• Croquant très souvent des crackers bio à midi, quand je travaille à la maison, pour accompagner une salade, je me suis dit un jour -juste avant de partir en vacances-, pourquoi ne pas les faire moi-même.

    J'ai donc cherché des recettes fiables sur internet, il y avait bien sûr celle de Laurence Salomon, reprise sur de nombreux blogs, mais j'en ai trouvé une autre ici, sur le joli blog Cuisine campagne de Lilo. Elle m'a intriguée car l'apport gras venait uniquement de l'ajout de chèvre frais. Le texte et les images m'ayant inspirée, je me suis lancée en suivant le making of. J'ai juste varié les graines pour faire avec ce que j'avais sous la main: graines de courge et de chanvre; la recette originale incorpore du lin et du pavot.



    Crackers à l'épeautre complet

    125 g de farine d'épeautre complète  

    1  pincée de sel (j'ai peu salé, les graines de courge l'étant bien déjà)

    1/2 cuillérée à café de levure chimique

    Une cuillère à soupe de graines de chanvre

    Une cuillère à soupe de graines de courge ( grillées et salées) 

    60 g de chèvre frais
    - ayant décidé de faire cette recette au dernier moment, je suis allée dans le premier supermarché chercher ce que je pourrais bien employer, j'ai trouvé du "petit billy " que je n'achète jamais mais qui me semblait très bien convenir, ce qui a été le cas

    Un peu d'eau tiède



     Préchauffer le four à 180°C.

    Mélangez dans un saladier tous les ingrédients  (sauf le fromage et l'eau) 

    Ajouter le fromage coupé en morceaux, mélanger d'abord à la fourchette puis avec les doigts pour bien incorporer

    Mouiller avec de l'eau tiède, peu à peu, jusqu'à obtenir une pâte qui ne colle pas aux doigts

    Fariner légèrement le plan de travail (pour moi, une feuille en silicone)

    Etaler la pâte très finement (1mm recommande Lilo), je l'ai fait avec un rouleau à pâtisserie, ce qui écrase quelques graines

    Découper à l'emporte pièce; on devrait pouvoir obtenir une trentaine de crackers

    Placer les crackers sur une feuille de papier sulfurisé posé sur la plaque du four et enfourner quand ils sont tous découpés

    Laisser cuire 9 à 10 mmn, surveiller la couleur, ils doivent se colorer légèrement, les sortir encore légèrement mous

    Laisser refroidir sur grille


    Lilo conseille éventuellement de les repasser au four s'ils ramollissent; j'ai trouvé le lendemain que ceux qui étaient restés à l'air avaient pris une consistance idéale.J'ai par la suite rangé le reste dans une boite en métal.


    * Je les ai servis avec un tartare d'algues et les ai terminés les jours suivants avec mes salades dejeuner.


    Mission accomplie, merci Lilo. Je recommencerai.



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  • J'ai eu la chance, pendant mes vacances, de faire une sortie "algues" en Bretagne. Ça fait un peu scolaire comme formule, mais c'était vraiment ça. Une vraie "sortie": on a arpenté la plage en bottes à marée basse. Conditions quasi idéales: temps très beau, -froid et sec-, un mini groupe de trois curieux à peine et un guide passionné. La côte du nord Finistère est particulièrement riche en algues: près de 700 espèces répertoriées. J"ai ainsi pu découvrir, vivantes, celles que j'essaie d'apprivoiser à table.


    Quelques conseils et explications de notre guide

    -Chaque algue a son biotope. Les plus résistantes peuvent supporter de rester plusieurs heures à découvert, elles prospèrent sans souci très en amont, par exemple sur les parapets d'une plage. D'autres en revanche, qui doivent toujours barboter pour survivre ne se laissent voir qu'à marée très basse. Connaître l'emplacement favori de celles que l'on convoite rend leur ramassage plus facile.

    -Les algues n'ont pas de racines mais des crampons. Si on veut les consommer, il faut toujours ramasser celles attachées à leur support, signe qu'elles sont vivantes.

    -Sur la côte du Finistère nord, aucune algue n'est toxique. Certaines peuvent simplement ne pas avoir d'intérèt gustatif.

    -Respecter les lieux et les moments de récolte. Eviter soigneusement les embouchures de rivières, polluées. Choisir la bonne saison: par exemple plutôt l'hiver pour l'osmondea, le printemps pour le haricot de mer.

