ipovrichio), un nom que me ravit. Elle est constituée d'une pâte sucrée à base de mastic, la résine du lentisque pistachier (Pistacia lentiscus), produite surtout sur l'île de Chios. C'est un arbre de la famille des anacardiacées, comme le pistachier vrai (Pistacia vera), omniprésent, lui, sur l'île d'Egine. On présente l'ipovrichio en le plongeant au bout d'une cuillère dans de l'eau froide, d'ou son surnom. On sert le verre avec son sous-marin sucré immergé dans de l'eau fraîche ou posé à côté et les gourmands lèchent la cuillère.
Le site de l'Ambassade de Grèce en France en parle par exemple ici.
Comme je suis tombée par hasard sur le défi de Bergamote qui demande sur son blog d'inventer des desserts à la pistache, je me suis amusée à imaginer deux sous-marins verts (et non pas jaunes comme dans la chanson des Beatles).
Pistaches et cardamomes légèrement torréfiées
Sous-marin vert à la grecque et infusion de mélisse à la rose
Je me suis souvenue que je possédais un pot de glyko amygdalou chypriote, qui dormait paisiblement dans mon placard. Il s'agit de l'une des variantes du fameux sous-marin, composée de sucre, d'amandes, d'eau de rose et de mastic. J'en ai pesé 40g.
J'ai légèrement torréfié à la poële 20g de pistaches émondées pour rehausser leur goût, puis je les ai réduites en poudre au moulin à café. J'ai ensuite mixé la poudre avec la pâte à sous-marin coupée en morceaux, j'ai rajouté l'équivalent d'une cuillérée à café d'eau de rose et j'ai mixé. J'ai obtenu une pâte d'un vert magnifique que j'ai moulée dans une petite cuillère. On peut aussi la rouler en boulettes, c'est délicieux.
Pour jouer au sous marin, j'ai préparé une infusion de mélisse fraîche (avec deux belles branches pour un litre d'eau).
Placer les feuilles rincées dans l'eau à ébullition, laisser frémir 30 secondes, éteindre, et laisser reposer au moins dix minutes avant de filtrer. Tenir au frais. Ajouter une cuillèrée à soupe d'eau (hydrolat) de rose. Présenter la cuillère posée sur un verre bien frais d'infusion de mélisse à la rose. Les parfums se marient merveilleusement ensemble. On peut alterner les plaisirs: grignoter un bout de sous-marin puis boire une gorgée d'infusion. On peut aussi tremper délicatement le sous-marin dans le verre, ce qui rend la pâte encore plus suave… mais trouble un peu l'infusion.
Comme j'ai un peu triché en partant d'un produit déjà préparé (en raison de ma nostalgie hellène personnelle… ), j'ai préparé un deuxième sous-marin…
Sous -marin vert pour framboises rouges (amaretti moelleux pistaches-cardamome et coulis de framboises à la rose)
Ayant dû très récemment improviser un dessert avec ce que j'avais sous la main, j'avais eu l'idée de préparer un coulis très serré de framboises, de le parfumer à la rose et de le servir en immergeant dedans de gros morceaux de meringue: contraste délicieux des textures.
Je suis donc partie de cet assemblage pour mon deuxième sous-marin. J'ai cherché une texture proche de la meringue, et j'ai pensé aux amaretti que j'ai adaptés … en version verte. Comme je ne voulais pas détruire le parfum très délicat de la pistache avec de l'extrait d'amande, je l'ai remplacé par de la cardamome que j'ai réduite en poudre avec les pistaches, après avoir torréfié les deux très légèrement.
Pour 16 petits amaretti
50g sucre glace
100g pistaches
5 cardamomes vertes
1 pincée de sel
1 blanc d'œuf.
Préchauffer le four à 180°
Tamiser le sucre glace au dessus d'un saladier.
Torréfier légèrement et ensemble à la poële les cardamomes et les pistaches. Moudre le tout au moulin à café. Tamiser au dessus d'une jatte.
Dans un autre récipient, battre au fouet le blanc d'œuf (sortir l'œuf du frigo un peu à l'avance pour qu'il ne soit pas trop froid), ajouter une pincée de sel, incorporer peu à peu le sucre tamisé.
Quand tout est incorporé et que le blanc d'œuf est devenu brillant, ajouter peu à peu à la spatule la poudre pistache-cardamome tamisée.
