• Spécial parfum: fabriquer du thiouraye ou du wusulan

    J'ai voulu tester la fabrication d'un parfum utilisé en Afrique noire, il s'appelle thiouraye au Sénégal, wusulan au Mali. il s'agit d'un produit que l'on consume comme un encens sur des braises pour parfumer les vêtements… et ensorceler son amoureux.

     

     

    Mystic a incorporé du wusulan dans une plaquette de cire parfumée : c'est ce qui a réveillé le souvenir des premières recherches que j'avais faites.  

     

    J'ai donc fait l'acquisition d'un petit livre: Parfums du Mali, dans le sillage du wusulan (ed. Cauris) d'Adame Ba Konare (ex première dame du Mali). Il m'a ouvert les portes car elle a mené une véritable enquête.

     

     

    Le principe de base est très simple:

     

    *On pile des herbes et des résines que l'on recouvre de parfum (donc on les imprègne d'une base alcoolique)

     

    *On fait évaporer

     

    *On recouvre cette matière parfumée de lotions huileuses odorantes (on fait une macération  huileuse)

     

    On laisse -ou pas- macérer à nouveau.

     

    Dans certaines recettes, on ajoute encore du parfum, le plus précieux.

     

    Puis on utilise la matière (pas très ragoutante visuellement) sur des braises.

     

    Cette technique m'a immédiatement évoqué celle présentée par Greg sur le forum des Céphées. Il décrit la fabrication d'un "or liquide" à partir de résines, et dont le parfum est très persistant.

     

    Les ingrédients les plus souvent cités dans les formules données par Adame Ba Konare

     

    - les résines, encens notamment

     

    P1210945.jpgGwe sénégalais

     

    -Des racines de plantes. J'ai réussi quasi-miraculeusement à en trouver une, à l'état brut: c'est le gwe (cyperus rotondus)  de la même famille que les papyrus. Magnifique parfum dans le registre du vetiver, sans que cela y ressemble.


     -L'autre racine très souvent citée est le sarakatane (nom bambara)  ou saghine (nom français) corrigiola telephiifolia en latin. Je n'en ai pas acheté car celles que j'ai dénichées non sans mal étaient déjà  préparées… et parfumées, mais pas à mon goût. 

     

    -Parmi les autres ingrédients bruts:  clou de girofle,  écorce de citron,  bois etc.

     

    -Parfums et huiles parfumées: dans son livre, Adame Ba Konare explique qu'aujourd'hui, les créatrices de wusulan qui lui ont livré leurs secrets emploient des parfums et des huiles toutes prèts (dont Opium… ).  Elle donne les noms de certains parfums ajoutés couramment. J'ai réussi à en trouver quelques uns à Paris, j'ai acheté des mini  formats peu onéreux… mais, pour l'instant, je n'ai pas trop réussi à les apprivoiser; leur point commun: des notes rétro. Ce qui n'est pas étonnant car il s'agit de créations assez anciennes.


    Celui que je parviendrais le mieux à mater serait peut être Rêve d'or de Piver, qui possède quelques notes plus fraîches que les trois autres testés (Héliotrope blanc de Piver, Cuir de Russie, trouvé en lotion, de Piver et, sur base huileuse, Bint el Sudan)


     

    P1210947.jpgOn trouve du thiouraye tout prêt à Paris.

     


    P1210949.jpgCelui que j'ai acheté pour tester a la texture d'un tabac à priser très humide.

     

     

    Pour le wusulan, pour l'instant, j'ai fait chou blanc. 

     

     

    A partir de ces données, je me suis lancée.

     

    J'ai toujours des résines qui macèrent dans mes placards pour des teintures.

     

    J'ai choisi un bocal renfermant du benjoin et de l'encens trempant dans un mélange d'alcool, d'hydrolats d'encens et de rose et j'ai ajouté des pétales de rose rouge, -ceux de Baldwins sont parmi les plus parfumés que je connaisse-, un peu de vanille et du gwe que j'ai difficilement concassé.


    J'ai tendu une gaze ficelée autour de l'ouverture du bocal que j'ai exposé au soleil. Tout le liquide s'est évaporé en deux jours.