    -Préserver la biodiversité. Il ne s'agit pas de ratisser une plage mais de récolter avec parcimonie  pour sa consommation ou sa curiosité personnelle.


    Sélection d'algues comestibles en images

    La sargasse (sargassum muticum)



    Arrivée il y a une trentaine d'années sur les côtes bretonnes (introduite avec des huitres, depuis le Japon) . Elle possède des mini flotteurs au goût vert (de petit pois cru, selon notre guide, je n'irai pas jusque là, mais c'est une saveur curieusement très "prairie"). Algue brune, riche, entre autres, en vitamine C.

    La laitue de mer (ulva)



    C'est une algue annuelle qui peut se montrer très envahissante en été, d'autant qu'elle survit longtemps  décrochée. Elle apprécie les nitrates (les Irlandais l'utilisent pour dépolluer) mais ne les concentre pas. Le goût cru: assez discret quand même. Algue verte, riche en magnésium, vitamines A et C.

    Le haricot de mer  (himanthalia élongata)



    Il sort d'un disque ressemblant à un petit champignon et déploie des lanières qui se ramifient. Ce sont  les jeunes extrémités qui sont comestibles, plutôt au printemps quand l'algue croit. Si on le coupe en hiver, on stoppe sa croissance, dommage. Je n'en ai donc pas goûté. Algue brune, riche en iode et oligo éléments.


    La dulse (palmaria palmata)




    Rouge en hiver, plus claire en été. On l'appelait "goëmon à vache" en Bretagne, ce qui n'incite pas les gens du coin à en mettre à leur table. Consistance ferme. Les Vikings en chargeaient sur leurs bateaux (pour compléter leurs menus). Algue rouge très riche en fer.

    Le nori (porphyra)



    Tirant sur le rouge sombre en hiver, plus clair en été. Frais, il a l'elasticité et la texture d'une membrane de caoutchouc (ça évoque le latex d'une capote… ) A faire sécher au four à basse température pour consommer en chips à suggéré notre guide. En France, on ne sait pas en faire des plaques comme au Japon (pour entourer makis et temakis).
     J'avais emporté justement des feuilles de nori en Bretagne que j'ai servies pliées en triangle avec du riz arborio (à défaut de riz japonais) et des petits morceaux de maquereau fumé à l'intérieur, un anchois à l'huile sur le dessus. Gout très marin. A tremper dans une sauce de soja coupée de jus de citron (je n'ai pas pensé à faire des photos… ). Algue rouge, riche en phosphore, vitamines A et C.


    Le kombu (laminaria digitata)




     D'apparence caoutchouteuse, on n'a pas franchement envie d'y mordre dedans, quand il est cru. Bourré d'iode, il vit à la lisière des marées basses; on le trouve très souvent arraché de de son support. A cuisiner par exemple en bouillon (pour sa richesse en sels minéraux). Les kombus sont des algues brunes riches en iode.


    Le kombu royal (laminaria saccharina)



    Il  vit aussi à la lisière des marées basses; quand il sèche, une fine pellicule de saccharine ressort à la surface (d'où son nom). A utliser pour  envelopper le poisson dont il retient la peau quand on défait la papillotte après cuisson, a expliqué notre guide.


    La pepper dulse ( osmondea pinnatifida)



    Une vraie découverte, mon algue préférée, à l'incroyable goût poivré.
    Selon notre guide, elle a été consommée jusqu'en 1903 sur l'île de Batz comme condiment. Sur les sites anglo saxons, on évoque son utilisation comme épice en Ecosse. Elle n'est pas proposée à la vente en France car elle n'est pas homologuée comme algue comestible, démarche qui coûte plusieurs miliers d'euros.
    Petite, découpée comme une fougère (d'où son  nom latin), elle s'accroche à des rochers ou des cailloux, à mi estran. Elle est plus abondante en hiver, elle affiche alors des teintes brun rouge. C'est d'ailleurs une algue rouge.

                                                   Etalée sur une feuille de papier cuisson

    Crue, elle a un parfum merveilleux tirant sur le curry.

                                                   Séchée à four doux

    J'en ai rapporté un peu à Paris dans du papier d'alu et  je l'ai faite cuire à four très doux (60°, porte du four entrouverte, pendant 20-25mn). l'appartement s'est empli d'une incroyable odeur épicée. En refroidissant, elle a retrouvé un peu de son parfum si complexe; j'ai commencé à la tester émiettée sur une salade verte (avec œufs durs et anchois). Vraiment délicieux.

    Lien

    Inventaire en ligne des algues de Roscoff: clic ici






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    D'abord, dès le retour à la maison, la sortir du pochon qu'elle a déjà dû percer de ses pinces (une araignée ne doit s'acheter que si elle est vivante), la poser par terre dans la cuisine, et la laisser se balader… Ce qui diminue son stress.

    `                                                L'araignée en balade (lente) dans  la cuisine…


    Préparer un court bouillon très relevé. Pendant que l'eau chauffe, replier adroitement les pattes de l'araignée et la glisser au congélo. Elle entre en hibernation.

    A ébullition, sortir la bête du froid pour la plonger dans le fait tout. Endormie, elle n'aura pas le temps de savoir ce qui lui arrive avant de trépasser. (Et, non stressée, ne perdra pas ses pattes dans le court-bouillon).


                                                               Dégustation au bord de l'eau; ne pas oublier le casse-noix


    On pourra ensuite l'emporter en pique nique… sans trop de remord.

    La technique vaut pour le tourteau, le homard ou la langouste.



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  • Le livre de la cuisine thaie
    de David Thomson a été publié en 2004 aux éditions du Rouergue (première édition en langue anglaise en 2002). C'est un merveilleux travail, à la fois d'érudition, de connaissances et de précision… à tel point que j'ai pris l'habitude de le lire juste pour le plaisir, sans même chercher à faire les recettes. Un bémol: quand il est sorti, il valait 57 euros.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/mini40.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.  Or je viens d'apprendre que les éditions du Rouergue le ressortent cette année pour la modique somme de 25€ (688 pages. C'est le cadeau à offrir à un ou une gourmande). Je dis modique, au regard du boulot réalisé par son auteur, David Thomson, à l'origine chef australien… devenu consultant pour la préservation du patrimoine culinaire thaï.
     




    Dans ce livre à la couverture rose flashy, Thomson passe d'abord en revue l'histoire de la cuisine de cour siamoise (après avoir recueilli des informations auprès d'anciennes cuisinières du palais), les particularismes régionaux, les traditions populaires des cantines de rues puis présente un extraordinaire répertoire des ingrédients utilisés: épices, herbes, huiles,… y compris, pour certains, l'art et la manière de les apprivoiser. Viennent ensuite 400 recettes.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/mini40.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. C'est une bible qui se lit comme un roman gourmand, d'autant que la cuisine thaie est l'une des plus savoureuse d'Asie. Elle a recours à de nombreuses plantes fraîches, mélange les épices avec grâce et audace, et se fait souvent à main levée au dernier moment, préservant au mieux le goût des ingrédients. Si on aime s'agiter devant les fourneaux, c'est une source d'inspiration inépuisable.
    J'y avais trouvé des informations sur le pandanus quand j'avais découvert dans les épiceries indiennes l'eau de kewra (le nom indien du pandanus), que j'ai détournée pour fabriquer des brumes de maison.

    Les recettes nécessitent souvent pas mal d'ingrédients, parfois rares. En gambergeant un peu, on peut les simplifier. J'ai choisi deux préparations simplissimes, mais qui m'enchantent.





    1. Œufs cuits à la vapeur


    Rien de plus simple: au lieu de les faire bouillir pendant 10mn pour les avoir durs, on les cuit à la vapeur pendant le même laps de temps. Résultat: leur goût en sort renforcé, tout en conservant un moëlleux délectable.


                                      Après dix minutes à la vapeur


    2. Eau parfumée aux fleurs

    David Thomson préconise de faire bouillir de l'eau puis de la laisser refroidir  (ce qui faciliterait la capture des parfums). Ensuite seulement, on y jette des pétales de fleurs avant de laisser reposer 12 heures, pas plus. J'ai bien sûr testé avec des pétales de roses rouges… Absolument délicieux, au bout de six heures à peine. J'ai coupé cette eau de rose avec de l'eau plate: un vrai bonheur. C'est encore plus délicat qu'un hydrolat et la couleur est d'un rose un peu fané évanescent. 



                                    Macération de pétales à ses débuts, l'eau n'est pas encore teintée

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/mini40.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. A propos des eaux parfumées, Thomson explique l'engouement des dames de la cour pour les senteurs (p. 55) : "elles créèrent d'enivrantes eaux de Cologne, servant, à la base, à embaumer les vêtements, mais bientôt on les utilisa en cuisine. Les ingrédients comprenaient des herbes, fleurs et écorces odorantes, tels le pandanus, les feuilles de citron vert de Cafre, le jasmin, l'ylang ylang, l'hibiscus, le calambac, le santal et le camphre des forêts du Nord».

    Le calambac est un bois précieux (c'est le bois d'agar ou le oud des pays arabes), en voie d'extinction, et dont on tire une résine parfumée.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/mini40.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Je me promets d'essayer bientôt la soupe aux crevettes avec des tranches de citon vert, le poisson croustillant sauté avec du basilic sacré et des piments ou l'une des innombrables recettes à base de coco.



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  • Quand j'ai envie de me lancer dans de nouveaux essais gourmands, je prévois une visite sur le blog savoureux de Bergamote la surdouée. J'y ai ainsi repéré des pancakes dodus à souhait incorporant du babeurre. Certains commentaires suggérant qu'on pouvait remplacer le babeurre par du lait fermenté, je me suis lancée en version salée, pour des blinis.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Ikaos/boules407.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.J'ai donc tenté une première variante (aussitôt avalée avec délices) en changeant à peine la recette de Bergamote. Mes modifications: j'ai préparé la levure de boulanger un quart d'heure à l'avance et je n'ai mis que du lait fermenté. 

    Comme je trouvais le résultat très très légèrement acide (à cause du lait fermenté employé seul probablement) j'ai recommencé en variant les farines. J'ai compté environ moitié blé-moitié petit épeautre qui arrondit le goût et j'ai salé un peu plus. Un vrai délice.

    Blinis au petit épeautre et au lait fermenté

    Diluer un sachet de levure de boulanger (8g) avec deux cuillérées à soupe d'eau tiède et une cuillérée à café de sucre. Au bout d'un quart d'heure, le mélange a commencé à fermenter, c'est bon.
     
    Dans un saladier, mélanger, dans l'ordre:
    80g farine blanche T60
    90g farine petit épeautre
    80g de maizena
    1 cuillérée à soupe de sucre roux
    1 cuillérée à moka de sel
    la levure fermentée
    1 œuf
    30cl de lait fermenté.

    Incorporer les ingrédients les uns après les autres, d'abord à la spatule, puis au fouet sans travailler le mélange.

    Laisser reposer à température ambiante en couvrant le salaider d'un torchon propre pour éviter les courants d'air. Plus il fait chaud, plus la fermentation démarre vite. En ce moment, compter au moins une heure et demi. Des bulles doivent apparaître à la surface de la pâte.




                                       Avec la levure et le lait fermenté, la pâte (sur la photo, après cuisson) est bien aérée

    Cuisson des blinis

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Ikaos/boules407.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Faire bien chauffer une poële à blinis (la mienne est anti adhésive).
    Je ne mets du beurre clarifié que pour le premier blini (pour préparer la poële).
    Verser l'équivalent d'une petite louche de päte dans la poële. Quand des trous commencent à se former à la surface, retourner le blini avec une petite spatule (j'utilise un couteau à lame un peu large). Laisser dorer la deuxième face puis déposer dans un plat.


                                       Blinis prets à etre réchauffés… et dévorés… (Ils se sont donc un peu "dégonflés" en refroidissant).

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Ikaos/boules407.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Je conserve les blinis empilés hors du frigo, en les emballant tous ensemble dans du papier aluminium et je les réchauffe le matin au grille pain. C'est absolument exquis avec du miel.

    J'emploie le mot blinis plutôt que pancakes en raison de leur goût trés légèrement salé.

    Lait fermenté, lait ribot, babeurre

    *Le lait fermenté est du lait ensemencé de ferments lactiques. (Le yaourt appartient donc à la famille des laits fermentés)
    *Le lait ribot est un lait fermenté maigre.
    *Le babeurre (petit lait de beurre) est le résidu liquide obtenu en barattant la crème pour obtenir du beurre. Si on a ajouté des ferments-pour donner du goût au beurre-, on obtiendra un babeurre acidifié, qui pourra donner du lait fermenté. S'il est fabriqué sans ferments (comme l'a fait Bergamote), on obtient du babeurre doux.
    Sur le babeurre: Académie de Nancy-Metz
    Texte de la FAO sur les laits fermentés




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  • J'ai trouvé un rasoir à carottes sur le marché de Mysore en Inde. Fascinée par la virtuosité du vendeur qui pelait et métamorphosait des légumes crus à une vitesse surnaturelle, j'ai acheté l'instrument archi- minimaliste qu'il proposait pour la modique somme de 10 roupies (55 centimes d'euro environ).


    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nourriture/legume/images/carotte_03.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Réalisé en fer blanc, il possède deux côtés. Avec l'un on épluche et/ou on débite en languettes fines:





    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nourriture/legume/images/carotte_03.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Avec l'autre, on réalise des spaghettis:

     


    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nourriture/legume/images/carotte_03.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Il faut juste un minimum de longueur pour pouvoir tenir le légume.


                                    Sur le coté droit de la photo, la courgette rasée en longueur


    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nourriture/legume/images/carotte_03.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. D'où ces deux salades reconstituantes L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nourriture/legume/images/carotte_03.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.



    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nourriture/legume/images/carotte_03.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Salade de betteraves crues à l'avocat

    (pour une personne)
    -une demi betterave crue (coupée en spaghettis)
    -un demi avocat (coupé en lamelles)
    -une cuillèrée à soupe d'alfafa germée
    -une cuillèrée à café de graines de carvi (à mélanger aux betteraves)
    -une cuillèrée à café de tamari
    -deux cuillérées à café d'huile d'olive.



                               
    Aussi vite préparé que joli à contempler… et délicieux à déguster

    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nourriture/legume/images/carotte_03.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Spaghettis de courgettes crues au parmesan

    (pour une personne)
    -une demi courgette crue (pelée une bande sur deux pour garder un peu de la couleur de la peau, puis débitée en spaghettis)
    -un peu de menthe et de persil hachés
    -une pincée d'algues séchées
    -quelques lamelles de parmesan (le rasoir marche aussi avec le parmesan)
    -une cuillérée à café de tamari
    -deux cuillérées à café d'huile d'olive.



                                
    Un bricoleur ingénieux devrait pouvoir fabriquer l'engin…
    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nourriture/legume/images/carotte_03.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.






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  • L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/objets/bureau/book_wings_md_wht.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Ça peut paraître incongru de rapprocher ces deux méridionales: Valérie Cupillard, cuisinière douée, adepte du bio, mais aussi du sans gluten, sans lait, sans œufs…  et Marie Rouanet écrivain au style somptueux, virtuose des fourneaux elle aussi, mais pas végétarienne pour un sou, elle qui célébrant la chair, affronte de face la cruauté des lois naturelles où le plus fort dévore le plus faible sans état d'âme.

    C'est la découverte quasi simultanée du blog tout frais tout neuf de Valérie Cupillard et d'un nouveau  livre (Luxueuse austérité, à paraître fin août chez Albin Michel) de Marie Rouanet qui a fait tilt. Empruntant des chemins divergents, -on pourrait même parler de grand écart- toutes deux pourtant  célèbrent la vie à travers une vision assez proche du quotidien. Vision fondée sur une expérience sans esbrouffe, un regard minutieux porté aux choses, une inventivité et un minimalisme élégants.
    Je ne peux pas bien sûr, par respect des dates de publication, aborder en détail le nouveau titre de Marie Rouanet. Mais je peux parler des autres, et de l'infini plaisir de lecture qu'ils suscitent.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif7/lapin21.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.* Marie Rouanet (voir ici une interview très récente) a commencé à être connue (hors de l'Occitanie) à plus de cinquante ans avec un bouquin formidable: Nous les filles, (Payot, 1990) où elle évoque avec une précision hyperréaliste son enfance à Béziers. Jeux de gamine, repas ingénieux, avec peu ou pas grand chose, fignolés par une mère pas très riche mais inventive, détestation obligée du gaspillage… A mon avis, c'est la plus belle leçon de simplicité (in)volontaire que l'on puisse lire. Marie Rouanet, qui chante aussi en occitan, -son mari est le poète Yves Rouquette-, poursuit d'un texte à l'autre la description d'un univers souvent dépouillé comme une cellule de moine mais toujours incroyablement vibrant et charnel, où la vie palpite sous chaque mot… et, pour mon bonheur, elle a également publié "deux" livres de "cuisine" (je dirais plutôt un).
    Le premier est probablement difficile à trouver, il a été publié chez un éditeur régional…  Ne pas désespérer. Le suivant, que l'on trouve en poche, en reprend tous les textes sans le dire. Ruse d'éditeur je suppose.
    Dans La cuisine amoureuse courtoise et occitane (ed. Loubatières, 1990), comme dans Petit traité romanesque de cuisine (J'ai lu n° 7159) elle déroule mois par mois recettes mais surtout description fulgurante de légumes, fruits, poissons, gibier (végétariennes, ne fuyez pas, c'est magnifique)

