• Le parfum grisant de la pitanga noire

     Voilà, je suis devenue accro à ce petit fruit brésilien au goût addictif. 

    Quelques fruits  ont un effet quasi électrique sur mon odorat et mon palais:

    -le maracuja (ou fruit de la passion)

    -la goyave (j'en achète des pas tout à fait mûres dans le quartier indien pour profiter de leur irrésistible parfum qui s'épanouit  lors du mûrissement)

    … et la pitanga noire (eugenia uniflora, c'est une myrtacée), appelée aussi cerise de Cayenne ou de Surinam et dont il existe une variante rouge, plus courante mais moins savoureuse.

     

    Le parfum grisant de la pitanga noire

    Pitanga cachée sous les feuilles. J'ai oublié de montrer l'aspect "côtelé" du fruit

    C'est en croquant ce bonbon végétal, il en a la taille, que la divine surprise se révèle : un goût de fruit rouge (ou plutôt rouge-noir comme le cassis)  épicé, et avec une note résineuse - puissante quand la teinte n'est pas encore sombre- plus une trace amande amère. Un cocktail sophistiqué, élégant et délicieux que l'on retrouve miraculeusement en froissant les feuilles.

    Où ai-je eu le bonheur de savourer ce fruit ? Dans un lieu aussi magique que le parfum de la pitanga, la finca de mes amis du blog Olhar Feliz, dont je reviens à peine.  Je rodais autour de la haie telle une pie voleuse pour me régaler des pitangas noires du jour,  avec un prétexte en béton: il faut des noyaux pour les  amis de J.P.  qui souhaitent en planter…

    Le blog Olhar Feliz évoque la pitanga ici, pour une boisson rafraichissante, ici, en clafoutis, ici à l'eau de vie, ici en gelée.

    Ayant lu sur internet que l'on réalisait une huile essentielle à partir des feuilles (impossible de trouver où l'on pourrait en acheter!), nous avons distillé, J.P. et moi, des feuilles, et l'hydrolat obtenu est resté fidèle au parfum de la plante. Je suis passée à la boutique parisienne de la marque brésilienne Natura qui propose un parfum baptisé "pitanga preta" renfermant la fameuse HE, mais hélàs,  le jus est si sucré qu'on cherche en vain trace  de la vivacité nerveuse de la vraie pitanga…

     

    Le parfum grisant de la pitanga noire

    L'alambic portugais (de 5 litres) en action. J.P. l'a scellé avec du scotch en téflon pour éviter les fuites. Nous avons mis 2 litres d'eau environ et rempli la colonne de feuilles, soigneusement triées, mais non tassées.

     

    Le parfum grisant de la pitanga noire

    Le torchon mouillé à l'eau froide posé sur le tuyau est rafraichi régulièrement pour accélérer la condensation. Nous avons mené la distillation au nez. On arrête quand l'intensité du parfum flanche.  En général,  au bout de 3/4 de litre pour 2 litres d'eau et la colonne pleine de végétaux non tassés (elle est prévue pour une distillation de 5l, ce qui est intéressant pour avoir un bon parfum); 

    L'hydrolat est translucide plus que transparent car il conserve son HE.

    Au Brésil, traditionnellement, les feuilles de pitanga se consomment en tisane contre les bronchites. Elles ont aussi des propriétés  anti-inflammatoires et anti-microbiennes (ici par exemple une étude sur les vertus anti microbiennes, en brésilien… ). Elles se révèlent également anti-oxydantes (étude sur un extrait à l'ethanol, texte en anglais ici)

     

    Le parfum grisant de la pitanga noire

    J'ai remarqué que les jeunes pousses rougeâtres avaient le parfum le plus prononcé, c'est ce que j'ai donc privilégié pour la cueillette.

     

    Quant aux fruits, leur couleur rouge sombre plaide en faveur de leur haut pouvoir anti oxydant. (voir ici par ex.)

    Le parfum grisant de la pitanga noire

    Fraises d'été à l'hydrolat de  pitanga et sucrées au sucre d'agave.

    Nous avons tenté  un soupçon  d'hydrolat sur des fraises d'été,  cela leur  donné un coup de fouet troublant. Néanmoins, le parfum n'a pas tenu après la nuit au frigo du reste de la salade de fraises.

    De retour à Paris, j'ai testé, en hydrolat pur, sur le visage mais ça m'a semblé costaud (avec un pH pourtant pas si acide,  5,5 environ). J'en ai donc incorporé à dose raisonnable dans un sérum gélifié pour le visage que je vais publier à part pour ne pas tout mélanger!

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 23 Juillet 2015 à 22:11
    nansou

    Je ne connais pas du tout cette baie, tu m'intrigues, son goût semble déliceux !

     

    Tu as fait un hydrolat ? j'aimerais tant essayer !!!

    2
    Vendredi 24 Juillet 2015 à 07:27

    Nous avons fait plus d'un hydrolat, Nansou!

    Je me suis régalée à sentir les parfums évoluer au fur et à mesure que le liquide se forme.

    3
    Vendredi 24 Juillet 2015 à 08:25

    Venezia, merci beaucoup ! Grâce à ton article, je découvre ce fruit qui a l'air très délicieux.

    4
    Vendredi 24 Juillet 2015 à 08:57

    Tu as ce bel alambic? ! BEn dis donc!!! Superbe!! Tu fais tes huiles essentielles? Je ne m'étonne pas que tu aies l'air d'une magicienne!!! J'ai un peu séjourné en guyane: J'adore les maracujas, les goyaves, j'ai goûté la pitanga, mais je crois mettre au-dessus encore  les mangues; en tout cas, cet article est sublime,original, et fait rêver, tout pour plaire!!

    5
    Vendredi 24 Juillet 2015 à 09:11
    @colchique, Je ne sais pas hélas si on en trouve en France en magasin! As tu un bout de jardin ou un balcon? @anne, Cet alambic ne m'appartient pas, pas de place à Paris! C'est celui de l'auteur du merveilleux blog Omar feliz qui possède aussi un merveilleux jardin dans l'Alentejo! J'adore les mangues, mais il y a une note parfumée incroyable dans .les trois fruits que je cite et que l'on peut rêver de porter!
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    6
    patsch
    Vendredi 24 Juillet 2015 à 10:32

    J'adore le fruit de la passion ou maracudja depuis mes séjours aux Antilles .


    J'ai entendu parler de la cerise de Cayenne et la façon dont tu l'évoques provoque une irrésistible envie de la connaître mieux .


    Et cerise sur la cerise , les feuilles ont un parfum délicieux et se distillent.


    Belle expérience que tu nous fait vivre là !


    Et l'alambic qui me fait rêver aussi ...

    7
    Vendredi 24 Juillet 2015 à 20:33

    Venezia, j'ai un balcon, mais rien ne pousse car les étés sont beaucoup trop caniculaires et secs sur une trop longue période.

    8
    Vendredi 24 Juillet 2015 à 21:19
    Pescalune

    Quelle belle expérience chanceuse Venezia :-)

    Merci pour ce récit découverte que j'ai lu avec délectation !
    Bises

    9
    Sylvie
    Samedi 25 Juillet 2015 à 07:00
    Ha Venezia, merci pour cet qui tu te doutes bien me plaît et m intéresse beaucoup ☺
    je ne connais pas la pintaga,mais ma curiosité est éveillée. J aime beaucoup les fruits de la passion ,et j ai ramassé à la Réunion des goyaves pour en faire de la geléeet des coulis c est long à faire mais très bon .
    J ai le même alambic que ton ami ,mais en 3 litres ,je le mets sur une plaque électrique .je trouve son installation ingénieuse et je vai m en inspirer ,le plus dur étant de refroidir le serpentin ,à t il essayé de recueillir des huiles essentielles ? Il lui faudrait peut être un florentin .
    Vous avez distillé d autres plantes ?
    Bises .
    10
    jp
    Samedi 25 Juillet 2015 à 07:49

    excellente note Venezia, oui on trouve surtout de la pitanga rouge (ici sur quelques marchés) qui n'est pas poivrée comme la noire.
    effectivement c'est fruit rouge + note poivrée mais non résineuse, et j'en mange toujours en ce moment
    Pour Colchique : ça n'est pas la chaleur que craint la plante mais le froid, il ne ui faut pas de gel, ou bien des gels faibles et brefs. Il fructifie s'il est régulièrement arroséOn continue de tester l'hydrolat sur diverses salades, c'est un hydrolat fort.