Poser sur une feuille de silicone (ou à défaut sur du papier sulfurisé) des petits tas de pâte. Pour les façonner plus facilement, s'humecter très régulièrement les doigts (garder un bol empli d'eau à côté). Tracer un dessin sur les boules avec les dents d'une fourchette.
Laisser 11 mn au four (vérifier selon son four). Quand on les sort, les amaretti doivent être encore très souples sous le doigt. Attendre un peu avant de les décoller. Laisser refroidir sur grille.
L'extérieur est croquant, le cœur reste très moelleux: un régal absolu.
Coulis de framboises à la rose
Pour une coupe (proportions à multiplier selon le nombre de convives)
4 cuillères à soupe de framboises brisées surgelées (Picard)
1 cuillère à soupe de sucre blond
1 cuillère à soupe d'hydrolat de rose
3 ou 4 cuillères à soupe d'eau (au minimum)
Passer le tout au blender. Le résultat doit se présenter comme une grosse purée épaisse. Servir dans des coupes avec, au choix, les amaretti à côté, ou posés sur le coulis.
On peut aussi faire la totale sous-marin vert avec le premier sous-marin pistache-mastic posé sur la cuillère et le petit amaretti trônant au milieu de la coupe.
C'est très très bon.
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Par venezia le 8 Avril 2007 à 13:38
Au jardin des Plantes de Paris, hier…
Bonnes fêt-œufs- de Paqu-œufs.
J'adore l'idée des lapins qui gambadent dans les prairies avec le bruit des cloches en chocolat qui sonnent à la volée. Néanmoins pour moi, cette fête (qui coincide cette année avec les Paques orthodoxes) est d'abord et avant tout liée aux œufs…
Peut être parce que j'ai vécu en Grèce, où ils sont omniprésents dans les festivités…
Par exemple on prépare des paniers emplis d'œufs -durs- colorés. Quand un visiteur arrive, on lui en offre un et on "trinque " avec lui, en cognant œuf contre œuf. Le jeu consiste à briser l'œuf de l'autre…
En général, j'achète des œufs ou des lapins à croquer, mais cette année, j'ai essayé de bricoler quelque chose autour de ce symbole aux formes impeccables.
J'ai donc fait l'acquisition d'un coupe-œufs pour en décalotter proprement une demi-douzaine.
Avec les blancs et les jaunes, j'ai préparé une tortilla à l'espagnole… qui a déjà été dévorée.
Tortilla à l'espagnole
6 œufs,
5 pommes de terre (des Charlotte par exemple qui tiennent bien à la cuisson. Les bio sont excellentes)
sel, poivre
huile d'olive
*Bien laver les pommes de terre
*Démarrer la cuisson à l'eau froide. Quand les pommes de terre sont cuites (environ 20mn), vider toute l'eau de la casserole et les faire sécher sur le feu à sec une ou deux minutes. Laisser refroidir un tout petit peu avant de les peler pour ne pas se brûler les doigts. Les couper en rondelles, puis chaque rondelle en deux voire en trois.
*Verser une belle cuillérée à soupe d'huile d'olive dans une poële anti adhésive, et y faire revenir les pommes de terre à feu doux. Bien surveiller, retourner chaque morceau quand il commence à dorer d'un côté. Compter un quart d'heure de cuisson environ. Saler poivrer. On doit obtenir comme un léger glaçage croustillant qui enrobe chaque morceau. On pourrait les dévorer comme ça, c'est délicieux… Mais on continue vaillamment:
*Dans un saladier, battre légèrement les six œufs, saler, poivrer, ajouter les pommes de terre, bien remuer.
Dans la poële, ajouter 2 cuillérées à soupe d'huile, faire chauffer à chaleur moyenne et verser le contenu du saladier, bien répartir les pommes de terre. Laisser cuire 3 à 4 mn, jusqu'à ce que le dessus soit presque pris.
*Prendre un plat de la taille de la poële, renverser l'omelette dedans (attention au jus qui peut couler… ) remettre une cuillérée à soupe d'huile d'olive dans la poële (je n'ai jamais dit que ce n'était pas gras… ) et y glisser l'omelette. Laisser une ou deux minutes, éteindre.
*Faire glisser l'omelette dans un plat. Laisser refroidir avant de mettre au frigo car c'est exquis quand c'est froid et que l'omelette a un peu reposé.
Excellent en tapas pour l'apéritif ou accompagné d'une salade pour diner.
*Pour cette recette, je me suis à la fois inspirée de mes souvenirs ibériques et du livre: La cuisine espagnole de mère en fille (ed. Albin Michel) de Denise Laroutis.
Il manque une coquille, brisée dans mes manipulations…
Et les coquilles alors?
Une fois évidées, je les ai lavées soigneusement à l'eau savonneuse. C'est en enlevant la petite peau blanche à l'intérieur, que j'en ai brisé une.
Puis, je ne me suis pas compliqué la vie, j'ai rempli chaque coquille de mini œufs en chocolat achetés chez G. Detout (j'ai mélangé chocolat au lait et orangettes au chocolat noir). Et j'ai remplacé le chapeau par du papier doré taillé dans des feuilles de papier de fête chinois… Ce sera un petit cadeau surprise pour les invités de ce soir…
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Par venezia le 3 Avril 2007 à 17:34
Soupe crémeuse avocat-coco
Cette recette est un prétexte pour évoquer le nouveau livre d'Emmanuel et Valérie Cupillard: Tout cru. Recettes sans gluten et sans produits laitiers (la Plage éditeur).
Ce livre m'enchante car il explicite des méthodes qui métamorphosent les textures. On réduit souvent le cru aux légumes hachés, à la salade de crudités ou de fruits… bref, au râpeux… Mais Valérie Cupillard explore la matière à la manière d'un plasticien et ouvre des pistes gustatives que je me promets d'explorer… en particulier la voie onctueuse, fondée sur les oléagineux trempés et réduits en purée, l'avocat, la banane, la crème de soja épaisse … et le coco. Bien sûr, elle n'est pas la seule à mener ces explorations dans l'air du temps, mais elle le fait avec un minimalisme inventif qui me ravit. Je vous conseille vivement sa lecture, incroyable source d'inspiration pour un prix très modique. Son défaut: il est trop court.
Comme je suis dans les essais coco, j'ai donc tenté sa crème au lait de coco que j'ai rebaptisée soupe crémeuse avocat-coco car le vert de l'avocat ne se fait pas oublier. C'est un péché de douceur, d'autant que j'ai supprimé le jus de citron de la recette originelle pour jouer la suavité totale.
Proportions pour une gourmande
1/2 avocat
125ml lait de coco (en version thai non bio, ce que j'avais sous la main)
100ml eau froide
une pincée de sel
un quart de cuillérée à café de curcuma
1/4 d'oignon cru (petit oignon, j'aurais préféré un petit oignon nouveau avec sa tige, je n'en n'avais pas).
Passer au blender. C'est tout.
A mi chemin entre la soupe et le smoothie, dans la catégorie onctueux, ça vaut trois étoiles.
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Par venezia le 3 Avril 2007 à 09:46
Incitation au farniente à Masaya (Nicaragua)
Nouvelles expérimentations théoriquement onctueuses…
* Baume à lèvres minimaliste mais délicieux
… composé exclusivement de macérat de vanille, de beurre de cacao, et d'huile de coco sur la base de cette recette sans karité. Résultat très hydratant, avec le parfum de la vanille qui cherche à se faufiler entre coco et cacao.
* Caramels au coco
Tentative réussie pour le goût, exquis, mais ratée pour la texture. Je voulais des caramels mous, or ils sont durs.
Je suis partie d'une recette de Pierre Hermé (indiquée sur ce blog avec photo tentatrice) en modifiant les ingrédients. J'ai remplacé beurre et crème par la crème de coco. J'en ai mis un peu plus car la recette originelle comporte aussi du chocolat.
Ingrédients
50g de glucose *
125 g sucre cristal
7g beurre
1cl eau
160g crème de coco.
Liquéfier au bain-marie la crème de coco après l'avoir coupée en petits morceaux (sinon, c'est très long à fondre).
Faire fondre très doucement eau et glucose, rajouter le sucre cristal. Tourner très régulièrement la casserole, sans toucher le contenu avec un ustensile (vieux truc pour réussir un caramel). Quand la couleur blond pâle surgit, escortée de l'odeur caramelesque, rajouter le beurre pour arréter la cuisson. Ça grésille puis le beurre est bu.
Rajouter la crème de coco en tournant (avec une cuillère pour bien incorporer), ça épaissit très vite. Tout verser dans un plat revêtu de papier sulfurisé. Laisser refroidir.
Pour casser les morceaux, on peut mettre le caramel dans une poche plastique, poser le tout sur une planche et taper dessus avec un rouleau à patisserie. Ça défoule pas mal, surtout quand on râle parce qu'on voulait absolument des caramels mous… C'est quand même très bon.
