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    L'image ?http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Arbre-001.gif? ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Madère est une destination très touristique avec tout ce que le mot suggère de déprimant. Plein de touristes donc ainsi qu'une urbanisation galopante qui escalade le relief pourtant singulièrement tourmenté de l'île. Pour la décrire, Christophe Colomb (qui y fit escale à trois reprises) aurait froissé une feuille de papier devant la reine Isabelle la Catholique.



                                                              Le jardin botanique qui domine Funchal (=fenouil) la capitale


    L'image ?http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Arbre-001.gif? ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Néanmoins, Madère est un merveilleux paradis botanique. C'est l'un des seuls coins au monde (que je connaisse en tout cas) où les routes sont bordées à la fois d'hortensias, de bignones et de strelitzias.
    Autre particularité de Madère: les milliers de kilomètres -sans exagération- de chemins de randonnée, appelés levadas et qui sont en fait les canaux d'irrigation de l'île. Faute de temps hélas, je n'ai pu aller herboriser le long de ces sentiers. Je me suis consolée avec la visites de fantastiques jardins (botaniques ou pas).

    J'y ai découvert aussi … de l'huile de baies de laurier,… que d'aucunes ont traqué sur le net dans l'espoir de fabriquer du savon d'Alep.

    Madère a effet tant de lauriers qu'ils ont donné leur nom aux forêts endémiques de l'île, fragilisées par l'urbanisation. Les laurisilva (forêts de lauriers) couvrent encore 15 000 ha, classés au patrimoine mondial naturel par l'UNESCO en 1999. Le laurier de Madère dont est extraite cette huile est le laurus novocanariensis. Ses branchettes sont également débitées… en piques à brochettes. Il ne faut pas imaginer des arbustes de jardin. Adultes, les arbres font 20 mètres de haut.


                                         
                                                                        Vue plongeante sur Curral das Freiras


    L'image ?http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Arbre-001.gif? ne peut être affichée car elle contient des erreurs. J'ai trouvé mon huile de laurier (azeite de louro) par hasard, dans un village étrange, Curral das Freiras (littéralement le refuge des nonnes), niché au fond d'une vallée profonde surplombée d'a pics vertigineux souvent embrumés. C'est en découvrant un panneau sur la vitrine d'une boutique que j'ai demandé des explications sur cette huile.Le marchand a sorti une bouteille de sa réserve… Impossible de sentir son contenu, elle était scellée… et vendue à prix d'or. Je me suis donc prudemment contentée d'un petit flacon, et j'ai bien fait. Car en ouvrant la mini bouteille à Paris, j'ai constaté que si ça sentait le laurier… c'était un laurier déjà bien oxydé. Je ne ferai donc pas la cure suggérée par le vendeur (préventive et anti-tout m'a t il affirmé) un fond de cuillérée à thé d'huile le matin à jeun pendant neuf jours. Je m'en servirai comme d'un ingrédient. (quelques info ici en portugais)



                                                                     Fruits de la passion au Marché de Funchal



    Autre bonheur simplement gourmand : la diversité incroyable des fruits. Pas moins de
    cinq variétés de fruits de la passion: le maracuja banane (en raison de sa forme) , celui au goût et à la couleur de la  tomate, un autre dit ananas, un quatrième orange et le dernier "nature" si je puis dire. 

    L'image ?http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Arbre-001.gif? ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Pour le plaisir, j'ai aussi acheté et rapporté un fruit qui devrait théoriquemernt mûrir dans les trois semaines et ressemble vaguement à un gros épis de mais vert: il vient d'un monstera deliciosa (faux philodendron) et, quand il est à point, offre un goût tirant sur le litchi. Pas mûr, il est toxique car très riche en acide oxalique. Je patienterai donc…



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  • L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif5/gif_65_15.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Quand je me suis lancée dans la blogosphère, c'était d'abord pour le plaisir de partager mes expériences de touilleuse acharnée, des plaisirs vagabonds, botaniques ou gourmands… pour évoquer la jubilation de faire… en tentant d'échapper au tout fait, au tout conditionné, au tout normé, et surtout au tout chimique.… Bref, pour emprunter des chemins de traverse qui me font gamberger et me font me poser plus de questions qu'ils ne me fournissent de réponses.
    Je ne revendique rien, si ce n'est quelques menus pieds de nez à ce que j'appelerais, faute de mieux, "le poids du monde". En essayant de partager plutôt que d'imposer, en choisissant la curiosité comme drogue dure et en tentant la décroissance en pente douce.

    Mais la liberté n'est pas le n'importe quoi.


