•  

    Un autre test réalisé à partir du livre Simple comme paléo

     

    J'ai modifié légèrement les proportions, comme dans la recette précédente

    Voici ce qui a donné un bon résultat: 

     

    Petit pain à la farine de coco, version paléo.

     

    -2,5 cuillères à soupe de farine de coco*, 

    -3 cuillères à soupe de poudre d'amande (j'ai mixé des amandes bio avec la peau)

    -une petite pincée de bicarbonate de soupe et une de sel

    -1 cuillère à soupe d'huile de coco,

    -1 cuillerée à soupe de purée de sésame (ce que j'avais sous la main, à défaut de la purée de noix de cajou de la recette originale)

    -1 œuf

    Mélanger  d'abord la farine de coco,  la poudre d'amande, le sel et le bicarbonate, avant d'incorporer l'œuf, la purée de sésame et l'huile de coco. Bien amalgamer.

    Former une boule directement  sur du papier sulfurisé placé sur la plaque du four, mouiller très légèrement la surface. J'ai posé dessus des graines de moutarde noire** (à défaut de graines de sésame préconisées dans le livre, mais que je n'avais pas). 

    Enfourner 12mn à 180° (chaleur tournante). 

     

    Petit pain à la farine de coco, version paléo.

    On obtient un délicieux petit pain que j'ai dégusté par tranchettes. 

    * J'ai regardé comment était obtenue la farine de coco. C'est de la coco râpée très très fin et dégraissée. Il s'agit donc d'une texture très sèche, avide de liquide. 

    Pour les petites mains très patientes qui veulent préparer  leur farine de coco, c'est ici

     

    ** J'ai vraiment découvert les graines de moutarde noire lors de mon précédent séjour dans le Kerala.

    En général, je les fais légèrement frire à la poêle avant de préparer un plat; ici, elles passent au four, elles sont donc rôties. Je trouve qu'elles facilitent la digestion de façon particulièrement efficace. Je les associe notamment avec les crucifères (la famille des choux) ou les légumineuses (pois chiches par exemple).  

    Pour en avoir un peu plus sur elles: c'est ici


    16 commentaires
  • Par curiosité, je suis en train de tester les recettes, en général très réussies,  du livre : "simple comme paléo" de Sylvie Eberena (ed. Thierry Souccar)

    Le principe d'un régime paléo (pour paléolithique) est d'essayer de se nourrir comme nos plus anciens ancêtres, avec l'hypothèse que finalement le fonctionnement de nos organismes  n'a pas beaucoup changé au fil des millénaires (le génome humain n'aurait évolué que de 0,02% au cours des 40 000 dernière années)  et qu'une alimentation proche de ce qu'ils avalaient nous conviendrait mieux que ce que nous avons dans nos assiettes aujourd'hui. 

    Très rapidement dit, dans cette époque lointaine, où on ne plantait pas encore des céréales pour se nourrir, on courait après le bison ou le lièvre, et on se contentait de grappiller des fruits maigrichons aux buissons. Traduire: il n'y avait pas beaucoup de produits très sucrés à se mettre sous la canine, et l'énergie pour bouger venait plus du gras ou des protéines que du sucre. 

    Je n'adhère pas totalement à cette théorie, car il me semble que bien d'autres éléments entraient aussi en ligne de compte dans le style de vie paléo.

    -par exemple une très grande diversité dans l'alimentation: on devait probablement  tester tout ce qui pouvait être comestible: racines, baies, petits animaux, etc. ce qui apportait sans doute de multiples nutriments précieux . Par ailleurs, les premiers hommes qui n'habitaient pas tous dans les mêmes régions devaient se débrouiller avec ce qu'ils trouvaient en haute montagne, au bord de la mer, en plaine, etc et leurs régimes devaient varier selon les lieux.

    - une activité physique intense: il fallait mouiller sa chemise -ou plutôt sa peau de bête- donc se dépenser beaucoup pour parvenir à se nourrir. 

    -un air et un paysages peu pollués.

    Mais je trouve l'hypothèse intéressante, et ma curiosité naturelle m'a poussée à tester des recettes. 