    11
    Lundi 27 Juillet 2015 à 23:38

    C'est incroyable comme le parfum est restitué dans l'hydrolat que vous avez obtenu!


    Je suis vraiment privilégiée d'avoir ce flacon en mains car ce fruit est indissociable de mon enfance et de ma vie à Nouméa où nous en avions un pied dans le jardin.


    Il s'agissait de pitangas rouges, je n'ai jamais goûté les noires qui semblent encore plus capiteuses. Ces fruits semblent être arrivés au Bénin avec les descendants d'esclaves venus du Brésil et qui ont laissé plein de mots de portugais dans les aliments.


    Peut-être que cet arbuste ne se prête pas à la culture intensive car même dans mon enfance, on n'en achetait pas au marché. On les grappillait au fur et à mesure du mûrissement sur les arbustes taillés à hauteur d'enfants comme de petites haies  ;)


    ce qui les rendait d'autant plus précieux car rares.


    C'est dommage en effet que l'on ne voit pas les côtes des fruits sur ta photo car en plus d'avoir un goût sublime, ils sont jolis comme tout. Le Bon Dieu était en joie quand il a inventé les pitangas!


    Merci beaucoup pour ta générosité et je loue tes talents de distillatrice.


     

    12
    Mardi 28 Juillet 2015 à 05:35
    Loulou

    Merci Vénézia pour ce partage. J'ai adoré ton article.

    La distillation est un  processus fascinant. L'alambic est vraiment beau.

    Je me demande si vous avez pu récupérer des HE. Je ne vois pas de sortie prévue à cet effet. Mais il y en avait p-ê qui flottaient à la surface de vos hydrolats.

    13
    gingembre
    Mardi 28 Juillet 2015 à 09:08

    Merci Venezia pour ce partage odorant.

    C'est un bonheur de lire cet article, de découvrir ce fruit et d'imaginer ton  plaisir lorsque les premières gouttes de l'hydrolat sont tombées dans le récipient.

    Je retiens le torchon frais posé sur le serpentin !

    Et attends ta recette avec impatience :)

     

    14
    jp
    Mardi 28 Juillet 2015 à 09:48

    @ Michèle
    cette plante n'est pas domestiquée, autrement dit c'est une plante sauvage dont les graines (petits noyaux) sont semé, ainsi il n'y a pas de variété nommée, sauf 2 par un californien qui avait fait une série de semis. C'est une de ces deux là que Venezia a utilisée.
    ce serait une bonne chose de crée des variétés et de les reproduire au moins par bouture, de sorte on aurait des fruits à maturité constante et à saveur constante, personne en le fait, je ne sais pas pourquoi

     

    15
    Mercredi 29 Juillet 2015 à 14:53

    Hou là, j'ai du retard!

    @Patsch,

    Si j'en crois hélàs les commentaires tels que celui de Michèle, la pitanga est peu ou pas commercialisée!

    @ Colchique,

    autre question: as-tu la main verte?

    @Pescalune,

    oui, j'ai  vraiment été enchantée de découvrir la magie de la distillation, car c'est vraiment magique de sentir les parfums nés juste d'une condensation!

    @Sylvie,

    Ce que tu avais dit à propos de la distillation nous a bien aidés. Nos n'avons pas trop tassé les plantes, et je les ai triées très soigneusement "comme pour une tisane", ce qui a donné un résultat très pu.

    Oui, nous avons distillé des aromates et des feuilles d'agrumes avec du zeste encore vert soigneusement pelé sans la peau blanche.

    @Jp,

    J'espère que tu as le temps de poursuivre les expériences avec les agrumes car je suis persuadée que c'est une très belle piste pour la suite.