    II me semble fondamental de respecter quelques règles de jeu. parce qu'Internet est aussi foisonnant que la vie, il fonctionne comme un réservoir infini de données, de surprises, d'amis potentiels, de rebelles respectables mais aussi de pirates paresseux, de laisser aller, d'à peu-près dangereux…

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif5/gif_65_15.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.C'est la raison pour laquelle j'adhère à cette nouvelle charte ethique et cosmEthique présentée sur le Fil Vert, méta-blog de blogs verts

    … Même si je n'ai pas la sensation de parler de cosmétiques au sens pur et dur sur ce blog, plutôt d'expériences avec des ingrédients que j'essaie d'apprivoiser.
    … Même si la toute puissance des grands laboratoires m'agace un tantinet.



    Cette charte en trois points concerne:



     
    CosmEthique

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  • A la fête des Simples de Nant, on pouvait assister à des conférences mais aussi rencontrer quelques producteurs… et faire un peu de shopping.

    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/bariole_04.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. J'ai pu récupérer la liste de tous les producteurs de Simples, -où figure Clément Pallier cher à Pescalune-… et j'ai constaté que très peu ont un site internet, petit budget oblige je suppose… Je pense aussi qu'ils n'imaginent pas forcement qu'une bande de folles furieuses amoureuses des plantes serait prête à faire leurs emplettes sur ie net.
    Comme les places au salon Marjolaine sont très coûteuses, la plupart de ces producteurs se contentent de ventes directes, chez eux, sur des marchés proches ou sur des foires régionales.
    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/bariole_04.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. J'ai pu lire aussi la charte de Simples, intéressante notamment pour la préservation de la biodiversité. En effet, pour la cueillette de plantes sauvages, un protocole est établi pour ne pas tout ratiboiser n'importe comment. Par exemple, selon que l'on récolte les parties aériennes d'une plante ou ses racines, le temps de latence entre deux cueillettes sera plus ou moins long.
    Moins bonne nouvelle: lors des conférences, Thierry Thevenin, secrétaire général du syndicat de Simples racontait qu'à la suite de Thernobyl, une subvention avait été demandée -et accordée- pour contrôler la qualité des plantes… Dans les coins les plus sauvages, on a quand même retrouvé des résidus organo-chlorés en raison de la pollution chimique généralisée. Les doses étaient très faibles, en dessous du seuil considéré comme dangereux, mais ça ne rend pas optimiste…

    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/bariole_04.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. J'ai essayé de varier les zones géographiques. Je cite ceux et celles avec qui j'ai discuté et je donne les coordonnées qui figurent sur la liste de Simples.

    Auvergne
    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/fleur_ani.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Christian Nugier, Le jardin des Nielles et des senteurs, Cheyrac (tel. 04 71 03 34 82, lejdn@aol.com), qui fournit Biotopes en hydrolats et en huiles essentielles. Il propose un large éventail de produits (40 HE), des macérations un peu rares et … a un site internet que Blue indiquait déjà en juin dernier sur son blog dans sa liste de producteurs d'HE.

    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/fleur_ani.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Agnès Tiersen et Thierry Demoisson, Simples compagnes, Saint Bonnet le Bourg, (tel. 04 73 72 58 09). Ils ont, semble-t-il, (j'ai vu des photos) le plus exquis des jardins et proposent de très belles plantes séchées comme de la monarde (monarda didyma) aux fleurs d'un rouge somptueux  (pas beaucoup de gout en tisane quand même… ). Ils m'ont aussi suggéré d'essayer la pulmonaire (pulmonaria officinalis) avec le poisson en raison de son gout iodé. J'avais pensé aux fleurs de bourrache, la pulmonaire aurait un goût plus fin.

    Lozère
    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/fleur_ani.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Gie Plante Infuse, Sainte Croix vallée française 04 66 44 08 16, planteinfuse@free.fr), un groupement de producteurs qui élabore de l'hydrolat de rose de Provins, au nez bien précis et de très interessantes tisanes en mélange (avec certaines plantes que je ne connaissais pas comme l'antennaire ou pied de chat, antennaria dioica). Eux aussi ont un site internet… et, ö joie inattendue, de l'hydrolat de matricaire (matricaria recutita). Personnellement, ce sont les premiers que je rencontre en France à en produire. Nul n'etant parfait, ils n'en avaient pas apporté avec eux à Nant.

    Pyrénées
    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/fleur_ani.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Michel Thouzery, Les plantes de Montségur, Montferrier (05 61 03 06 29 plantes.et.nomades@wanadoo.fr) installé en Ariège qui prépare lui aussi de très belles plantes, très bien séchées (dont de la rose de Provins) et propose même un gite à la ferme. Le regard clair, plein de projets, vraiment très sympa, il a aidé à monter un jardin en Mauritanie, dans le cadre d'une association créée en 1998, plantes et nomades vouée à la «préservation des savoirs populaires en phytothérapie chez les peuples d'origine nomade». Infos ici

    Alpes
    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/fleur_ani.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Sylviane Reyna, Les senteurs du Claut, la tour sur Tinée (04 93 02 10 72, sylviane.reina@wanadoo.fr) dans les Alpes Maritimes. Pas moins de quatre HE de lavande vraie sauvage échelonnées selon l'altitude, (de 800 à 1800 mètres), une HE de thym linalol toute douce-sucrée, un hydrolat de fenouil doux au parfum magnifique et quelques autres merveilles odorantes.