    Pour les adeptes, aujourd'hui se nourrir paléo c'est: 

    -pas de céréales  

    -pas de légumineuses ni de graines germées, ce qui m'étonne un peu car je vois bien Monsieur Paléo grignoter des petites pousses bien vertes pour alléger son rôti de bison carbonisé

    -pas de sucres (sauf le chocolat noir à plus de 75%, hum, je vois mal nos ancêtres s'en préparer! )

    -pas de produits laitiers, au moins pas trop transformés. Pourtant le lait de chamelle ou de bufflonne a dû en contenter plus d'un…  

    - pas de pommes de terre (présente pourtant sur l'Altiplano péruvien depuis des millénaires) 

    -pas de graisses hydrogénées ou de produits industriels. 

    Programme que je ne suis pas, même si je consomme peu de sucres, de féculents ou de produits industriels, par goût. 

    Le régime paléo serait intéressant pour apaiser l'état d'inflammation chronique associé aux maladies auto-immunes. 

    Je mets en lien l'article très bien fait du site Passeport Santé ici

    Pour tout avouer, mon but gourmand premier a été de tester des recettes que je trouvais insolites! (mais aussi suggérer ces recettes, dûment testées, à des proches).  

    Donc premier essai, réussi: le banana bread

    J'ai adapté la recette du livre que je trouvais bien trop riche (2 tasses et demi d'amandes en poudre, soit plus de 300g  pour 4 bananes!!).

    Ma formule pour avoir un pain très moelleux:

    -3 bananes mûres, coupées en rondelles et bien écrasées à la fourchette dans un saladier

    -3 œufs incorporés un à un en fouettant à la fourchette

    - 80g d'amandes bio entières avec la peau, mixées finement. Ajouter en touillant bien. Il va rester des morceaux pas moulus, c'est très bien, ça évitera une texture trop lisse au final

    Je pense qu'on peut monter jusqu'à 100g d'amandes si on préfère une texture plus ferme. 

    -1 petite cuillère à café de bicarbonate de soude

    -une à deux cuillères à soupe de cannelle ou d'un mélange d'épices pour le tchai, même si je trouve qu'au final, le parfum des épices est peu présent après cuisson.

    -une cuillerée à soupe d'huile de coco vierge. 

    Verser le mélange dans un moule à cake (j'utilise les bons vieux moules en fer blanc que je chemise sommairement avec du papier sulfurisé).

    Enfourner à 180° (chaleur tournante, c'est mieux), et laisser au moins 35mn. Eteindre, laisser 5mn de plus dans le four. La lame d'un couteau plantée en plein cœur doit ressortir à peu près sèche. 

    -Prendre délicatement le papier sulfurisé contenant le cake et le poser sur une volette (grille). 

    -Attendre un peu le refroidissement avant d'ôter le papier. 

     

    Banana bread

    Le dessus, aussi, est appétissant… 

    C'est tout, c'est prêt… et c'est addictif. 

    Je le sers pour accompagner une salade de mangues par exemple, mais au petit déjeuner, c'est délicieux et pas trop sucré. 

     

    -

     


    29 commentaires
  • Pour accompagner le savon "sapin neigeux chocolat noir", réalisé pour un défi lancé par Sabrina (cliquer sur son nom pour découvrir son blog) sur Potions et Chaudron. 

     

    Voir sur le blog collectif Potions et Chaudron pour ma participation: ici 

    Fascinée par le beau marron obtenu lors du défi, j'ai incorporé pas mal de chocolat noir dans un baume dopant au café, refait à plusieurs reprises et dont j'ai un peu modifié la formule pour le rendre plus parfumé. Car je voulais introduire dans sa composition les huiles essentielles utilisées dans ma première série du savon du défi, peu présentes au nez malgré les 3% intégrés dans la pâte. 

    Baume dopant choco-café en % (et sur 100g) 

    4g chocolat noir à pâtisser à 70% cacao (Lindt)

    2g cire florale de rose

    26,5g macérât de vanille dans coco fractionnée (brillante création d'Irène)

    32,5g macérat de rooïbos, écorces d'oranges, argousier dans son de riz (création également brillante de Mlk, parfum très orangé)

    1g glycéryl stéarate

    2g cetyl palmitate

    7g beurre de chanvre maison

    8g cire d'abeille bio en feuilles

    10g teintures: mélange de teintures de cédrat, de poivre, de baies roses et de résines (je n'ai pas compté chacune)

