• Rita Stiens: la vérité sur les cosmétiques naturels, 2° round.



    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif5/chat150.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. J'ai entre les mains la deuxième version du livre de Rita Stiens: La vérité sur les cosmétiques naturels (Leduc .s éditions), titre dont j'avais déjà parlé en mai dernier. A l'inverse de la première, non parue, la deuxième mouture est réellement sortie (le 20 novembre) puisque je l'ai vue en librairie. Elle est toute fraîche: on peut même y lire que l'Oréal vient de racheter Sanoflore…

     Y a t il de grands changements par rapport à la première édition (non parue)? Assez peu en fait.

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif1B/Globule.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.-Le fond bleu mauve de la couverture a viré… au vert…

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif1B/Globule.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.-Les titres des paragraphes ont été revus… à la baisse
    … culturelle:  «ouvrir la boite de Pandore de la chimie» devient par exemple «puiser dans la panoplie du magicien de la chimie»
    -… prudente: «parabenes: un danger sous estimé» devient «parabenes, un risque sous estimé»…

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif1B/Globule.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.-Un bonus de 4 pages: p. 127 et suiv. sur «Reach et substances naturelles: la branche des cosmétiques naturels est préoccupée».

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif1B/Globule.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.-Une modification à propos de l'affaire du lonicera caprifolia comme conservateur: p. 189 et suiv. Dans la première édition, Rita Stiens développait les soupçons qui portent sur ce nouveau produit, un extrait de chevrefeuille …  aux qualités probablement dopées par du formaldehyde.
    -dans la deuxième, comme le lonicera ne fait plus partie des conservateurs autorisés en bio, elle résume l'enquête de la première édition pour en tirer des conclusions intéressantes, notamment sur la certification de nouveaux ingrédients. Elle rajoute aussi un paragraphe important intitulé «"sans conservateur"», la formule prète à confusion», où elle met cette fois d'avantage en avant le casse tete fondamental de la cosmétique bio.

    Sinon, comme je n'ai pas encore eu le temps de tout relire de la première à la dernière ligne, peut être que d'autres différences m'ont échappé…

    L'image “http://perso.orange.fr/safran2b/Imini-gif5/chat150.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Pour éviter les va et vient avec le commentaire de la première édition non parue de ce livre (article du blog du 27 mai dernier), je le republie ici in extenso (avec une taille de caractères plus lisible).

    Que penser du nouveau livre de Rita Stiens : "La vérité sur les cosmétiques naturels " (Leduc.s éditions) ?

    Je passe en revue les six chapitres en indiquant ce qu'ils m'inspirent. C'est mon avis, tout subjectif, non exhaustif, et qui n'engage que moi bien sûr…

    Chapitre 1: les cosmétiques bio: où est la différence?

    Le plus

    -Rappelle que si dans la déclaration INCI , les composants d'un produit doivent être listés par concentration décroissante, en revanche, tout ce qui est présent à moins de 1% peut être affiché allègrement  dans le désordre.
    -Essaie d'expliquer tout le binz sur le calcul des pourcentages des ingrédients bio (faut s'accrocher un peu pour piger).
    -Annonce la venue prochaine d'un label européen.

    Le moins
     -Quand elle cite les labels bio… elle détaille trois français et un allemand (BDIH) mais fait quasiment l'impasse sur la Soil Association anglaise et l'AIAB italien, qu'elle évoque vite fait en une ligne! Rita Stiens est allemande, d'accord, mais  enfin, ce n'est pas une raison…

    Chapitre 2: les laboratoires: leur profil, leurs produits

    Le plus

    -Fait  l'historique des labo suivants et et explicite le caractère bio ou pas de leurs produits : Avène, Borlind, Cattier, Couleur caramel, Dr Hauschka/Wala, Florame, J. Paltz (pourquoi lui, plutôt confidentiel plus qu'un autre? ), La Roche-Posay, Lavera, Lea Nature, l'Occitane, Logona, Melvita, Nuxe, Phyt's, Sanoflore, The Body Shop, Vichy (ça aurait aussi pu être Klorane par exemple) , Weleda, Yves Rocher. Démystifie donc pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore quelques marques à l'image plus verte que leurs produits…
    -Assassine les promesses faites par les marques. (Que Choisir le fait régulièrement… )
     
    Le moins
    -Les absents: Résonances et Nature et Découvertes qui ont lancé recemment des gammes naturelles, avec, pour Nature et Découvertes, certaines formules pas OK. Origins, (même groupe qu'E. Lauder) poids lourd de l'apparemment correct avec d'excellents ingrédients, et d'autres, vraiments nuls, dans des produits très séduisants. Décléor, idem. Lush, idem, Natura Bresil idem, Neal's Yard Remedies idem. Or ce sont ces marques, justement, qui sont les plus délicates à juger: parfois OK, parfois non, selon leurs produits, ou tout simplement pas top du tout dans toutes leurs lignes malgré un emballage et des arguments "naturels" séduisants. (R. Stiens ignore pas mal le monde anglo-saxon… ). En France, dans les écolo-correct, elle aurait pu évoquer en passant: Forest people, Green Mama, Sultane de Saba …  en Allemagne, Tautropfen… ou des marques qui vendent des produits minimalistes, presque des ingrédients: Centifolia, Arcs en sels, par exemple…

    Chapitre 3: les cosmétiques sont-ils sûrs? 

    Le plus

    -Fait un sort au  bactéricide triclosan, présent partout, et qui peut entrainer à la longue une résistance aux bactéries… mais ce n'est pas un scoop.
    -Explique bien que l'univers de la cosmétique joue aux apprentis sorciers avec des ingrédients dont on n'a pas mesuré les effets à long terme. 97% des produits chimiques ne sont pas ou peu étudiés, dit-elle. Elle évoque donc le projet REACH, destiné à dresser  le répertoire de tous  les produits chimiques employés au quotidien.
    -Donne la liste des 26 substances odoriférantes reconnues comme allergisantes et qui doivent figurer sur l'INCI des cosmétiques… -sans obligation de préciser si elles sont synthétiques ou naturelles-, ajoute-t-telle.
    -Evoque les colorants azoiques, ingrédients dangereux encore autorisés en Europe (mais quasiment plus employés aux USA).

    Le moins
    -Rita Stiens, encore un effort! Quand on lit que le géraniol naturel est moins allergisant que le geraniol synthétique, on aimerait bien comprendre pourquoi.
    -Pour les 26 substances déclarées allergisantes, on aimerait en savoir plus. L'image “http://soleilimg1.free.fr/gifs/nature/fleurs/fleur029.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Par exemple, tout simplement dans quelles huiles essentielles on les trouve sous leur forme naturelle. Sinon, ça reste des substances abstraites pour le commun des mortels.
     -Démonstration un peu courte sur les parabens, le débat est bien plus complexe  puisqu'ils existent sous forme naturelle et tolérée ( dans la vanille, le vin, le thé vert  etc) et que l'étude anglaise qui faisait le lien entre cancer du sein et parabens a été contestée (ça ne signifie pas que j'approuve les parabens, mais je prêche pour la rigueur scientifique).
    -idem pour les PEG pas top, on le sait, mais il y a des graduations dans leur toxicité.

    Chapitre 4: Pour le bien de la peau et des cheveux

    Le plus
    :
    -très intéressant: à partir d'une formule de crême mi-chevre mi-chou, elle démontre la difficulté de sa  reformulation. Ce qui implique que les labo ne sont pas pressés de tout rebricoler, vu la galère que ça suppose…
    -Fait des remarques de bon sens sur le fait que les ingrédients indésirables ne le sont pas tous au meme degré.
    -Détaille les ingrédients bienfaisants (huiles et extraits végétaux notamment).
    -Raconte l'histoire du Lonicera Caprifolia, nouveau conservateur providentiel, mais déjà contesté (car probablement renfermant un dérivé du formol). Le savant chimiste Copaiba m'avait déjà expliqué  l'histoire ici.
    -Explique la différence entre huile végétale et huile végétale estérifiée. Explique aussi -ce qui a  déjà été fait ailleurs, par exemple dans «Cosmétiques, mode d'emploi» de Laurence Wittner, également chez Leduc.s editions, - ce qu'est un bon shampoing, un dentifirice correct…

    Le moins
    -Meme si je sais que ce bouquin n'est pas une thèse, la liste des bienfaits de chaque ingrédient naturel est assénée sans l'ombre d'une référence scientifique (qu'elle aurait pu mettre en annexe). Ou elle aurait pu au moins le faire pour quelques uns. Une phrase du type: "les extraits de bambou sont tirés de la racine des jeunes pousses" ne fait pas avancer le schmilblick sur ses vertus… idem pour plein d'autres substances dont elle ne détaille même pas les effets (vrais ou supposés): helichryse italienne, gombo, fougère  arborescente…  On ne sait pas trop d'ailleurs ce qu'elle appelle extraits…
    -Rien sur les HE, la question de leur concentration dans les produits, les risques de photosensiblisation, de déclenchement d'allergies.
    -Pour les déodorants: donne comme exemple d'ingrédient naturel déodorant: le farnesol… sur la liste des 26 substances allergènes citées précédemment..

    Chapitre 5: maquiller, colorer, teinter

    Le plus

    -La partie consacrée aux cheveux

    Le moins
    -Pour les fonds de teints, n'aborde pas la question de la finesse obtenue avec des silicones, pour l'instant, pas d'équivalent  en version bio…
    -Pour les poudres, oublie… la poudre de riz.
    -Dityrambique sur les couleurs magnifiques des cosmétiques naturels. Je ne le serais pas autant… 
    -Dityrambique -aussi- sur la crême colorante végétale de Logona.  Mais ça ne marche pas quand on a beaucoup de cheveux blancs (j'avais téléphoné au conseiller de la marque qui me l'avait confirmé… )

    Chapitre 6: protection solaire: un plaisir sans regrets

    Le plus

    -Explique bien la différence d'action entre filtres chimiques et minéraux.

    Le moins
    -Sur l'absorption de carotenoides naturels qui facilitent la protection de la peau: elle ne fait pas de différence entre les diverses variétés de carotenoides, pourtant plus ou moins efficaces et plus ou moins bien tolérés.

    133 produits décortiqués.

    Le plus

    -Très intéressant: à chaque fois, elle sépare et commente base/agents actifs, additifs, conservateurs.

    Le moins
    -Pour les produits sans eau,  ne souligne pas qu'un peu d'anti-oxydant ne fait jamais de mal en prolongeant la durée de vie des produits.
    -Certains mystéres, non résolus pour moi en tout cas. Un seul exemple:  la "crême nutritive nuit" de Florame. On lit pour additifs: "lessive de soude et acide citrique pour réguler le PH"… Je voudrais qu'on m'explique en quoi c'est top… (trois macarons)
    -Idem: alcool à haute dose dans pas mal de produits bio. Par quelle magie ça ne désseche(rait ) pas la peau? S'il s'agit d'un secret de fabrication, qu'elle le dise…


    Conclusion personnelle

    -Parfait pour démystifier les marques pseudo-naturelles.
    -Des informations intéressantes (souvent déjà lues ailleurs quand même).

    Le moins
    -Je reste sur ma faim sur la question des conservateurs qu'elle n'a pas vraiment réglée. Même si elle a fait un sort au Lonicera.
    -Aborde peu la question des risques d'allergies avec les produits bio qui utilisent plus de substances actives -dont les HE sur lesquelles elle fait quasiment l'impasse.
    -N'aborde pas vraiment la question cruciale de la qualité des ingrédients en cosmétique bio. Ce n'est pas parce que c'est bio que c'est toujours top.
    -Rien sur les cosmétiques faits maison.
    -Rien sur quelques ingrédients qui peuvent permettre une simplification de la vie sans passer par une marque: huile végétales, hydrolats utilisés tels que.

    Au final, Rita Steins poursuit avec acharnement son combat contre la cosmétique traditionnelle. Bravo, elle a raison de se battre et surtout de démystifier le pseudo naturel.  Mais je n'ai pas l'impression d'avoir lu des révélations faramineuses sur les cosmétiques naturels. (Je connaissais déjà l'histoire du Lonicera).

    source mini gifs.

    « un fil vert… cousu à petits points.Fleurs d'automne: le bonheur du choc thermique »

  • Commentaires

    1
    Mardi 28 Novembre 2006 à 12:26
    j'allais l'acheter justement le 2 pour savoir si elle apprenais d'autre chose interressante sur les bio cette fois-ci.....ton résumé est vraiment bien ...et assez objectif moi je trouve!!
    2
    Mercredi 29 Novembre 2006 à 12:49
    Le livre est à la fois interessant et irritant, notamment je regrette vraiment qu'elle n'ait rient dit sur la cosmétique maison.… qui interesse les touilleuses…
    3
    Mercredi 29 Novembre 2006 à 12:51
    Pour la fabrication maison, tu dois en savoir plus qu'elle… pour ce qui est de trouver des aguments en faveur du bio, c'est utile…
    4
    Jeudi 30 Novembre 2006 à 11:23
    Intéressant ton article !
    Merci de nous faire part de ton opinion !  Il est dommage que Rita n'ai pas approfondi un plus le sujet...
    5
    Dimanche 3 Décembre 2006 à 14:44
    peut être faut-il attendre un nouveau livre? je crois qu'elle en a un en préparation  sur des recettes de cosmétique bio… mais je n'arrive pas à en être sûre…
    6
    Dimanche 3 Décembre 2006 à 14:47
    Peut être… mais mon pb, c'est que j'ai toujours envie de poursuivre mes expérimentations…
    7
    Jeudi 21 Décembre 2006 à 15:09
    Physalis, oui, il s'agit du chevrefeuille japonais. Steins ne dit pas qu'il est interdit, mais qu'on lui a ôté la certification bio. Donc l'échantillon que tu possèdes doit dater d'avant cette suppression.
    Chez PurAloe par exemple, il y a eu toute une série de lots d'aloe qui ont été écoulés avec du lonicera (j'en vais eu un tube… ) maintenant ils ne semblent plus en renfermer. 
    Tu ne vas pas en mourir bien sûr, surtout  si tu ne  testes qu'un échantillon, (j''avais fini mon tube d'aloe… ) mais il doit y avoir des traces de dérivés de formol dedans. C'est ce qui explique d'ailleurs les surprenantes propriétés déodorantes que j'avais expérimentées avec le Puraloe renfermant du lonicera …
    8
    Lundi 25 Juin 2007 à 17:11
    Merci pour cette critique, très approfondie et intéressante !
    Tu dois connaître le livre, paru récemment, de Sylvie Hampikian (chez terre vivante) ; quen penses-tu ? Peut-être le trouves-tu un peu basique, je ne sais pas, mais pour moi, qui suis novice en la matière, je le trouve très bien fait. J'avais déjà la majorité des produits naturels qu'elle préconise, et je trouve les préparations qu'elle suggère très efficaces.
    9
    Lundi 25 Juin 2007 à 22:35
    Le livre de Sylvie Hampikian me semble très bien… après, c'est l'expérimentation personnelle qui compte…
    10
    Vendredi 16 Mai 2008 à 16:30
    Physalis, je pense qu'une seule version suffit… celle que tu trouveras.
    11
    Mardi 1er Mars 2011 à 16:43

    Bonjour Meli,

    je ne suis pas sûre qu'un seul livre regroupe toutes ces informations.

    Pour la politique européenne, je ne susi pas sure qu'il y en ait une vraiment commune dans la mesure où c'est un peu la foire aux labels (soil association en GB, BDIH en Allemagne, et plusieurs autres rien que pour la France).

     

    Pour votre autre demande, e Laurence Wittner publie des livres avec des palmares de produits cosmeto (bio notamment)… Mais comme je fabrique à peu près tout, je ne suis pas un bon juge… puisque je ne les teste pas (ou peu)

    12
    Mercredi 9 Mai 2012 à 07:24

    Bonjour,

     

    je vais vous envoyer un m.p. mais je ne sais comment vous aider car je ne vends rien et je n'ai pas recours à ces sociétés.

    13
    michele
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:45
    Merci pour cet excellent article. J'étais passée à côté de ta première lecture.
    J'ai son premier livre ainsi que celui de L.Wittner que je trouve un peu plus lisible justement grâce aux formules décortiquées.
    J'hésite pour cette nouvelle version...
    14
    michele
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:45
    A la librairie ce matin, je l'ai rapidement feuilleté, j'ai hésité et je ne l'ai finalement pas pris, préférant le sommerard.

    Peut-être faudra-t-il qu'on l'écrive le livre sur les cosmétiques maison à l'instar de celui de T. Chagnoud et H. Baron, peut-être en un peu plus sophistiqué...
    15
    physalis
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:45

    Le lonicera caprifolia et japonica c'est la même chose ?


    Est ce vraiment dangereux d'utiiser un produit qui en contient ? Il se trouve dans un échantillon de produit qui est pourtant certifié bio et ecocert !


    Tu dis que Stien dit qu'il est interdit donc je ne comprends pas.


     

    16
    physalis
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:45

    Merci pour ces précisions Venezia, je vais donc écrire au fabricant pour lui poser la question sur leurs futures préparations

    17
    physalis
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:45
    Que conseilles tu venezia pour l'achat de ces livres, faut il acheter les 2 versions ? ou une seule suffit pour faire prendre conscience à des amies des dangers des cosmetiques traditionnels, et dans ce cas lequel ?
    18
    Meli
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:45

    Bonjour Venezia,

    J'aimerais m'acheter un livre sur les cosmétiques naturels qui explique la politique européenne sur les cosmétiques bio et qui donnerait un guide et des conseils sur les bonnes marques et les mauvaises. Que me conseilles-tu? Merci d'avance pour ta réponse.

    19
    guyot
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:45

    Chère princesse au petit pois

    Je souhaite devenir distributrice indépendante mais c'est un véritable casse tête pour choisir , je compare plusieurs sociétés mais la difficulté est toujours là quand on ne sait pas où chercher, voici les sociétés en question :

    ECOLAVIE, H2O, BODY NATURE, NATURA MUNDI, OEMINE

    Si vous pouvez m'aider, cela permettrait que je dorme mieux car je souhaite donner le must à mon entourage

    Merci pour tout

    Cordialement

    Nicole

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