    @Michèle,

    Je suis ravie si j'ai pu éveiller des souvenirs d'enfance! Il y a vraiment une nette différence de goût entre les rouges, déjà bonnes et les noires, vraiment addictives!

    @Loulou,

    certains hydrolats renfermaient un peu d'He qui surnageait dessus (pour les agrumes, c'était très net) mais nous n'avons pas cherché à la séparer, ce qui a renforcé le parfum des hydrolats, et probablement affermi leur conservation.

    @Gingembre,

    Le torchon mouillé à l'eau froide est une idée aussi pragmatique qu'ingénieuse de Jp, il devient vite bouillant, donc il en faut deux pliés tout du long pour pouvoir alterner et accélérer la condensation;

    @Jp,

    Il faudrait lancer la mode de la pitanga noire, ça pourrait accélérer la diversification, qui sait,

    16
    jp
    Jeudi 30 Juillet 2015 à 10:56

    oui on continue, on a fait des zeste de mandarines satsuma, le chef Tomo dit que seuls les zeste de yuzu, d'hébésu, de dragon volant ne sont pas amères
    on n'a pas assez de yuzu cette année pour en fairesi tua s encore des yuzus verts, tu essaie dans l'huile d'olive. C'est bon

    faire une culture de pitanga noire est possible, mais la logistique de récolte et de livraison, faudrait que je vois ça avec les gens qui font de la framboise, seuls eux savent faire ça

    je vais demander à rencontrer un ingénieur de Driscoll

     

    17
    Jeudi 30 Juillet 2015 à 19:57

    Venezia, oui, j'ai la main verte.

    jp, j'ai l'impression que cette plante a besoin d'un taux d'humidité correct en plus de la chaleur. Chez moi cet été, le climat me semble d'avantage ressembler aux déserts très arides sous un soleil de plomb. Même l'eau de mon robinet est chaude au point de pouvoir faire infuser du thé ou de la tisane.

    18
    jp
    Vendredi 31 Juillet 2015 à 07:51

    faut les arroser c'est tout, j'ai aussi un soleil de plomb, énormément de lumière  et les pitangas aiment ça

    19
    Dimanche 2 Août 2015 à 10:33

    Jp et Venezia,

    Il y a pas mal de fruits tropicaux pour lesquels aucune production à grande échelle ni même aucune étude n'est faite je pense. J'y re-goûte avec plaisir quand j'en trouve mais impossible de savoir leur nom latin.

    - un fruit orangé gros comme un abricot, à peau lisse, brillante et coriace. Chair brun orangée et loges pleine de latex qui enrobent des graines noires et luisantes comme celles des sapotilles. Chair acidulée, astringente et le latex que l'on mâche ensuite donne une espèce de chewing gum végétal surprenant.

    Si ce n'est la couleur, je trouve qu'ils ressemblent aux fruits du karité et seraient peut-être de la famille des Sapotacées?

    - de petits fruits presque plats à coque veloutée comme du velours noir. Dedans la chair est farineuse, dure et brun-orangé. On les décortique de leur peau noir velours, on suce le fruit jusqu'au noyau gris noir, plat et avec une dépression au milieu. Le goût n'est pas transcendant, ils sont souvent attaqués par des vers qui y creusent des cavités mais c'est une friandise d'enfance.

    Ee sont de très jolis fruits curieux car ils sont veloutés noirs, je ne connais aucun autre fruit de cet aspect.

    ...

    L'hiver dernier les marchés franciliens ont croulé sous les fruits de la passion du Viet-Nam dont le prix est devenu plus raisonnable. La mondialisation fera peut-être connaitre un jour les pitangas.

    Est-ce vraiment à espérer?

    20
    Dimanche 2 Août 2015 à 10:50

    Ouh la la, Michèle, tu me fais drôlement envie! je vais chercher dans mes souvenirs indiens (et exotiques) car ça me dit quelque chose

    21
    Dimanche 2 Août 2015 à 14:54

    @Michèle,

    Je t'en ai déjà trouvé un, le noir à coque, très probablement un ditakh (detarium senegalensis ), très bien décrit ici:

    http://lepaysdelateranga.blogspot.fr/p/les-fruits-du-senegal.html

    Pour l'autre, ne crois-tu pas qu'il s'agit simplement une variété de sapotille?