    Nous sommes en juillet. Je prendrai une rubrique de juillet pour offrir sa suggestion aux jardinières: «si vous avez un jardin, amusez-vous à greffer un pied de tomate sur un plant de pomme de terre. Vous aurez la surprise d'une double récolte: sous terre, les tubercules;en l'air, la pomme d'amour».

    Dans son prologue:
    «Attendre, savoir se réjouir d'attendre, n'est pas forcément un exploit ascétique: il suffit de laisser faire le rythme des saisons, le ciel et sa respiration, la maturation naturelle, il suffit de laisser faire le temps; il va offrir chair, légumes et végétaux sans forcer le soleil et la terre.
    Cuisine courtoise d'été: dehors, c'est le grand midi de feu. A l'abri de quelque feuillage, treille, tilleul ou cèdre qui laisse passer l'air, filtre la chaleur et la lumière mais laisse percevoir par delà l'abri, assez pour en éprouver l'excès et jouir doublement de l'ombre, on mangera quelque anchoïade de jeunes légumes ou la crêpe de farine de pois chiches, brûlante et poivrée».

    Dans le Petit traité, figure aussi, à la fin, un petit bonus de 70 p. , "exquis régime", où elle propose des recettes de "règime" à sa façon, dont, pour clore, celle de la purée de pois chiches.
    Longs extraits, pour le plaisir:
    «La veille on aura mis les graines à tremper dans de l'eau fortement bicarbonatée. Au matin, on rince les "petits culs" et on les fait cuire dans de l'eau simplement salée au gros sel d'Aigues-Mortes non raffiné. C'est tout (… ) Ce qui importe c'est d'avoir un pois chiche très cuit, à la limite du trop cuit. Egouttez, ajoutez ail cru, jus de citron, huile d'olive et mixez. Mettez ensuite des graines de coriandre pilées. Ce sont les ombelles de la plante séchée, battues, vannées et conservées au sec. Les bienfaits de la coriandre sont multiples: elle est stomachique, aphrodisiaque et facilite la mémoire.
    Vérifiez si la purée est assez salée, poivrée et coriandrée, car il faut tenir tête au citron et mettez au frais. Cela se sert sur du pain grillé tiède (… )
    Le crépuscule défait l'ardeur du jour. après l'arrosage, il fait presque frais. Lorsque la nuit est tout à fait close, nous montons vers les crêtes, nous nous asseyons dans l'herbe et nous nommons les étoiles».


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif7/lapin21.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.*J'ai découvert Valérie Cupillard très récemment, avec son livre Cuisinez avec les huiles essentielles (La plage) dont j'ai déjà parlé dans mon blog. Une révélation. Je me plonge petit à petit dans ses autres livres où, avec des ingrédients simples, parfois peu connus quand on n'est pas une végétarienne pur sucre, elle propose une nouvelle approche des saveurs, sans jamais oublier la gourmandise.
    Les recettes sont faites pour mettre les produits à leur avantage sans les masquer sous un gloubi goulba décoratif. En ce moment, je potasse
    Sans lait ni œufs (de l'exotisme, … j'adore les œufs), et en particulier le chapitre "mayonnaises végétales" que je compte bientôt tester. Plus loin, Valérie Cupillard donne ausssi une recette de crêpes de pois chiches parfumée au cumin On n'est pas très loin de la coriandre de Marie Rouanet. Avec son nouveau blog, je me réjouis d'avoir de ses nouvelles culinaires au jour le jour.                                                                                     

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  • L'image “http://soleilimg1.free.fr/gifs/fantastique/fees/fee073.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Pour celles qui ont la flemme de se lancer dans la cuisine aux huiles essentielles, des suggestions tirées notamment du livre de Valerie Cupillard, «Cuisiner aux  huiles essentielles» (ed. la plage), que je généralise ici. Pour toutes ces préparations, utiliser des HE, bio si possible, en tout cas de très bonne qualité.

    1. Huiles parfumées. Il suffit d'incorporer quelques gouttes d'HE  dans un support huileux, en respectant les proportions. Je suis souvent effarée quand je lis les doses suggérées dans certains ouvrages… je pense à celui de  Valerie-Ann  Worwood, par ailleurs excellent "The fragrant pharmacy" (Bantam Books) . Elle donne 1 goutte par centilitre, ce qui fait 100 gouttes par litre, quelle que soit l'HE utilisée… pour certaines vraiment entétantes, à moins d'utiliser ça au compte-goutte au sens strict du terme, je ne vois pas comment on peut faire sans avoir le palais saturé.  Valerie Cupillard donne des proportions très variées selon les HE… Pour le citron, dose maxi: 1 goutte par centilitre, donc… 100 gouttes au litre…J'avoue ne pas avoir testé … J'essaierai probablement, ne serait-ce que pour voir ce que ça donne dans une mayonnaise au citron.
    J'ai préparé de l'huile d'olive au poivre noir de Madagascar avec 1 goutte d'HE  pour 30ml d'huile d'olive. Curieusement, l'HE perd beaucoup de son parfum très boisé quand elle est diluée. J'ai fait des essais sur des salades… je ne suis pas convaincue pour l'instant.

        2. Sirops parfumés.
    Choisir une base neutre, le sirop d'agave par exemple au pouvoir très sucrant. J'ai préparé un
    sirop à la cannelle (HE cannelle écorce, la seule à utiliser en cuisine) en ajoutant 1 goutte à 100ml de sirop. J'en ai ajouté une petite cuillérée à café sur une salade de mangues fraiches, sur une salade de fraises. Exquis. J'ai essayé aussi dans un yaourt à la grecque, qui a moins restitué le parfum que les salades de fruits.   

    3. Miels et  confitures parfumés.
    On peut faire "le ton sur ton " avec les confitures (HE issue du fruit utilisé pour la confiture). Super et enfantin avec les agrumes. A ajouter impérativement après la cuisson  si on fait soi-même ses confitures. On peut aussi incorporer un peu d'HE pour renforcer le parfum trop faible d'une confiture tout faite. Ou se lancer avec prudence dans des accords décalés. Si on n'est pas sur de son choix, ne pas essayer sur tout le pot… Deux exemples possibles: cassis/ylang ylang. fraises/gingembre (attention avec l'HE de gingembre, assez costaud au goût).
    V. Cupillard incorpore également des HE dans du miel, à choisir liquide. Bien touiller. Personnellement, comme j'aime bien la subtilité de goût du miel d'oranger, je n'ai pas tenté l'expérience.

    6 Thés parfumés.
    L'image “http://soleilimg1.free.fr/gifs/nourriture/divers/diver016.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Enfantin. Il suffit de verser l'HE sur le thé en feuilles avant l'infusion dans l'eau bouillante. J'ai fait des essais sur une base de thé de ceylan bio, bon, rond et sans histoire. Quand on est en panne d'Earl Grey, vive l'HE de bergamote (4 gouttes pour 2 cuillérées à thé et deux tasses). Saveur plus acidulée et fraiche en bouche avec l'HE de pamplemousse zeste. Autre essai, pour une boisson très bonbon à la menthe: 2 gouttes d'HE menthe poivrée (mentha piperita) sur 2 cuillérées à thé de thé vert gunpower bio pour 2 tasses.
    Si vous trouvez le goût trop fort dans vos essais thé-HE, un truc: ne pas boire la première tasse versée.


    Enfin
    deux idées que je n'ai pas encore eu le temps d'expérimenter:
    4. Vinaigres parfumés
    Valerie Ann Worwood donne les mêmes proportions que pour les huiles parfumées soit 1 goutte d'HE  par centilitre de vinaigre, quelque soit l'huile essentielle. Secouer le flacon avant chaque utilisation. A mon avis, mieux vaut tester au coup par coup, prudemment. En sachant  que si les agrumes autorisent un dosage approximatif, ce n'est pas le cas de toutes les autres HE . (Les HE de thym ou de sarriette sont par exemple très puissantes… ) . Mon prochain essai programmé: vinaige de vin vieux+ géranium bourbon.

    5. Beurres parfumés
    Bien laisser ramollir le beurre avant d'incorporer l'HE, et touiller soigneusement avant de le présenter en petit pot. Je compte essayer prochainement avec des HE d'agrumes, pour le petit déjeuner. L'image “http://soleilimg1.free.fr/gifs/fantastique/fees/fee073.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

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