    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/fleur_ani.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Jean-François Roussot, La rivière des arômes, Rosans (04 92 66 60 93, jeanfrancois.roussot@free.fr), dans les Baronnies. Excellents hydrolats, dont du laurier, de l'origan vert ou du thym linalol.


    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/bariole_04.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.
    Il y avait d'autres producteurs, d'Alsace notamment, mais je n'ai pas eu le temps de papoter avec tout le monde, et j'ai privilégié les produits peu transformés.

    Biotope des Montagnes avait aussi un stand, de présentation seulement. Il n'est pas du tout dit qu'ils viendront à Marjolaine, mais on peut toujours commander chez eux.  (04 66 85 44 59,  biotope@biotope-fr.com)

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  • L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif7/00005837.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif7/00005837.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.J'ai assisté ce week end, à Nant (Aveyron), à la première fête des Simples, organisée, entre autres, par l'association «les Simples» qui regroupe 80 producteurs de plantes médicinales bio installés en zone montagneuse. Personnellement, je trouve que le label Simples est l'un des meilleurs gages de qualité pour les huiles essentielles, les hydrolats ou les plantes en vrac. Son cahier des charges est exemplaire. J'ai découvert à Nant quelques producteurs que je ne connaissais pas (Simples n'y était pas au complet, hélàs… ). Ce qui fera l'objet d'une autre rubrique où je donnerai leurs coordonnées. Peu sont sur internet…  le sens du marketing n'est pas leur premier talent, eux qui sont pourtant aussi passionnés que passionnants quand ils évoquent leur amour pour les plantes.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-055.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Cette fête a été l'occasion de conférences et d'une table ronde sur la réglementation des plantes médicinales en France, comme en Belgique ou en Suisse, où la situation est beaucoup plus confortable. Il faut savoir qu'en Europe, deux domaines restent des choix nationaux échappant à Bruxelles: la défense et la politique de santé, ce qui explique les très grandes divergences du statut des simples d'un pays à l'autre.
    J'ai ainsi appris avec stupéfaction qu'il y avait 1034 plantes en vente libre en Italie, 400 en Grande-Bretagne, autant en Belgique, 341 en Allemagne… et, pour le moment, et depuis 1979, 34 seulement en France. Chiffre qui devrait passer prochainement à 147. Le statut des épices et aromates est à part, la plupart ne figurant pas sur la liste des 34 libérées… mais dans un document de 1975 (norme Afnor) qui liste 85 espèces (comme le thym ou l'hysope).

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif7/00005837.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Une plante "libérée " c'est quoi? Celle que l'on peut vendre hors du circuit pharmaceutique, à condition de ne pas lui attribuer de valeur thérapeutique. N'importe qui peut donc commercialiser une tisane de plantes figurant dans la liste… à condition de ne pas dire à quoi elle sert, et de ne pas indiquer de posologie. Il faut savoir aussi qu'on a le droit de gloser sur les vertus des Simples autant qu'on veut, de publier ou de conférencer… à condition de ne pas en vendre. Bonjour Monsieur Ubu.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-055.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.En France, une substance végétale est soit un aliment, soit un médicament. Or beaucoup de végétaux traditionnels ont des usages multiples. Ce qui est le cas par exemple de la prêle, utilisée en décoction, voire saupoudrée sur des salades mais aussi… nettoyant ménager en raison de sa richesse en silice.


                                          Prêle, dessin de Claudine Rabaud, extraite de ce site qui milite pour la biodiversité.


     C'est
    cette prêle qui est en train de miner Biotope des Montagnes, petite coopérative appartenant à l'association Simples. Elle a été condamnée (en instance. Biotope a fait appel, la décision est suspensive) pour en avoir proposé à la vente… La prêle n'est pas libérée (tout comme le souci ou le bleuet d'ailleurs, il faut le savoir… ).
    Dans les attendus fort complexes qui accompagnent la décision du tribunal, on apprend que cette plante a été classée comme «nouveau complément alimentaire» dont la non toxicité n'a pas été démontrée. Il faut le lire pour le croire quand on sait qu'elle poussait déjà à l'âge des cavernes… Elle dépend donc, avec ce classement insolite, d'un réglement européen sur les nouveaux aliments. En sont exemptés les végétaux obtenus par "multiplication et reproduction traditionnelle". Ce qui n'est pas le cas de la prêle de Biotope, ramassée par cueillette.


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-055.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Que faire pour tirer d'un tel embroglio ces Simples qui appartiennent au patrimoine populaire? L'idée avancée par certains producteurs mais aussi par des ethnobotanistes, des universitaires et des chercheurs est de leur trouver un statut à part. Une sorte de  troisième voie qui consacrerait leurs vertus confirmées par la tradition.
    L'idée est  de mettre sur pied
    un réseau  -et un manifeste- pour réhabiliter leurs usages traditionnels. Baptisé Populus, il se veut donc un outil de collecte d'information et de défense de l'usage des simples.

    Première étape: lancement d'un questionnaire pour recenser et faire le point sur les pratiques populaires  concernant les plantes. Qu'utilise-t-on, où achète-t-on ses plantes, d'où tient-on son savoir?  etc. sont quelques unes des questions posées. Un premier questionnaire a déjà été distribué à Nant, il sera affiné et complété.
    L'idée serait aussi de parvenir à mettre à disposition du plus grand nombre un outil de référence sur les simples, une pharmacopée populaire fondée sur les espèces d'usage courant. Elle pourrait faciliter l'automédication pour les bobos courants.
    Un manifeste va prochainement être publié pour présenter Populus.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-055.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Parmi les sources d'inspiration de Populus: les projets Tramil et Tramaz, dont l'un des coordinateurs, Christian Moretti, pharmacologue à l'IRD (institut de recherche et développement, c'est un spécialiste des recheches botaniques pour le paludisme) était présent à Nant.
    Dans les Caraibes et en Amazonie où ces projets ont été réalisés, une grande partie de la population ne peut accéder aux soins ou aux médicaments. L'idée a été de partir de ses besoins en demandant aux gens quels étaient leurs maux les plus courants. A partir de là, l'équipe de Tramil a recherché les médicaments traditionnels utilisés pour soigner ces pathologies. Puis, sans passer par une validation de leur efficacité en laboratoire, ce qui aurait pris des décennies, elle a retenu les remèdes:

    -qui étaient cités dans 20% des cas
    -qui ne présentaient pas de toxicité
    -qui pouvaient s'accompagner de faits cliniques pouvant conforter la tradition.
    Une pharmacopée populaire a ainsi été validée et des remèdes fabriqués en respectant des critères de qualité. 

    La France n'est pas l'Amazonie… 
    mais le savoir populaire, ici comme là bas, est un bien trop précieux pour le laisser sombrer dans l'oubli.


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif7/00005837.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Un contact pour le réseau Populus: reseauplantmed@yahoogroupes.fr
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  • Je voudrais juste relater l'expérience inattendue réalisée avec de l'extrait de pépins de pamplemousse (EPP).

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-063.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Le décor:
    L'automne, saison des
    dahlias. Un bouquet aux teintes pourpre et orangé me réjouit. Il est en accord avec les couleurs chaudes du moment. Lunemalo a très bien décrit la splendeur de l'automne sur son blog.

                                                 
                                                          Dilly dahlia de Judith Edge

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-063.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Deux problèmes:
    -Le dahlia ne tient pas du tout
    -L'eau dans laquelle il trempe dégage très vite une odeur quasi pestilentielle… (même si on le déplume de ses feuilles). J'ai donc essayé de remédier à ces deux écueils,  -sans trop y croire, je l'avoue-, en rajoutant dans un grand vase 15 gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse. J'utilise la marque bio CitroPlus. (Dans le temps, je mettais quelques gouttes d'eau de Javel… )

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-063.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Résultat contrasté:
    -Le bouquet n'a pas tenu plus longtemps, mais…
    -Quand j'ai jeté l'eau ce matin, à ma plus grande surprise, elle ne sentait… rien, vraiment rien. Ce qui conforte vraiment l'idée que l'EPP a une véritable action bactéricide.
    Je précise bien que ces dahlias ne sont pas des mutants désodorisés… j'avais dû déjà changer une première fois l'eau pour cause… d'effluves peu appétissants…


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-063.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Même s'il y a débat sur l'efficacité bactéricide de l'EPP, -après cette expérience- je continuerai donc à en mettre systématiquement dans mes émulsions cosmétiques maison pour prolonger leur durée de vie.


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-063.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-063.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.L'image “http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-063.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

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  • Pour fêter le cinquantième (article)
    , d'abord tous mes remerciements à toutes celles et tous ceux (si, si,  quelques hommes se sont lancés) qui ont pris la peine de laisser un commentaire sur ce blog. Liste dans le plus grand désordre, j'espère n'avoir oublié personne… 


    Missand, Hélène, Prudence, Liliouchka, Rosko 29 (alias Mimirosko) Malegria, Eveange66, Meriam, Zenbiloba, Beautymist, Madamejefaistout, Fafa (alias fr), Cerise, La griotte, Lutin, Eldrine, Lyjazz, Flo, Praline, Poesie, Magali magaloche, Valérie C., A. Charlotte, Doliane, Cyan, Kinoui, David & co, Merlin, Talullah, Hooly, Lippia, Physalis, Cocochoco, mlleBio, Val, Lunemalo, Bluetansy, Pescalune, Raffa, Nimphea, Michele.