     

    P1210941.jpgtexture confiture après macération solaire

     

    J'ai alors ajouté des huiles parfumées:


    -une huile maison macérée aux épices


    -une huile de bain ylang-géranium-cédre. Curieusement, elle a donné une note "cocotte". J'ai baissé ces jupons trop affriolants avec 4 gtes d'HE de poivre noir, 2gtes d'HE de girofle dilués dans de l'huile de coco fractionnée et j'ai laissé macérer en sentant régulièrement.

     

    J'ai laissé plus de liquide que dans un thiouraye ou un wusulan car c'est l''huile, très odorante, que je désire utiliser pour l'incorporer dans des produits.


    J'ai préparé un autre essai plus minimaliste sur un mélange plus complexe de résines avec ajout de vanille, de roses et de gwe.

     

    Affaire à suivre avec les tests, mais déjà, je peux dire que cette technique est particuièrement inspirante et donne des résultats très tenaces.

     


     

    Résumé de la technique inspirée de la fabrication du thiouraye ou du wusulan

     

    -Piler des résines (encens, benjoin, opoponax, etc), des bois ou racines (vetiver, gingembre, ginseng, etc) très odorants. On peut aussi ajouter des morceaux de vanille à ce moment (on peut aussi en mettre à la fin) 

     

     -Recouvrir d'alcool (au moins 60°)

    On peut couper de l'alcool à 90  avec des hydrolats pour booster la note parfumée

     

    -Laisser macérer à l'ombre (assez longtemps, ça va de quinze jours à plusieurs mois, on juge au nez).

     

    Ajouter éventuellement des pétales parfumés de fleurs et de la vanille


    Dans ce cas, laisser encore macérer deux ou trois jours

     

    Exposer au soleil le bocal sans couvercle et recouvert d'une gaze protectrice jusqu'à évaporation totale du liquide. On obtient une sorte de confiture très odorante. Touiller. Rincer tout de suite à l'alcool  l'instrument de touillage car les résines collent

     

    Recouvrir d'huile. En choisir une qui résiste bien à l'oxydation: coco fractionnée, jojoba ou moringa qui a la réputation de bien fixer les odeurs. On peut bien sûr parfumer l'huile lors d'une macération  préalable.

     

    Si on veut obtenir un parfum huileux, recouvrir largement d'huile; si on veut tester sur des charbons, on se contentera de diluer à peine la matière première.

     

    Si on veut se rapprocher d'un vrai thiouraye, on peut bien sûr utiliser des parfums et des huiles de bain de grande marque… mais c'est à manier avec doigté… Dans ce cas, pour limiter les risques de cacophonie olfactive, penser à regarder la pyramide de ce parfum  (sur le site ozmoz par exemple) pour renforcer certaines de ses notes avec des matériaux bruts (hydrolats, plantes) qui leur correspondent.

     


     


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  • Commentaires

    1
    Mercredi 20 Avril 2011 à 19:29

    Venezia, merci beaucoup pour cet article et cette recette très intéressant.

    2
    Mercredi 20 Avril 2011 à 19:44

    Tout ceci est fort intéressant, notamment cet "or liquide" très odorant... je ne sais pas si j'aimerais le brûler, je me méfie de ces procédés, mais en parfum huileux... à méditer...

    3
    Mercredi 20 Avril 2011 à 23:09

    Les parfums du moyen orient sont très capiteux

    4
    Mercredi 20 Avril 2011 à 23:09

    De rie Colchique, ça vaut le coup de faire des essais;

    5
    Mercredi 20 Avril 2011 à 23:11

    Le parfum est puissant. Mias comme je ne suis pas sure d'avoir senti de très bons thiourayes, difficile faire des comparaisons. (En me baladant, j'en ai trouvé un certain nombre

    6
    Mercredi 20 Avril 2011 à 23:12

    Nansou, toi qui aimes beaucoup les parfums racine ou rrésine (encens ou angelique), je t'incite à te lancer

    7
    Jeudi 21 Avril 2011 à 02:40

    Sais-tu que j'adore le thiouraye ? J'ai bien demandé à des Sénégalaises avec quoi cela était fait, elles me répondaient, enfin certaines d'entre elles, que c'était une secret! Donc je suis ravie de lire ton post ... C'est quelque part magique pour moi ... J'ai trouvé dans un bazar afganhistan en métropole, quelque chose qui lui ressemblait ...Je voudrais d'ailleurs l'utiliser dans une crème... Merci mille fois pour ton post, pour tes recherches et pour l'aide que tu m'apportes ... C'est bête mais tu vois en lisant ton article, je suis toute contente ! Bisous quand même !

    8
    Jeudi 21 Avril 2011 à 09:17

    Je ne connaissais absolument pas. Je vais passer te relire plus en détail,mais cela me plait beaucoup!

    9
    Jeudi 21 Avril 2011 à 11:34

    Je vois que tes recherches et tes essais n'ont pas traîné ! J'ai adoré lire ton post , à moi les essais maintenant !

    Bises Princesse parfumée

    10
    Jeudi 21 Avril 2011 à 17:21

    Mystic m'a régalé d'un petit pot de thiouraye ... fort bienvenu.

    Quand je vivais en Afrique, je n'ai jamais senti deux femmes porter le même parfum, c'était extrêmement intriguant.

     

    Comme toi, j'ai fait chou blanc avec le wusalan mais j'espère ...

     

    C'est magnifique de "patouiller" avec tous ces ingrédients et ton artice est magnifique.

    Merci !

    11
    Jeudi 21 Avril 2011 à 19:01

    Bel essai ce n'est pas exactement comme ça que le thiouraye se fait mais je ne dirai rien car cela fait parti de notre culture lol. En tout ça le tiens doit sentir très bon bravo

    12
    Vendredi 22 Avril 2011 à 09:10

    Bonjour Naturi,

    Et merci pour ton message. je suis allée découvrir ton blog qui est très interessant.

    je suis partie du livre d'Adame Ba Konare qui donne des recettes précises pour le wusulan. A partir de là, j'ai interprété à ma manière; j'ai aussi discuté à Paris pour le thiouraye…(où j'en ai meme trouvé présenté sous forme sèche)

    Ce que je trouve intéressant, c'est la technique de base (les extractions alcooliques puis huileuses) qui permet à chacune de décliner selon ses préférences.

    13
    Vendredi 22 Avril 2011 à 09:12

    Quand on découvre le procédé de fabrication, on comprend pouruoi il y a tant de parfums différents! D'autant que le wusulan se "recharge" en rajoutant des huiles dans le bocal.

    14
    Vendredi 22 Avril 2011 à 09:14
    15
    Vendredi 22 Avril 2011 à 09:14

    coucou Lippia,

     

    je pense qu'à partir de cette technique, chacune pourra patouiller et faire ses propres essais.

    16
    Vendredi 22 Avril 2011 à 09:15

    Hum… effectivement, ij'ai fait divers essais 

    17
    Vendredi 22 Avril 2011 à 09:16

    Lys blanc, tu verras, ce n'est pas difficile à mettre en œuvre

    18
    Vendredi 22 Avril 2011 à 09:20

    Coucou Cannella,

    ce qui a été mon sésame  c'est le livre "parfums du Mali" qui donne à la fin six compositions précises  de wusulan (en grandes proportions) .  ce que j'ai également beaucoup appprécié, c'est le souci à faire un vrai travail de recherche sur les plantes utilisées dans la fabrication (avec noms latin et dans différentes langues africaines, ce qui m'a aidée)

    19
    Vendredi 22 Avril 2011 à 09:52

    Coucou Venezia

    je te taquinais :-) je trouve au contraire que tu as bien maîtrisé la technique. Oui ce livre est l'un des rares sur le sujet. Pour le wusulan ce n'est pas facile d'en trouver, même à Paris. J'en recherche actuellement (du vrai et du bon) si j'en trouve je te le dirai. Encore bravo ;-)

    20
    Vendredi 22 Avril 2011 à 13:58

    J'attends avec impatience le résultat de tes recherches!

    21
    Vendredi 22 Avril 2011 à 14:01

    Hum, Michèle, je sais bien que  ce n'est ni anodin ni innocent…

    il me semble qu'il y a plusieurs registres de parfums qui peuvent envouter (tant mieux d'ailleurs!) en fonction des mémoires et des univers olfactifs.

    22
    Vendredi 22 Avril 2011 à 14:01

    Oui et dans le 10° aussi…

    23
    Vendredi 22 Avril 2011 à 14:02

    Quand tu veux ma belle, car il y a d'autres matières premières que j'aimerais bien dénicher…

     

    Pour la techique elle meme, ça me rappelle aussi l'alchimie

    24
    Kat
    Samedi 23 Avril 2011 à 15:00

    Passionnant ! Je découvre car je ne connaissais pas du tout  ! Et je suis toujours aussi ébahie devant tes recherches qui aboutissent toujours à quelque chose de particulier et enchanteur. Merci encore !

    25
    Lundi 25 Avril 2011 à 21:15

    Kat, la quête des parfums est sans fin

    26
    Mercredi 4 Mai 2011 à 22:25

    Ce wusulan (et celui que tu m'as offert) est fascinant, j'aime lire tes explications sur la confection des parfums. Et le résultat est à la hauteur du récit. Tu deviens un peu sorcière, Princesse !

    J'adore ta déclinaison de produits cosmétiques à partir du wusulan, chaque support modifiant le parfum d'origine.

    Nul doute que ton Prince charmant... ne soit totalement charmé...

    Il faudrait que je me concocte également un petit élixir charmeur car je te suis de près pour le jour J.  

    27
    Vendredi 6 Mai 2011 à 12:32

    Lolitarose, Celui que vous avez eu est celui qui est sur le blog. dans les savons, je devrai revoir ma copie.

    28
    Dimanche 15 Mai 2011 à 13:34

    C'est une belle interprétation du wusulan. Je m'étonne qu'Adam Ba donne des recettes puisqu'il n'y en a pas. ;)

    Le wusulan en version flemmarde c'est du cyperus arrosé de parfum  que l'on laisse mûrir longtemps- au moins un mois.

    J'ai aussi vu des versions avec des résines, des racines, des tubercules et des parfums mais aucune avec des huiles parfumées. Plein de possibles donc.

     

    29
    Dimanche 15 Mai 2011 à 20:59

    En fait adam Ba a recueilli les recettes de femmes qui préparent des wusulans (et qu'elle a testés, elle les remercie en les citant d'ailleurs)

    j'aime beaucoup l'idée du wusulan en "version flemmarde"!

    30
    Mercredi 18 Mai 2011 à 20:02

    Je comprends mieux les recettes d'Adam Bâ.

    Je suis un peu devenue une pro des trucs de flemmardes . J'aime beaucoup utiliser le souchet odorant, on peut aussi s'en servir comme de la vanille, en tout cas celui que j'ai, qui ne ressemble pas vraiment au tien, il est moins hirsute.

    Pour en revenir aux encens, le souchet sublime les mélanges simples et a une odeur suffisamment complexe pour densifier les parfums.

    Bonne soirée,

     

    31
    Vendredi 20 Mai 2011 à 22:47

    J'ai découvert dans le livre d'Adam Ba, qu'il y avait plusieurs variétés de souchets., dont, effectivment, un moins hirsute!

    32
    Vendredi 17 Juin 2011 à 18:04

    Ayant enfin un peu de temps, je viens te remercier pour ce délicat parfum que tu as bien voulu me faire parvenir.

    Il est très délicat, je t'assure que les dames parfumées en Côte d'Ivoire, y allient beaucoup plus fort.

     

    J'aime beaucoup, merci !

    33
    Jeudi 23 Juin 2011 à 22:50

    irène,

    je pense aussi qu'on a pas les memes gouts parfumés selon la température ambiante.

    34
    Vendredi 14 Octobre 2011 à 21:07

    Bonsoir Myrma,et merci pour ton commentaire.

     

    ainsi je serais une toubab diongué déé… je prends ça pour un compliment! Fabriques-tu toi même tes thiourayes?

    35
    Lundi 17 Octobre 2011 à 21:27

    quels noms évocateurs… lune de miel me semble quand meme le plus inoffensif!

    36
    Mardi 11 Mars 2014 à 14:46

    le sachet photographié avait été trouvé dans une boutique qui vend des encens et des produits "ésotériques" 88 rue du faubourg du temple à Paris. Il faut demander.

    Sinon, il faut chercher dans le quartier de la Goutte d'or, en demandant systématiquement.

    bonnes trouvailles

    37
    Jeudi 13 Mars 2014 à 19:40

    De rien, je suis allée vérifier l'adresse, c'est le 88 bis pour être précise.

    38
    Médina
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    J aime avoir de telles préparations ,en tout cas ça doit sentir bon ,je veux bien faire le cobaye,.Le soir quand je n arrive pas à dormir je  mets dérriére les tempes et au niveau du nez une  goutte ( genre préparation Greg) acheté aux UAE , je ne connais pas la préparation exacte :sommeil garanti ,en oubliant tous les soucis.Bravo

    39
    michele
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    Alors toi tu es incroyable! Je reviendrai te lire plus attentivement.

    Est-ce aussi fort (envoûtant) que les vrais tchouraye?

    40
    mlk
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    Cela augure d'un habillage , d'une dot d'épousée

    C'est fascinant, et je vais revenir aussi te lire plus attentivement, princesse parfum

    41
    Lippia
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    Oh la la ça a l'air super intéressant ça... comme toujours d'ailleur!

    Je n'ai fait que parcourir en diagonale car je n'ai pas trop le temps mais je reviendrai lire quand j'aurai une minute.

    Merci Venezia de nous ouvrir à tant de choses méconnues enfin méconnues de moi du moins !!!

    42
    michele
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    Je suis très intriguée par ta recherche. Je ne crois pas que l'utilisation de ces procédés soit anodin ni même innocent

    Généralement on fait brûler du tchouraye pour ensorceler un homme...

     

    Ce sont donc toujours des parfums lourds, présents voire entêtants.

    Le terme "cocotte" est bienvenu pour les décrire et je n'y vois aucune connotation négative au contraire c'est le but. 

     

    Ces tchourayes sont très éloquents, il faut que l'homme ne puisse plus réfléchir tant ses récepteurs sont saturés.

    L'odorat faisant écho à notre cerveau reptilien certainement le plus archaïque, l'homme ne répond plus de rien et se trouve à la merci de la femme parfumée après avoir bu quelque brevage de bienvenue dans la pièce enfumée.

     

    Si ces odeurs me semblent impossibles à utiliser au quotidien, j'aime beaucoup cette idée de secrets d'alcoves à partager entre femmes.

    C'est vrai que nous sommes leurs égale, que nous sommes  libres et indépendantes mais nous on sait les ficeler ... avec des trucs vieux comme le monde.

     

    Je suis enchantée de ton message et je brûle d'envie de sentir ce tchouraye de princesse vénézienne!

     

     

    43
    michele
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    As-tu été enquêter dans le 18è?

    Je t'imagine

    44
    mlk
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    Je me dévoue avec plaisir pour flâner dans le 18ème à défaut de plantes ensorcelleuses, au moins du bon manger

    Trèves de, je lis et relis et reste ébaubie! cela ressemble tout de même beaucoup aux méthodes de Grenouille, avant la folie

    45
    Myrma
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    Boujour,

    je suis une passinnée de la mode et adepte de la beauté au naturel.

    je suis surprise de te voir s'intéressé au thiouraye, je suis sénégalaise et adepte du thiouraye jen ai a gogo de toutes sorte. mais toi là tu es une toubab diongué déé!!( grande coquine). contacte moi je pourrai te faire sentir les nouveuaté pour ensorceler ton homme!!!! bisous chauds de dakar!

    46
    Myrma
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    bonsoir,

    merci de ta reponse!

    je fabrique mais j'achete aussi, chancune a ses particularité propre comme mettre sa touche personnelle pour les senteurs. les nouveaux senteurs sont hyper fabuleux! je te cite kelk uns traduits en francais : anti-maitresse, tout à moi,meurtrière, llune de miel ,chute libre, yen a beaucoup etc....bisous

    47
    anne aymone
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    bonjour,

     

    J'aimerais savoir ou trouver du THIOURAYE dans paris ?

    Merci pour votre article très intéressant !

    48
    anne aymone
    Vendredi 15 Août 2014 à 22:21

    Un grand merci ! :)

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