*J'ai trouvé du glucose en boite de 500g dans une boutique indienne.
Je vais poursuivre mes expériences pour atteindre le mou…
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Par venezia le 28 Mars 2007 à 13:00
Forêt d'altitude, près de Matagalpa (Nicaragua)
L'adjectif onctueux (du latin unctum, de ungere, oindre dit le Larousse) qualifie d'abord une consistance "légère et douce" affirme le dictionnaire, qui l'associe également à une "saveur veloutée".
En fait, le mot me fait irrésistiblement penser au parfum de trois de mes produits favoris, à table comme en green cosmétique: la vanille, la noix de coco et le cacao. Trois ingrédients d'un exotisme apprivoisé, à l'odeur rassurante et si moelleuse que je la ressens presque comme une sensation tactile. Bien sûr, le cacao pur peut présenter une pointe d'amertume et un chocolat très noir jouer au costaud qui déménage. Une vanille très concentrée peut tirer sur le boisé… mais tous trois se laissent vite amadouer.
Déjà tout prêts
J'ai rapporté d'Inde un magnifique savon à base de beurre de cacao et de vanille, marque Breathe, créée par une aromathérapeute de Bombay.
… et du Nicaragua (un récent voyage):
* un savon bio au coco marque Bioland, made in Costa Rica, renfermant à la fois de la pulpe, du lait et de l'huile de coco. Il est de couleur crème soutenue. Je n'arrive plus à retrouver en Amérique latine les savons au coco d'un blanc immaculé, de fabrication artisanale, qui ne valaient presque rien, sentaient merveilleusement bon et fondaient aussi vite que neige au soleil…
* du cacao en poudre, acheté au marché de Managua, qui ressemble furieusement à celui qui sert à préparer le «chocolate à la taza» mexicain, car il contient très probablement un amidon qui le fait épaissir après ébullition. En revanche, il n'est ni sucré ni parfumé à la cannelle comme celui que l'on trouve à Oaxaca ou Puebla.
* et des caramels au coco, artisanaux à souhait, un vrai régal, que je compte refaire dès que je mets la main sur une recette fiable (c'est pas encore gagné…)
Faits maison
Une huile à la vanille
Avec une gousse de vanille fraîche, coupée en morceaux et fendue, mise à macérer dans des huiles de jojoba, d'onagre, un peu de macération de lys et d'Aox cos (anti oxydant). Le pot en verre était protégé de la lumière par une poche en papier et placé sur un radiateur pendant un mois. J'ai obtenu une odeur incroyable de vanille, très nette, presque sèche… A utiliser à dose mini sur le visage.
Un beurre meringue
… variante, dans le choix des ingrédients, de cette formule que je ne me lasse pas de refaire. J'applique souvent le beurre sur du gel d'aloe pour avoir la peau encore plus douce. Dans ma plus récente fournée, j'ai tenté un accord à quatre qui fonctionne très bien: extrait de vanille-absolue de rose-huile essentielle de poivre-arôme de cacao bio.
… et pour compléter cette déclinaison du thème vanille-coco-cacao, une variante des coco-cookies: ceux-ci sont aux amandes mais sans beurre
Coco-cookies aux amandes
50g purée d'amandes blanches
50g huile d'olive non fruitée (sinon, ça éteint les autres goûts)
125g sucre roux
25g de crème de coco
1œuf
175g farine blanche bio T65
1 cuillérée à café rase de levure
50g d'amandes avec leur peau
Même procédé que dans la recette déjà donnée.
La consistance est encore plus moelleuse qu'avec du beurre et la pâte colle moins aux doigts quand on façonne les cookies.
«On dirait des gâteaux de couvent. Péché de gourmandise… » m'a dit celle à qui j'ai offert cette variante.
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Par venezia le 17 Mars 2007 à 16:00à la manière de Bergamote…
Ayant envie de patisser et cherchant une nouvelle recette à essayer… voire à bricoler, je suis allée visiter l'irrésistible blog gourmand de Bergamote… et je suis tombée sur une recette de cookies avec des photos à damner un abbé au régime…
Comme je ne suis pas en phase chocolat mais coco, je l'ai bricolée à ma façon.
J'ai supprimé le chocolat et ajouté de la crème de coco, diminuant d'autant la quantité de beurre, car le coco est gras. J'en achète dans les épiceries indiennes, -marque Renuka-, que je conserve au frigo. A la différence du lait de coco, la crème contient de fins filaments de pulpe, ce qui lui donne de la matière. Je l'utilise en général dans les curries. Quand elle est gardée au froid, elle est complètement compacte.
Le résultat est à la hauteur de mes espérances: à croquer.
Voici donc la recette des Coco Cookies
100g de beurre mou
25g de crème de coco
125 de sucre roux
175g de farine
1 œuf
1cuillérée à café rase de levure
50g de fruits secs. J'avais amandes, noisettes, noix de cajou que j'ai mises dans une poële à sec pour les griller, en salant légèrement. Puis je les ai écrasées au rouleau à patisserie. J'ai gardé les plus gros morceaux pour les intégrer à la pâte et les plus petites brisures pour enrober quelques cookies.
Allumer le four à 180°
Bien mélanger à la cuillère en bois, en écrasant, le sucre, le beurre en morceaux et la crème de coco émiettée au maximum (je l'ai râpée au couteau). Ajouter l'œuf. Mélanger au batteur électrique. Ajouter la farine et la levure. Mélanger à la cuillère en bois. Ajouter les morceaux de fruits secs. Tourner pour bien incorporer.
Former des boulettes avec les doigts, -ça colle pas mal- les rouler dans la paume de la main pour les aplatir légèrement -ça colle moins -. Les poser l'une après l'autre -j'en ai obtenu 15- sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé.
Glisser au four 12mn, Bergamote dit 9mn, mais mes cookies étaient trop pâlichons au bout de ce temps. Donc vérifier selon son four. Laisser refroidir sur grille.
Le goût du coco est présent, mais pas écœurant, et la consistance absolument exquise. Un vrai régal. J'en ai aussitôt offert la moitié pour ne pas avoir la tentation de tous les boulotter dans la soirée.
source mini-cuisinière
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Par venezia le 17 Décembre 2006 à 09:01Ça doit être Noël, j'ai vécu un petit miracle …
A partir d'une recette gourmande de Hooly, je pratique souvent des variantes de ses moelleux végétaliens aux amandes.
J'aime beaucoup leur making of car il y a juste un minimum de liant pour retenir ensemble beaucoup de poudre d'amande ou de coco, ce qui fait que les biscuits ont vraiment du goût. Par ailleurs, saisis quasiment à sec à four vif, ils raidissent sans broncher. Lors de la préparation, comme la pâte est relativement collante, il faut s'humecter les doigts pour la manipuler. C'est à partir de ce détail que la recette a muté.
Désirant raffiner cette étape… et surtout voir si ça servait à quelque chose, j'ai eu l'idée de remplacer l'eau -aqua simplex-, par de l'hydrolat de fleur d'oranger. Point 1 du changement.
Point 2, dans ma lancée, j'ai glissé un peu de pâte d'amande (à 50% d'amande, achetée pour tester une nième version de pain de Gênes, que je n'arrive pas à mettre au point. Les versions successives sont savoureuses mais n'ont pas le goût que je recherche).
Point 3, -décisif- j'ai décidé, toujours dans la même lancée, d'humecter légèrement la surface des biscuits avec le reste d'eau de fleur d'oranger avant de les glisser au four, ce qui modifie le principe de base de ces moelleux, faits quasiment à sec.
… et point 4, je me suis trompée en réglant la température, j'ai fait cuire à 180° (comme les cookies que je confectionne très souvent) au lieu de 220°.
Résultat ébouriffant: j'ai enfourné de futurs moelleux… et ressorti des macarons. Des faux (les vrais renferment du blanc d'œuf et beaucoup plus de sucre)… mais
… avec le goût et la consistance des fameux macarons de Saint Jean de Luz, un pur délice crapuleux.
Je résume donc les opérations:
Vrais-faux macarons (végétaliens)
190g de poudre d'amande (confectionnée à partir d'amandes entières bio, passées au moulin à café en laissant la peau)
40g de pâte d'amande à 50% (chez G. Detout)
120g de sucre roux
20g de farine de sarrasin
2 belles cuillérées à soupe de crème d'avoine (Oatly)
2 cuillérèes à soupe d'eau de fleur d'oranger.
*Allumer le four à 180°
*Mélanger poudre d'amande, sucre et farine dans un saladier. Emietter la pâte d'amande sur ce mélange.
Ajouter la crème d'avoine et incorporer le tout en tournant à la cuillère jusqu'à obtenir une pâte collante.
*Poser un emporte pièce sur la plaque du four revêtue de papier sulfurisé et tasser de la pâte dedans avec les doigts humectés d'eau de fleur d'oranger. Recommencer jusqu'à épuisement de la pâte.
*Humecter légèrement la surface de chaque biscuit -sans détremper quand même- avec un peu d'eau de fleur d'oranger. On doit voir à peine un peu de liquide en surface.
*Enfourner 13mn. Ressortir quand les biscuits sont dorés, et encore mous. Ils ont légèrement gonflé et leur surface est craquelée comme celle d'un macaron.
Attendre leur refroidissement avant de les décoller du papier. Laisser reposer sur grille.
Ces biscuits sont excessivement moëlleux (attendre au moins six heures avant de les ranger dans une boite pour éviter qu'ils ne sèchent trop vite). Le goût de l'amande est très présent, pas celui de fleur d'oranger, mais on s'en fiche un peu.
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Par venezia le 27 Octobre 2006 à 17:59
Dès que j'ai besoin de me changer les idées en ce moment, je fais une petite fournée de cookies… J'avais déjà mis la recette sur ce blog ici. Depuis, j'ai introduit une légère variation qui apporte vraiment une différence avec une légèreté imprévue, presque dentelle: je remplace l'œuf par une bonne cuillérée à soupe de lait d'avoine oatly.
La formule de base est la suivante:
Pour 12 cookies environ
60g farine bio (type 65)
45g flocons d’avoine gros et bio
110g sucre roux
1/2 cuil café bicarbonate de soude
70g beurre mou en morceaux
1cuillérée à soupe de lait d'avoine oatly
1 pincée sel
1 cuillérée à café d'extrait de vanille liquide (si on n'en a pas, remplacer par la même quantité de lait d'avoine, pour avoir assez de liquide)
Préchauffer le four a 180° C. Mélanger la farine, les flocons d’avoine, le bicarbonate de soude, le sel, réserver.
Mélanger à la cuillère le beurre et le sucre, ce qui donne une purée collante. Ajouter le lait d'avoine et l'extrait de vanille. Utiliser si possible un batteur électrique pour mixer jusqu'à obtenir un mélange homogène. Incorporer la farine en trois fois, sans cesser de battre.
Recouvrir une plaque de cuisson d'une feuille de papier sulfurisé et déposer avec les doigts des petits tas de pâte en laissant un espace d'au moins 2 cm entre deux tas. Ça colle aux mains, mais ça fait partie du jeu…
Enfourner pour 15mn. Les cookies sont cuits quand les bords commencent à dorer. Les sortir quand ils sont encore mous. Laisser refroidir -et raidir- sur la plaque, séparer au couteau s'ils se sont "réunis" après la cuisson. Décoller après 10 minutes. Laisser complètement refroidir sur une grille et conserver dans une boite hermetique.
Cette recette est inratable à moins d'oublier une fournée dans le four pendant qu'on bidouille sur internet. Les cookies se présentent sous la forme de petites galettes minces, fondantes car bien beurrées, et croustillantes à souhait.
En général, je pratique deux variantes. J'ai abandonné -sur cette recette- le matcha pour des saveurs plus "directes ", qui, après réflexion, s'accordent mieux avec la rusticité des flocons…
-je rajoute des petits morceaux de chocolat noir obtenus en coupant une plaque au couteau (l'équivalent de deux gros carrés), que j'intègre à la pâte déjà prète.
-ou une cuillérée à soupe de gingembre moulu au mélange farine+ flocons.
Chocolat et gingembre, ça sature…
Après mon essai de dessert en rose et vert, je me suis dit pourquoi ne pas tenter l'orange avec les cookies? … J'ai donc traqué la couleur orange … dans mon placard d'ingrédients cosméto…
J'ai passé au moulin à café des fleurs de souci, mais comme les pétales sont beaucoup plus fins que ceux des roses, ils restaient en filaments. J'ai donc mixé avec un peu de sucre en plus… le résultat est presque satisfaisant, mais après passage au four, ma conclusion déçue: le souci ne teint pas dans la masse…
L'erreur, c'est que j'ai également rajouté 10 gouttes d'huile d'argousier, comestible certes, et qui théoriquement colore vraiment en orange… sauf qu'à la cuisson, le tout a plutôt bronzé … et que le goût n'est pas franchement intéressant…
-T'as mis quoi dedans, c'est moins bon que la dernière fois m'a dit mon amoureux…
Comment répondre sans passer pour une branque: des pétales de souci pilés et de l'huile d'agousier, mon Chéri?
Le stock diminue à vue d'œil néanmoins…
source mini-gifs
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