     Charme inattendu d'internet, certaines sont devenues des amies (virtuelles ou pas). D'autres l'étaient déjà…

    Pour fêter ça, trois petites images…  



                                                       Depuis le restaurant Mistra, à Venise, vue sur la lagune… pour faire plaisir  aux accros du farniente vénitien…


                                      
                                                     Ramassage de la sauge, à IKaria, pour une bouffée parfumée

            
                                                 Et une vue, en balade sur les iles Fourni, car j'aimerais tant m'y téléporter dans l'instant…

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  • Terrassée par un coup de froid, je me suis gorgée d'huiles essentielles diverses et de tisanes de plantes… jusqu'à l'overdose.

    J'ai donc cherché des boissons au goût pas trop "herbeux" pour apaiser la toux.



    J'ai trouvé dans l'un de mes bréviaires, le
    dictionnaire des plantes qui guérissent (Larousse), une recette à l'ancienne séduisante, que j'ai mise aussitôt en application.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/mini104.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. La tisane des quatre fruits pectoraux

    1 figue sèche
    1 datte sèche
    10 jujubes sèches (j'en trouve dans les épiceries chinoises)
    15 gros raisins noirs secs
    Le total, -à parts plus ou moins égales des quatre fruits- doit peser dans les 50g
    1 litre d'eau

    Bien rincer les fruits secs à l'eau bouillante pour ôter la poussière et les impuretés avant de les placer dans une casserole emplie d'un litre d'eau froide.
    Porter à ébullition. Compter une demi-heure à petits bouillons, casserole presque entièrement couverte. Filtrer en pressant un peu. Boire chaud ou tiède. Jeter les fruits qui n'ont plus de goût.
    La tisane est vraiment adoucissante et d'un goût agréable, sans être renversant…

    Ces quatre fruits sont dits béchiques, c'est à dire qu'ils calment la toux et les irritations du tube respiratoire.


     
    Ayant siroté mon carafon de tisane avec bénéfice, j'ai cherché d'autres préparations.
    J'ai pioché dans un petit livre que je recommande Les élixirs et les tisanes de la sagesse de Bonnie Trust Dahan (ADN éditions 2001, traduction de l'américain, ed. américaine 1999) car il est bourré d'idées originales sur les tisanes, écrit avec verve… et bien traduit. Sur la précision des explications scientifiques, il me semble plus mou

    J'en ai retenu :

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/mini104.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. L'antitoux aux graines de tournesol

    (J'ai adapté les proportions)
    2 cuillerées à soupe de graines de tournesol bio décortiquées
    1 petit morceau de gingembre (la grosseur d'un demi-pouce) frais pelé et coupé en tronçons,
    50 cl d'eau
    1 cuillerée à café de miel
    1 cuillerée à soupe de cognac (facultatif)

    Mettre le tournesol et le gingembre dans l'eau froide. Faire bouillir, découvrir, baisser le feu, laisser réduire de moitié.Eteindre, laisser refroidir.
    Filtrer, sucrer au miel (une bonne cuillérée à café), on peut ajouter une cuillerée à soupe de cognac.

    Curieusement, le goût du gingembre disparaît complètement. La boisson a une couleur légèrement marron et n'a pas un goût très prononcé. Sauf si on ajoute un très bon cognac, ce que j'ai fait. Après tout, c'était quasiment l'heure de l'apéro…
    On peut croquer les graines de tournesol à peine ramollies en guise de tapas…  avec la gorge irritée, ce n'est pas la bonne idée… ça gratte, donc on tousse.

    L'inuline, l'un des composants du tournesol, est efficace contre les respirations sifflantes, affirme le livre qui, sagement, ne suggère pas de bouloter les graines.


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/mini104.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Le remède aux agrumes

    (Proportions adaptées, là aussi)
    le zeste d'un pamplemousse bio
    le zeste d'un citron bio
    1 cuillérée à soupe de miel
    1 tasse d'eau
    2 gouttes d'huile essentielle de citron bio (facultatif)

    Raper au dessus d'un bol la peau d'un pamplemousse bio et celle d'un citron bio.
    Verser dessus une tasse d'eau bouillante.
    Couvrir. Laisser infuser 20mn.
    Filtrer. Ajouter une cuillérée à soupe de de miel. Je l'ai corsé de deux gouttes d'HE de citron bio de Calabre au parfum exquis.


    Verser la préparation dans un bocal de verre, couvercle fermé. Elle peut se garder une semaine au réfrigérateur indique le livre.
    1 cuillérée à café trois fois par jour.

    Le goût est bien sûr acidulé. La recette ne précise pas de filtrer, ce doit être un oubli (sinon pourquoi préciser de laisser infuser 20mn? ). Je l'ai fait, le liquide est jaune pâle.
     C'est une façon originale de se doper aux bioflavonoïdes, qui, pour faire vite, favorisent l'absorption de la vitamine C anti-fatigue (donc dans la journée, manger des fruits plutôt que du saucisson, pour que ça serve… ) 



    Ceci n'est en rien une ordonnance… si vous êtes malade, allez chez le médecin.

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  •  Voyage olfactif au salon Vivez nature.

    L'image ?http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-043.gif? ne peut être affichée car elle contient des erreurs.-Sentez ce flacon, suggère Brigitte Michel, productrice d'huiles essentielles installée à Aumelas, dans l'Hérault (marque: Garrigue en essentielles, HE aux parfums merveilleux). Je renifle…  Surgit alors, de façon quasi magique, le parfum exact des chemins creux. Odeur d'herbes froissées, vive, un peu rustique, tirant sur la menthe… Je pense tout de suite: menthe pouliot…
    ¨-Petit calament, révèle Brigitte Michel, qui montre une botte de la plante séchée qu'elle a apportée avec elle à Paris.


                                                            Petit calament (Source ici, excellent répertoire de plantes medicinales)


    L'image ?http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-043.gif? ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Le petit calament (nepeta calamintha) ne paie pas de mine: gracile, tiges fines, petites fleurs rose mauve. On le croise au bord des chemins sans réaliser que c'est lui qui les incarne olfactivement. Je n'ai pas résisté. C'est une huile essentielle chère, le calament n'est pas généreux, il donne peu en distillation.

    De retour à la maison, le flacon installé sur mon bureau …   j'ai quand même cherché à en connaître plus sur ses vertus.

    J'ai découvert que l'idée de menthe pouliot n'était pas si nulle, puisqu'on appelle parfois le petit calament fausse menthe pouliot. Il appartient, comme elle, à la famille des labiées (ou lamiacées). Les huiles essentielles des deux plantes renferment deux constituants neurotoxiques: menthone et pulegone. On doit donc les utiliser avec beaucoup de précautions. (Par exemple, recommandations pour l'utilisation de l'HE de menthe pouliot ici)

    L'image ?http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-043.gif? ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Selon l'index de la flore de France dressé par l'INRA, le calamintha nepeta s'appelle aussi melissa calamintha. Il possède plein d'autres synonymes, ce qui laisse entendre qu'il était très familier aux ramasseurs de médicinales, prompts à baptiser leurs trouvailles. On le nomme par exemple baume sauvage, fausse sarriette. Il dégage une odeur "douce et agréable" souligne le Dictionnaire des plantes qui guérissent (Larousse 1972). Je ne trouve pas l'odeur de l'HE particulièrement douce, mais enfin…
    C'est plutôt une plante méridionale. (Mes souvenirs de chemins creux viennent du Sud-Ouest).



    L'image ?http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-043.gif? ne peut être affichée car elle contient des erreurs.A la table des herbes
    Dans son Tour de France d'un botaniste gourmand (Plon), François Couplan livre une recette de soupe de poissons au calament (fleurs et feuilles). Mais il fait cuire la plante une demi-heure, ce qui me semble beaucoup pour des fleurs…

    Il existe aussi un grand calament (calamintha grandiflora), apparemment moins rustique de goût, que le chef cuisinier Marc Veyrat utilise dans des recettes (Herbier gourmand, réalisé avec François Couplan, Hachette, aussi intéressant pour les commentaires olfactifs sur les plantes que pour les recettes). Pour  présenter la plante, quelques remarques intéressantes.
    «Dans le Massif Central, la plante (le grand calament) est connue sous le nom de thé d'Aubrac, que l'on prenait jadis en infusion, à la place du thé noir. En Savoie, on l'appelait "mélisse sauvage" et l'usage était de la mettre à macérer dans de l'alcool avec du sucre pour obtenir une liqueur exquise».

    *Le petit calament, lui, entrait dans la préparation de l'eau d'Arquebusade, destinée à soigner les blessures (à l'arquebuse… ) par voie interne et externe. On l'obtenait en macérant puis en distillant 17 plantes, dit mon Larousse. 75 compte un site suisse affirmant détenir la vraie recette…  Il présente son eau vulnéraire préparée avec des plantes des Alpes suisses comme une panacée…  à tel point qu'on se demande même pourquoi il n'y a pas plus d'immortels dans les Alpes… 

    Retour au grand calament : «Le parfum du calament à grandes fleurs est mentholé, déilcat, subtil, mais également vif avec une note fugace de grenadine. Marc (Veyrat) qui considère cette plante comme une grande découverte, estime qu'elle en fait trop, qu'elle cherche au fond à se faire remarquer, mais qu'il est difficile de lui faire tenir ses promesses.  (… ) Le secret: ne pas travailler la plante à chaud mais à tiède».
    Suivent deux recettes l'une avec des huitres, l'autres pour aromatiser un yaourt. `


    *L'idée de l'huitre me semble très ingénieuse, car à la réflexion, j'ai trouvé une petite note iodée dans l'HE de petit calament.


    L'image ?http://perso.orange.fr/safran2c/Imini-nature/Fleur-043.gif? ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Propriétés médicinales du petit calament
    L'infusion (5 à 6 g par tasse d'eau bouillante, infusion 10mn) est digestive, agit contre l'aérophagie,contre les vertiges et les maux de tête d'origne digestive. Au Moyen Age, on la préconisait notamment contre le hoquet (Larousse), indication reprise dans le très sérieux Guide pratique de phytothérapie de R. Fauron et R. Moatti (Maloine, 1984).
    Selon Nicolas Culpeper, les feuilles bouillies dans du vin font transpirer et libèrent «les obstructions du foie et de la rate». Marie-Antoinette Mulot le présente aussi comme un tonique intellectuel.

    Sirotons du petit calament en tisane, enivrons nous du parfum des chemins creux, mais prudence avec l'utilisation de l'huile essentielle.

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  •  Tout est dans le titre ou presque…

    Il y a peu, j'ai terminé un gel d'aloe vera de Pur Aloe que je détournais en déodorant. Pour avoir testé un autre gel de Pur Aloe qui ne fonctionnait pas… j'ai découvert que dans l'un- celui qui désodorisait- il y avait du lonicera japonica (chêvrefeuille japonais)… mais pas dans l'autre. Or le lonicera japonica, qui est utilisé comme conservateur "naturel", renfermerait en fait soit du phenoxyethanol (d'où son pouvoir de conservation…) comme l'explique -le bien informé- Copaïba sur ce forum, soit, plus grave, un dérivé de formol (source: le même forum). Bref, il n'est pas net, comme le laisse aussi entendre Rita Stiens dans son livre sur les cosmétiques naturels que j'ai pu lire, mais qui n'est toujours pas sorti…
    Donc exit le gel.

    J'ai tenté les pulvérisations au vinaigre…  insuffisantes pour les longues journées et pas franchement sexy comme parfum.


                                                           Fairies and flowers de Warwick Goble
                                          
                                                           (Je sous-titrerais volontiers: les fées n'ont jamais de soucis de dessous de bras…)

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/pompom-mauve.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. J'ai donc cherché à partir de poudres parfumées… et… l'effet désodorisant  fonctionne vraiment. J'ai pioché dans mes ingrédients favoris: poudre indienne de rosa alba (Hesh), amidon de riz NS stérilisé (à mon avis, on devrait pouvoir essayer également avec de la maizena), poudre d'iris de Florence (Santa Maria Novella).
    La particularité de ces trois poudres: leur très grande finesse. Le fini a donc un toucher très satiné. J'ai corsé avec des huiles essentielles: ylang ylang … et patchouli (noon… ce n'est pas lui qui domine, il se fait tout discret derrière les autres parfums). Ce qui donne, comme formule et façon de faire:


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/pompom-mauve.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Verser dans un pot en verre, posé sur une balance:
    -5g amidon de riz NS,
    -4g poudre d’iris,
    -6g poudre de pétales de rose.

    -Ajouter ensuite 10 gouttes d'huile essentielle d'ylang ylang, bien remuer avec une baguette par exemple pour éviter les grumeaux. Fermer le couvercle et secouer le pot. Rouvrir.
    -Ajouter 4 gouttes d'huile essentielle de patchouli, même procédé.

    La poudre est d'un rose pâle évanescent… et d'un parfum excessivement délicat. Je la passe avec une houpette plate en coton sur les aisselles. Ça ne tâche absolument pas les vêtements. L'effet désodorisant fonctionne, sur moi, une journée entière (pièces ou métros surchauffés inclus).



    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/SmiliesKaos/pompom-mauve.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Pourquoi la poudre d'iris? Pour ses propriétés desodorisantes, et pour sa consistance un peu "moelleuse", qui évite au mélange de voleter partout. Attention, elle peut provoquer des réactions allergiques. La tester impérativement avant. En tant que Princesse au petit pois, je supporte.
    Pourquoi l'amidon? Pour ses capacités d'absorption.
    Pourquoi la poudre de rose? Parce que ça me plait… pour ses propriétés légèrement astringentes et pour sa pâleur. Avec des roses rouges réduites en poudre, je craindrais de teinter trop le mélange.
    Pourquoi le patchouli? Parce qu'il calme les irritations et qu'il a des vertus désodorisantes.
    Pourquoi l'ylang ylang? Pour son parfum exquis et euphorisant. (Weleda en met dans son deodorant à la rose musquée).

    On pourrait bien sûr varier les plaisirs olfactifs…


    Hommages: -je voudrais saluer ce site voué aux fées, d'où vient l'illustration et d'autres que j'ai déjà affichées sur ce blog.
    -et cet autre site pour ses irrésistibles mini-gifs…

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  • Je répondrai: Oui et non, après ma visite d'aujourd'hui à ce salon qui s'est tenu à l'Espace Champerret.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif6/singe66.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Non:
     -Quand j'ai découvert, effarée, le prix d'une "préparation pour cheveux à base de shikakai" le fameux "bousillant de saleté" cher à Hooly…  32€ sur le stand Vedicare (une boite de shikakai vaut 1,69€ dans les boutiques indiennes).

    -Quand sur un autre stand, j'ai demandé à la vendeuse dans quelle huile avait macéré la paquerette de l'huile de paquerette proposée, et qu'elle m'a répondu gentiment, mais sans manifestement avoir été briefée… que c'est de l'huile issue de paquerette (or il s'agit toujours de macérat huileux). 
    - Devant la prolifération de produits cosmétiques onéreux…  alors qu'il y avait peu de vendeurs de matériaux bruts: huiles végétales, essentielles, hydrolats  (sauf des savons d'Alep à toutes les sauces).
    -A mon goût, cela n'engage que moi- devant le manque d'explications pour la partie réservée à l'ayurveda… où se côtoyaient de multiples stands semblant proposer plus ou moins la même chose sans aucun vrai fil conducteur pour le néophyte…


    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif6/singe66.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Oui, quand même, pour quelques rencontres:

    -Un petit producteur de plantes médicinales, (Phytovienne), installé dans le haut Poitou (label Nature et progrès et AB) proposant des plantes séchées, mélangées ou pas, pour la cuisine ou pour se soigner, des sirops de plantes et des vins macérés. Il m'a dit qu'il sera présent sur le salon "Paris fermier".

    J'ai -enfin- une explication- est-ce la bonne? - pour l'absence de camomille allemande dans les rayons des herboristeries.
    Ses fleurs, plus petites que celles de la camomille romaine, sont plus fastidieuses à cueillir… (et ça coûte cher en main d'œuvre). Par ailleurs,  il faut les ramasser au bon moment. Si on attend qu'elles aient grossi, elles ont tendance à se défaire en s'éparpillant…
    J'ai fait l'acquisition d'un mélange apaisant de dix variétés de basilic dont je suis en train de savourer l'infusion tout en rédigeant cet article. Pour les curieux, les dix basilics sont les variétés citron, cannelle, réglisse, anis, grec, marseillais, grand vert, thai, pourpre, indien.

    -Une jeune femme, Nelly Saby, qui a fondé avec d'autres comparses "Ayurveda en France", pour regrouper les professionnels en ayurveda. Elle-même va régulièrement en Inde (à Poona) où elle s'est formée et où elle exerce dans un dispensaire. J'ai appris qu'il y avait plusieurs lieux réputés de formation ayurvedique dans le nord du sous-continent, dont Poona (je connaissais surtout ceux du Kérala). Elle s'est spécialisée en nutrition. Elle ne cherchait pas à vendre quoi que ce soit et parlait -très bien- de ses expériences.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif6/singe66.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Sur le stand, j'ai acheté «La divinité des plantes, un guide ayurvedique de phytothérapie» de David Frawley (une des grandes pointures de l'ayurveda) et Vasant Lad (ed. Turiya), passionnant, car il propose, entre autres, un décryptage ayurvedique des plantes médicinales européennes les plus courantes (et des indiennes les plus importantes bien sûr).

    *Si j'en choisis une au hasard… notre amie la rose
    L'image “http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/rouge/rouge_02.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.par exemple, sa saveur: est l'amer, le piquant, l'astringent, le doux. Son énergie est rafraichissante, son effet post digestif est doux. Le raffinement ayurvedique consistant notamment à souligner ces nuances. Je ne détaille pas le reste…
     
    *Suggestions de tisanes selon les trois doshas (les  trois types fondamentaux de constitution humaine)
    Kapha: la plupart des tisanes conviennent sauf les plantes douces et formatrices de mucus comme la réglisse;
    Pitta: éviter les plantes chauffantes et piquantes.
    Vata: priligégier une combinaison de piquantes et  douces, éviter les amères, astringentes et rafraichissanrtes.
    Tisanes recommandées pour tout le monde: camomille, fenouil, centella, menthe poivrée, pétales de rose, sauge, menthe verte.
    Je rappelle néanmoins que la sauge nuit à la montée de lait chez les femmes qui allaitent, et que, faute de connaissances précises, mieux vaut éviter sa consommation pendant la grossessse. A la différence de l'huile essentielle, la tisane ne contient que très peu de tuyone, neurotoxique.

    J'en reste là avec ce livre, ces quelques extraits ayant aussi pour but de vous inciter à le lire ou au moins à le consulter… Comme le répète ma chère Bluetansy à longueur de blog, les auteurs vivent de la vente de leurs œuvres.

    J'ai quelques autres livres dans ma besace, mais point trop n'en faut…

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif6/singe66.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

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