    En Thailande, certaines sapotilles ont la peau assez fine pour être mangée.

    ici, un joli tableau de sapotes:

    image

    22
    Dimanche 2 Août 2015 à 17:07
    Loulou

    Merci Vénézia pour ces liens vraiment interessants. J'ai découvert plein de fruits absolument méconnus pour moi. Ces fruits sont d'une richesse incroyable.


    Je suis curieuse de savoir si Michéle reconnaitra ses fruits d'enfance???

    23
    Dimanche 2 Août 2015 à 21:47

    Non Venezia je l'ai eu en mettant le nom vernaculaire dans google. Pfiou pas facile la phonétique!

    http://www.westafricanplants.senckenberg.de/root/index.php?page_id=14&id=554#

    Il faut cliquer sur les photos pour voir en grand.

    Je cherche de la même façon avec le 2è qui n'est pas une sapotille à mon avis. Les sapotilles sont des divinités en matière de goût quand elles sont mûres et cueillies à point. Le fruit dont je parle est acide, peu agréable finalement et son grand intérêt est de mâcher le latex pour faire du chewing gum ^_^  Un truc de gosses.

    Dommage j'en ai mangé en mai!

    24
    Dimanche 2 Août 2015 à 21:52
    25
    Dimanche 2 Août 2015 à 22:25

     

    Merci pour tes liens!

    Super! Je découvre que ton fruit noir ( le dialium) est appelé parfois tamarinier de velours: quel joli nom!

    Quant au second, je n'aurais pas trouvé car j'ai déjà goûté à la star Apple, -mais pas à la variété africaine..- et je ne l'avais pas identifiée avec ta description.

    Ça m'emballe toutes ces saveurs exotiques!

     

    26
    Mardi 4 Août 2015 à 11:53

    Oh, la la ! Que du bonheur cet article !

    Évidemment je me suis ruée sur Google qui est mon ami, bien sûr, et j'ai vu plein de produits réalisés avec la pitanga. Et même, mais oui, de l'encens :

    http://www.emporiumuk.biz/Fragrances/Incense/natural_mystic_square.htm

    Je sais déjà où je vais acheter mon alambic. Pour l'instant, la vie est un peu compliquée à la maison mais je sais bien que cela se fera, j'en ai trop envie :-)

    On ne peut que - une fois de plus - s'extasier devant Dame Nature et te remercier de ton partage.

     

     

    27
    Mercredi 5 Août 2015 à 22:19

    Irène,

    J'ai vu qu'il y avait pas mal de trucs à la pitanga, mais ce que j'ai pu sentir chez Natura m'a vraiment déçue.

    La seule chose que j'aimerais dénicher est l'HE sans ajout... Et ça s'est une autre histoire

    28
    Jeudi 6 Août 2015 à 15:57

    http://www.tunupa.com.br/produto/pitanga-oleo-essencial-organico/

     

    Distillation des feuilles, biologiques, un peu plus de 20€ les 5ml ...

    Elle contient du beta caryophyllène, quand même puissant comme parfum. Il faut espérer que ça ne sent pas la girofle.

    Mais c'est au Brésil...

    29
    Jeudi 6 Août 2015 à 17:16

    Michèle,

    Tu es un chef! Je vais regarder quand même les frais de port!

    Ils disent que l'huile est rouge, ce qui peut laisser supposer qu'ils distillent les feuilles récentes, effectivement rougeâtres, et de loin les plus odorantes.

    Il y a une note très épicée dans ces feuilles comme je l'ai écrit, avec une touche plus girofle que poivrée je trouve.

    30
    Jeudi 6 Août 2015 à 17:31
    Bravo Michèle !
    J'ai vu beaucoup de produit avec l'HE de Pitanga mais je n'avais pas triuvé l'huile seule
    31
    Jeudi 6 Août 2015 à 21:27

    Ils n'expedient pas hors du Brésil. J'ai fait une simulation d'achat et c'est hélas le seul pays à l'affiche!

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