    0,5g elixir double expresso

    0,5 vitamine E+ qqs gouttes d'EPP (etrait pépins de pamplemousse)

    6% HE soit environ 180 gouttes

    -pruche 2% (60gtes)

    +sapin baumier 1% (30gtes) un cadeau délicieusement canadien de Sabrina

    orange douce (plutôt que 5 fold,  trop monolithique pour un baume) 0,5%

    cannelle (3 gtes)

    girofle (3 gtes)

    muscade (6 gtes) 

    extrait C02 café 1%

    extrait CO2 cacao 1%

     

    Procédé 

     *Désinfecter tous les ustensiles, le plan de travail et les récipients. Pour les baumes avec phase huileuse ultra-majoritaire, j'avoue ne pas tout stériliser, je nettoie soigneusement à l'alcool et laisse sécher.  

    *Préparer dans un mini bol les teintures + l'élixir floral. 

    *Dans un petit saladier, placer tous les autres ingrédients sauf les HE , faire fondre au bain marie en touillant régulièrement. 

    *Quand tout est fondu, verser les teintures et l'élixir en fouettant au fouet à capuccino. Puis bien remuer avec une spatule souple en silicone, car le mélange mousse souvent un peu. 

    *Laisser tiédir puis incorporer les HE. Je le fais à main levée quand les flacons ont un compte-goutte et j'utilise une pipette pour prélever quand les flacons n'en n'ont pas. Si on n'est pas sûr de sa main, préparer le mélange  à part dans un autre récipient, mais je trouve qu'on en perd toujours un peu en versant le mélange sur les huiles. Bien remuer. 

    *Verser dans des petits pots et bien laisser refroidir avant de refermer pour éviter la condensation. 

    Baume dopant choco-café

    Le mixage a été très soigneux mais il reste de minuscules particules de chocolat.

     

    Malgré la couleur sombre, ce baume ne tache pas. Je trouve l'élixir double expresso efficace pour booster l'énergie, comme les HE de résineux, par ailleurs utiles à l'orée de l'hiver ainsi que les HE d'épices. Je ne souhaitais pas que l'HE d'orange domine, j'ai donc mis peu d'HE et modelé la note agrumes avec la teinture de cédrat et le macérât d'écorces d'orange. 

     

     

     


    30 commentaires
  • Encore un pense bête pour Athènes…

     

    A réaliser facilement au blender, à condition de rajouter un peu d'eau. Je n'utilise jamais de jus de pomme tout préparé,  trop sucré à mon goût, et qui ne donnera pas le même velouté.

    Par personne, en multipliant les quantités selon le nombre de verres prévus. 

    * Une demi-pomme (si elle est grosse): peler, épépiner, couper en quartiers, puis en petits morceaux pour un résultat homogène

    * Un demi-concombre (un Noa, en France, le plus goûteux) : peler, couper en deux, ôter les pépins à l'aide d'une petite cuillère (j'utilise une cuillère à pamplemousse, très pratique, aux bords dentelés)

    * une phalangette de gingembre frais: peler, débiter en fines lamelles

    *Mettre le tout dans le bol du blender, recouvrir à moitié d'eau, et compter deux glaçons par personne. Le mixage chauffe un peu; les glaçons, à cette dose, refroidissent juste ce qu'il faut.

    * Mixer une minute environ, servir et déguster tout de suite. C'est aussi tonique que frais.

     

    Smoothie vert pâle

    Pomme-concombre-gingembre, c'est tout

     

    Ajouter si on veut au mélange:

    *une cuillérée à café de poudre de spiruline (à Athènes, j'en ai trouvé chez Elixir)

    *Ou un peu de kale. Je prélève juste les frisottis du bord des feuilles que je hache pour avoir l'équivalent d'une cuillère à soupe.

     

    Smoothie vert pâle

    Avec un peu de kale en plus

     

    Variations testées l'hiver dernier à Paris:

    -remplacer la pomme par une poire fondante, c'est exquis.

    -remplacer le kale par une poignée de jeunes feuilles d'épinards hachées grossièrement (pas nécessairement des jeunes pousses), pour une note très douce, presque sucrée.

    NB : Je n'emploie pas de céleri dans cette recette. Son parfum est si puissant qu'il annihile le goût délicat du mélange.


    15 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires