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Ce fut ma première expérience savonnesque avec les fleurs de clitorie. Mais comme je n'ai pas de photos du making of et juste un savon à montrer, je la publie en second.
A partir de cet essai réalisé avec 900g d'huiles, j'ai tenté des variantes. J'ai laissé quelques savons sans colorant. Mais après avoir constaté que la pate virait au jaune, j'ai rajouté des micas… bleus au reste !
Les savons sans micas, jaunes à l'origine, ont peu à peu changé de couleur, passant à une sorte de gris pastel pas vilain. Mais comme tous sont distribués, je ne sais pas comment ils évoluent.
Baie de Perharidy à Roscoff, dans les tons du savon
Un savon (sans mica) que j'avais mouillé pour la photo prise plus d'un mois après sa réalisation
Savon bleu comme une orange
900g d'huiles
avec : 176g coco
81g ricin
100g babassu
213g palme bio
100g beurre de cacao
230g d'olive dont 65 macération au poivre
vitamine E
Soude pour un surgras à 7-8
Liquide pour la soude
300g eau au clitoria dont 100g avec amidon de riz (provenant de l'eau de cuisson du riz bleu… rien ne se perd)
20g de lait de jument ajouté aux huiles
La solution devient aussitôt orange après le mélange avec la soude
Parfum
9g macérat d'épices dans biofritol support pour diluer:
24g HE orange 5 folds
7g HE tulsi
2g HE clou de girofle
Après séchage, c'est le parfum d'orange qui domine tout.
Je n'ai pas vraiment d'explication, mais ça a été un enfer de démouler ceux qui avaient été coulés dans des moules plastique. Au bout d'une bonne semaine d'entrée et de sortie du congélo sans succès, j'avais dû les attaquer au tournevis…
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J'avais fait dès mon retour de Thailande deux expériences savonnesques avec les fameuses clitories de Ternate, ces fleurs qui teintent l'eau (et le lait … ) d'un bleu très puissant.
J'ai d'abord tenté divers essais pour les infusions
Dans le lait de jument, après une nuit au frais (d'où le cercle de condensation)
Infusées dans du lait ou de l'eau, les fleurs donnent un bleu vraiment intense. Trois fleurs semblent suffire pour un demi litre de liquide; mais j'en ai mis 10 pour 25g de lait.
Dans de l'huile en revanche, résultat nul, à froid ou à chaud.
Liquide de dissolution de la soude
-25g lait de jument infusé avec 10 fleurs de clitoria, laissé une nuit, très bleu (filtré, il en reste 21g) ajouté aux huiles
-89g eau bleue
soude pour un surgraissage à 7-8.
l'eau bleue pour diluer la soude
Le mélange de la soude avec l'eau bleue donne un liquide jaune vif.
Après incorporation de la soude… : du jaune. On aperçoit les glaçons destinés au refroidissement du mélange au fond de l'évier
Huiles
11g huile colza+89g olive mis à macérer avec 10 fleurs : ne change pas de couleur.
reste 93g après filtrage, complété jusqu'à 100g avec ajout d‘olive.
+
90g coco
110 blanc de bœuf
+ lait ajouté qui colore
Le mélange soude+huiles donne un ton orange vif.
Parfum
9g HE cypres
4g HE thym citron
2g HE pin sylvestre
+ Ajout une demi cuillérée à café de sirop de kittul (un palmier de Ceylan)
Les savons à peine coulés dans les moules…
Après quelques jours de séchage. On aperçoit un peu d'orangé qui va finir par s'évanouir et en bas à droite, le bleu sombre d'une fleur
Les savons qui ne voulaient pas être bleus sont d'un très beau blanc, avec des taches sombres qui correspondent aux clitories quand j'en ai récupéré pour les placer dans la pate.
Le parfum est très sylvestre.
j'ai fait une autre série plus bleue… à cause des pigments que j'ai rajoutés!
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Quand elle a vu la boite, elle s'est écriée : "Oh, une boite à tartines! "Ce qui était exact … mais les fées malicieuses en avaient décidé autrement et empli la boite à leur fantaisie…
Elles avaient mis à l'intérieur:
-des savons de la fée Grenadine
-un gloss à lèvres de la fée Tomate
-de la poudre de bain de la fée Violette
-et une eau de toilette de la fée Néroli…
Les savons de la fée Grenadine
Sur le même principe que ceux à la fraise. J''ai changé de melt and pour car je n'ai pas eu le temps d'en commander chez Zinette, j'ai pris celui d'AZ que je trouve moins performant.
J'ai juste ajouté 3% d'huile à la grenade de Weleda, un soupçon de colorant rouge alimentaire (Vahiné) et des micas, mais malgré le faible ajout d'huile, il a fallu que je tourne et retourne les savons pour qu'ils perdent leur aspect huileux… et ils moussent bien moins que la première série.
Le gloss à lèvres de la fée Tomate
Je me suis très inspirée des formules de AZ. J'ai ajouté dans leur substitut de lanoline un peu d'huile de pépins de tomate (j'ai fait ça à main levée) plus du mica brillant (AZ , très jolie nacre) et un soupçon de mica bordeaux (Bilby). Je n'ai pas pesé car les quantités étaient vraiment minimes. J'ai ajusté la teinte à l'œil, je la voulais très discrète.
La poudre de bain de la fée Violette
Là aussi, c'est réalisé d'après une recette d'AZ. J'ai mélangé argiles violette rouge et jaune (il ne me restait plus assez de violette… ) avec du mica brillant. J'ai ajouté de l'extrait aromatique de violette qui sent vraiment la violette fleur mais n'a quasiment pas parfumé les poudres. Prévoir une cuillère pour prélever la poudre car les argiles colorent les doigts.
L'eau de toilette de la fée Néroli
C'est une recette que je réalise souvent (avec des variantes) pour offrir à des petites filles; elle est plutôt simple pour un parfum vraiment frais et doux
Introduire en suivant l'ordre:
1goutte He mandarine
2gtes HE néroli
12gtes solubol (délayer les He en agitant doucement le flacon)
5g teinture de citron maison
5g HG fleurs d'oranger (une création délicieuse de Lolitarose; on peut se contenter de glycérine)
5g eau de rose
5gtes Epp
6gtes elixir calling all angels (facultatif)
compléter jusqu'à 100g avec de l'eau de fleurs d'oranger
Mieux vaut préparer un peu à l'avance avant d'offrir. On peut employer seulement de l'He de mandarine.
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J'aime bien, en fin d'année préparer un parfum pour Noël.
L'an dernier, j'avais publié deux compositions sur le forum Potions et chaudron.
Pour 2010, j'avais l'angélique en tête. Je raffole du parfum de l'huile essentielle extraite des racines, qui a la propriété comme beaucoup d'He racines de se bonifier en vieillissant. Pendant longtemps, j'en ai utilisé une merveilleuse venant de Neoils.
Puis j'en ai trouvé chez Néroliane que j'ai oublié evolontairement; son parfum s'est beaucoup bonifié.
Ma plus récente acquisition: une HE d'Essenciagua, très odorante. Mais quand j'ai comparé avec celle de Neroliane, j'ai compris qu'il fallait que je la laisse tranquille un moment.
L'HE d'angelique racine dégage un parfum vert, un peu amer, je dirais d'herbes froissées, avec une pointe épicée et musquée; elle contient -une rareté dans le monde végétal- une molécule du groupe des lactones qui rappelle le musc, aux effets de phéromone, (traduire: attraction animale… ) explique Monica Werner dans l'Aromathérapie (Vigot). J'en glisse souvent dans les baumes pour dormir. Voir ici avec la synergie astral dreams du site rainbow meadows et ici associée avec la lavande et le petit grain bigarade, un trio qui est un vrai délice.
Selon Monica Werner, ses propriétés au plan psychique: anti dépressive, neurosédative, reconfortante. Elle ancre.
Attention, c'est une huile classée comme photo sensibilisante, et à utiliser avec précaution par voie interne.
Pour Noël, je voulais pacifier la verdeur sauvageonne de l'angélique et obtenir une sensation de rayonnement solaire, malgré des notes vertes. Je me suis arrétée, de manière quasi obsessionnelle je dois dire, à la vanille.
Je suis allée voir ce qui avait été fait sur ces deux notes, j'ai trouvé Angelique noire de Guerlain et Vanille exquise d'Annick Goutal, ce qui m'a rassurée…
Pour arrondir encore, j'ai pensé à la douceur chaude et miellée de la cire d'abeille, à celle, fleurie, du néroli et au très discret parfum de santal de l'HE de muhuhu, un bois africain.
Pour alléger ces compléments presque trop suaves, il fallait aciduler, non seulement avec des agrumes, mais avec des agrumes pointus… d'où le combawa (keffir) et le lime.
Comme je cherchais un résultat très doux, j'ai pour une fois décidé de faire une huile de parfum (dosée à 10% d'HE), sur un fond à la fois odorant et peu enclin à l'oxydation, d'où le macérat de vanille sur coco fractionnée, complété à l'huile de moringa considérée dans l'Antiquité méditerranéenne comme le support huileux idéal des parfums… On l'appelait l'huile de ben.
Je n'ai pu fabriquer qu'en très petites quantités car j'étais presque en rupture de stock de CO2 de vanille, difficile à trouver en France si on en veut avec un taux élevé de vanilline.
Yavaitpluka… j'ai laissé macérer une quinzaine de jours.
Mais dans quoi offrir?
En allant cet automne à Venise, j'ai eu la chance de trouver à Murano des mini fioles que j'ai rapportées bien emballées… sans penser que j'aurais à imaginer un système de fermeture efficace car les petits bouchons de verre étaient juste posés dans le goulot…
Après moult essais (et un peu de casse, j'ai tenté la cire à cacheter), j'ai décidé d'utiliser de la patafix pour faire tenir ensemble le goulot et le bouchon.
Pour consolider le tout et cacher la patafix pas très esthétique, je me suis souvenue des fermetures à l'ancienne…
J'ai donc entouré le bouchon-goulot recouvert de patafix d'un peu de papier de soie doré et j'ai ligoté avec un fil de couleur contrasté. J'ai rangé ensuite dans une petite boite… le tout a tenu…
Huile de parfum le soleil du cœur pour Noël 2010
30gtes CO2 vanille à 12%
20 gtes HE muhuhu
30 gtes He petit grain co-distillé avec néroli
20 gtes absolue de cire d’abeille
30 gtes angelique racines
10 gtes HE lime zeste
10 gtes HE keffir zeste
dans 41g vanille coco fractionnée
et 10g huile de moringa
Deux parfums à l'angélique que je trouve assez troublants (pour les avoir essayés)
Aura chez Farfalla et Angeliques sous la pluie chez Frederic Malle
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Pourquoi ceux qui les ramassent (à Roscoff en tout cas) les appellent les demoiselles ? Je n'ai pas élucidé le mystère, peut être parce qu'elles se cachent sous les rochers (non en rougissant, mais juste à l'abri).
Les rochers qui se découvrent peu à peu à marée descendante sont les lieux de fixation favori des demoiselles
A Roscoff donc, les amateurs surnomment demoiselles les bigorneaux comestibles que l'on reconnait à leur coquille pointue, à leur couleur sombre et à leur ouverture claire mais non nacrée. Ils différent des plus petits, souvents gris, le dessous d'un ravissant nacré et beaucoup plus répandus que les vrais, toujours planqués sous la roche.
Une grosse demoiselle entourée de petits rayés, que l'on laisse vivre leur vie
On en ramasse juste ce qu'il faut pour l'apéro, à marée plutôt basse, sous des rochers que l'on remettra soigneusement en place après les avoir soulevés.
De retour à la maison, on rince bien bien sa récolte, on démarre la cuisson (moins de 10mn) à l'eau froide très très salée et très très poivrée (elle doit bien recouvrir les bigorneaux); ça semble trop, c'est juste assez. On peut ajouter un peu d'algues dans l'eau de cuisson, des osmondes par exemple, dont le parfum épicé va embaumer la cuisine avant de s'évanouir.
On laisse refroidir les bêtes dans leur eau de cuisson pour qu'elles s'imprègnent de sa saveur poivrée.
Bigorneaux prets à être dévorés… cuits bien sûr
On peut se contenter de les déguster à la pique, un vrai régal.
Si on est courageux, on sort chaque bête de sa coquille en laissant de côté l'opercule, on place le tout dans un petit bol.
On coupe très fin dessus aux ciseaux de l'osmonde fraîche.
On ajoute un trait d'huile d'olive et on touille soigneusement le tout
On laisse macérer une demi heure,
… et on sert en tartines sur du pain à peine grillé. Une merveille
Pas de photo des tartines, ce fut dévoré aussitôt préparé.
Osmonde (osmondea pinnatifida)
J'avais découvert cette algue lors d'une sortie à Roscoff il y a deux ans; j'en parle ici. Depuis, j'en ramasse à marée basse (il faut une marée d'un bon coefficient pour que la zone où elle prospère soit découverte).
Après rinçage, j'en garde un peu au frais pour des essais (c'est pas mal mélangé, en petites quantités à des carottes rapées par exemple).
Je sèche le reste à four à peine chaud (50° avec porte du four entrouverte). Ça réduit comme une peau de chagrin. Je réduis grossièrement en poudre en pressant entre les doigts.
Il ne semble rester que du sel quand on croque de l'osmonde desséchée
Sauf qu'au cours de mes expériences, j'ai découvert que si on laissait cette poudre d'algues en contact avec un support humide, elle se réhydratait juste assez pour dégager son merveilleux et très surprenant parfum poivré. Par exemple en mélangeant -un peu à l'avance- une demi-cuillérée à café d'osmonde à de la vinaigrette au fond d'un saladier… Peu suffit.
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… commence
A tous ceux et celles qui s'arrètent sur ce blog,
laissent des petits messages, ou n'osent pas le faire, ne trouvent pas le temps ou même n'en éprouvent pas l'envie
à tous ces "passant(e)s du regard" que je ne connais pas
à ceux et celles que j'ai la grande chance de connaître
Je souhaite 52 semaines de plénitude… plus le plaisir et la force de vivre l'instant présent.
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J'ai reçu en cadeau un livre (que j'ai offert à mon tour tant il m'a plu): Chakras et huiles essentielles (Rom editions) de Claire Delaigue (on peut le trouver ici). Claire Delaigue est aromacologue et compose des parfums.
Dans cet ouvrage de 84 pages illustré de photos pleines de grâce, elle s'intéresse aux chakras (disques ou roues en sanscrit), sept centres énergétiques selon la tradition ayurvedique indienne, situés sur un axe central allant de la base de la colonne vertébrale jusqu'au sommet du crâne, des "zones particulières où la vie est plus dense là qu'ailleurs", écrit-elle pour résumer une notion plutôt complexe. Les chakras étant à la fois décrits comme des réseaux nerveux, des zones tourbillonnantes qui captent, emmagasinent et redistribuent l'énergie, des disques animés d'un mouvement rotatif et vibrant selon des fréquences que l'on peut associer à des notes de musique ou à des bandes du spectre lumineux.
Mais ces chakras ne sont pas toujours au mieux de leur forme… Une porte peut être ouverte ou fermée… un chakra aussi. Chakra fermé= énergie coincée… Stress, maladies, etc… de nombreux facteurs pourraient les fragiliser
Claire Delaigue (comme le faisait déjà Lydia Bosson dans son Aromathérapie énergétique) fait l'hypothèse que l'utilisation des huiles essentielles peut contribuer à requinquer des chakras souffreteux grâce à leur efficacité au plan énergétique.
A chaque chakra correspond un type d'énergie en relation avec une hormone , en tout cas comme l'avance Claire Delaigue. Elle a fait le pari d'associer à chacun d'entre eux trois huiles essentielles assez simples à trouver (en tout: 21 HE). Elle donne les doses pour utiliser ces huiles selon les supports (et a composé un parfum pour chaque chakra). Beaucoup de détails ici
Ce que j'ai ressenti en lisant ce livre, c'est que chaque huile essentielle avait longuement été testée et par ailleurs que le trio dévolu à chaque chakra répondait à une harmonie olfactive.
J'ai décidé de m'inspirer de la jolie déclinaison colorée des cinq baumes, une formidable idée de Michèle avec son quintet balm publié sur Potions et Chaudron, pour réaliser à mon tour sept baumes, un par chakra, en jouant l'énergétique jusqu'au bout, puisque à chaque fois, j'ai suivi des choix de Claire Delaigue mais j'ai aussi ajouté une goutte d'un élixir, et j'ai tenu compte de la couleur des huiles végétales pour les accorder aux tons traditionnels associés à chaque chakra.
Les baumes des 7 chakras
Formule générale du baume
J'ai réalisé quatre séries de sept couleurs, avec 10g de baume par pot; j'ai donc préparé 7fois 40g.
Pour 40g
4g beurre de cupuaçu, plus souple que le cacao
6g cire d‘olive (très jaune, j'ai dû en tenir compte )
27g huiles
2g IPP
1g HE
2gtes EPP
1 gte d'elixir
soit 10% beurre
15% cire
67,5 % huiles
5% IPP
2,5% HE
EPP, elixir
Edit: dans les formules qui suivent, je n'ai pas renoté à chaque fois la présence de cupuaçu, d'IPP et de cire d'olive nécessaires à la confection des baumes. Il faudra donc ajouter à chaque fois: 4g de beurre de cupuaçu, 6g de cire d'olive et 2g d'IPP
Chakra racine, Muladhara, rouge sombre
"Ramène à tout ce qui est concret et tangible dans la vie", selon les mots de Claire Delaigue (comme tout ce qui est cité entre guillements ci-dessous)
millepertuis 17
macérat tomate-carotte-rocou coco fract 10
1gte elixir rubis-saphir, EPP
gtes cèdre 15, nard 5, patchouli 10
Chakra sacré, Svadhisthana, orangé
Relié à "l'intelligence sensorielle et motrice"
22 melon
5 coc fract tomate-rocou-carotte
1 gte elixir de carotte sauvage, EPP
gtes 10 ylang, 15 santal, 5 gingembre
Chakra solaire, Manipura, jaune
"Siège de l'ego et de l'individualité"
souci dans biofritol 27
1gte colorant alimentaire jaune
1 gte elixir de gentiane, EPP
gtes 10 bergamote, 15 genevrier, 5 camo romaine
Chakra du cœur, Anatha, vert
"Amour de soi et des autres"
17 macérat thé vert (un cadeau de Mlk) dans coco fract avec jasmin
10 avocat
1 elixir chrysoprase, EPP
gtes 15 rose,10 mandarine (en fait 15), 5 vetiver (en fait 8)
Chakra de la gorge, Vishuddha, bleu
Lié à "lexpression orale, chantée et écrite"
27 coco fract
bleu huile de bain Kneipp+mica bleu profond
1gte elixir saphir, EPP
gtes 5 lemongrass, 15 myrte rouge, 5 sauge sclarée
Chakra du 3° œil, Ajna Chakra, indigo
"Coordonne l'activité des deux hémisphères cérébraux"
27 coc fract rocou-tomate-carotte +
coco fract
1gte elixir saphir-rubis, EPP
mica bleu profond+ colorant tomato red TKB+ mica bordeaux bilby
gtes 5 aneth, 10 immortelle, 10 palmarosa
Chakra couronne, Sahasrara, violet
"Compréhension spirituelle de la vie"
27 coco fract+ macérat de millepertuis,
micas bleu profond + bordeaux,
2 gtes elixir calling all angels, EPP
gtes 15 bois de rose, 10 encens, 5 néroli
Pour les 5, 6 et 7, j'ai eu un souci avec le bleu.
J'avais acheté chez Bilby un colorant bleu soluble dans l'huile, mais je n'ai pas réussi à mettre la main dessus. J'ai donc dû faire avec les moyens du bord, dont une huile de bain bleu pétant de Kneipp, mais la couleur a peu à peu viré vers le gris pour le chakra couronne et, plus mystérieusement … vers le vert pour le chakra du 3° œil.
Par ailleurs, je pensais mettre une goutte d'élixir rubis dans le chakra racine (plutôt que rubis-saphir) mais je n'ai retrouvé l'elixir rubis que bien après voir tout achevé…
Pour avoir sept petits pots à visser, (ils sont vendus par cinq)… il a juste fallu que j'en intègre deux de plus dans la pile…
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Il y a quelques mois, alors que je menais l'enquète sur les plantes qui font rêver, j'ai ldécouvert l'existence (ici entre autres) des oreillers de rêve (dream pillow en anglais)… mini coussins garnis de plantes, à glisser dans l'oreiller pour mieux dormir et surtout mieux rêver.
J'ai commandé le livre qui semble faire référence sur le sujet : Making herbal dream pillows de Jim Long (Storey publishing, 1998) et l'idée s'est intallée… J'ai projeté d'en fabriquer pour la fin d 'année seulement car il me fallait réunir pas mal d'ingrédients, dans la mesure où je souhaitais en confectionner une petite dizaine.
J'ai accumulé les plantes séchées au fil des mois, j'ai commandé chez Baldwins en GB ce que j'avais du mal à trouver en France (cataire, verveine officinale par exemple, j'en ai reçu en cadeau (une partie des roses, le précieux lilas, le piment d'Espelette), j'en ai rapporté de voyage (poudre de clous de girofle d'Israël, matricaire de Grèce)
J'ai fini par mélanger le tout dans une grande bassine. Tous les végétaux choisis sont listés dans le livre cité.
Je trouve ce texte fort intéressant pour différentes raisons:
-L'auteur semble vraiment avoir testé ses mélanges (que je n'ai pas suivis) et il en propose une bonne quinzaine, voire un peu plus
-il indique les plantes à éviter car trop puissantes ou donnant des cauchemars (sauge, laurier par exemple)
-il déconseille également l'usage des HE trop concentrées pour cet usage.
Le mélange vu de près
Voici donc les indications qu'il fournit pour les plantes retenues dans les oreillers que j'ai confectionnés:
Fleurs
Lilas
Rêves doux, sûrs et paisibles si utilisé en petites quantités; en plus grande, note de sensualité.
Jasmin
Donne une note exotique et romantique aux rêves, surtout pour les femmes
Passiflore
Sédatif léger
Rose
(j'en ai mis pas mal… ) Les pétales donnent des pensées aimantes et chaleureuses. En association avec des plantes exotiques, "sécurise" les rêves
Lavande
En association avec rose et armoise, effet de détente, avec le jasmin et les roses, ajoute une note chaleureuse.
Matricaire
Effet relaxant et rêves agréables
Calendula
Modère les notes épicées
Feuilles
Armoise (artemisa vulgaris, la seule à utiliser recommande l'auteur)
Apporterait de la clarté aux rêves tout en encourageant l'effet relaxant
Verveine officinale
Eloigne les cauchemars
Cataire
Utilisée depuis des siècles pour calmer le sommeil troublé des bébé. Pour les adultes effet relaxant.
Divers
Graine de fenouil
Apporte de la lumière, la sensation de planer avec joie
Piment d'Espelette
Le piment en petites quantités apporte … du piment et intensifie la couleur des rêves
Poudre de zeste de yuzu
Les écorces d'agrumes associées à des notes épicées donnent des couleurs aux rêves
Clou de girofle
Ajoute une note épicée, surtout en association avec les roses dans les mélanges romantiques
le parfum du mélange a au final une note épicée.
Fabrication
Dans une bande brodée découpée dans un drap ancien, j'ai confectionné des coussinets (environ 15X15cm, selon la suggestion du livre) … le drap avait des jours. Il a donc fallu que je prévois une doublure, recommandée de toutes façons pour avoir un contact plus moelleux. J'ai utilisé un molleton fin que j'ai glissé à l'interieur du pochon sans le coudre néanmoins. Le parfum traverse drap et molleton sans effort.
J'ai testé pour vérifier si ça marchait et me suis fabriqué un petit coussinet test que j'ai mis dans mon oreiller.
J'ai supprimé tout baume (je m'en tartine tous les soirs sur les pieds avec des He relaxantes).
Et bien l'oreiller de rêve, ça fonctionne, et la puissance de ce mélange m'étonne même. L'effet somnifère est très réel (je me rendors très facilement, ce qui n'est pas le cas normalement) et je rêve beaucoup (surtout le matin).
Je prévois d'autre essais (après les fêtes) avec un choix plus restreint de plantes.
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Lors du défi lancé par Malégria sur le blog collectif Potions et Chaudron, Chabou a proposé une recette de barre pour les mains qui a fait tilt. Pourquoi? Parce que la formule était un peu différente de celle que j'utilise d'habitude, que le résultat semblait bien ferme (réalisé dans des moules réjouissants), et surtout parce qu'elle renfermait … de la cire de carnauba, que j'associe aux soins des lèvres, même si au moment de la lecture de cette recette, je n'en n'avais encore jamais utilisé…
Une barre hydratante pour les lèvres? Pourquoi pas… Mais comme un stick semble néanmoins plus pratique, il me fallait un prétexte pour me lancer dans l'expérience.
Ce prétexte, je l'ai trouvé par hasard… en découvrant un moule en silicone avec des motifs de space invaders.
Gardant les mêmes proportions globales cires/ huiles que Chabou dont j'apprécie beaucoup l'élégante simplicité des formulations, j'ai donc peaufiné une formule très hydratante pour les lèvres, à bichonner par temps froid.
Parfum
J'avais beaucoup apprécié le mélange rose-tomate de mon précédent baume à lèvres d'été. J'ai continué dans ce sens, avec pour la note rose, de l'HE et un macérat huileux, pour la tomate un macérat rocou-tomates-carotte et de l'huile de tomates.J'ai corsé avec de l'extrait aromatique de violette (AZ, hydrosoluble, ce qui n'est pas le mieux pour un baume… )
Texture
Pour amoindrir l'effet gras, j'ai choisi de la sève de bambou (AZ) et des micas (argent et bordeaux) qui se voient peu au final. En revanche, ce mélange "sèche" bien la texture. J'ai aussi incorporé de l'IPP pour le glissant, du beurre de cupuaçu que je trouve plus onctueux que celui de cacao (même famille botanique)
Ajouts d'actifs
De la vitamine E, des extraits CO2 hydratants et restructurants (argousier, carotte, calendula), un hydro-glycériné d'achillée que j'ai réduit au maximum, donc non compté dans les %
Barre hydratante pour les lèvres: le baiser des space invaders ( % ou g)
Cires: 30%
10 cire d’abeille
8 cire carnauba
6 cire de rose
6 cire de chanvre
Beurres 35%
18 beurre de cupuaçu
2 beurre de cacao vierge
15 beurre de kokum
Huiles:33%
6 huile de grenade
7 macérat tomate, carotte, rocou
6 huile de tomate
5 macérat de rose dans jojoba
4 macérat d’aloes dans olive
4 IPP
1 substitut lanoline
réduction d"hydro-glycériné d'achillée à une trace
AOx
Ajouts divers 2%
1 sève de bambou+
mica argent et mica bordeaux
1 CO2+He :
(3gtes HE tose bulgare
9gtes CO2 carotte,
9 gtes co2 argousier
9 gtes CO2 calendula)
vitamine E
+15gts extrait aromatique de violette, non compté dans les %
Placer les poudres (sève et micas) au fond du récipient, puis les cires, les beurres et les huiles. Faire fondre au bain marie bouillant (la cire de carnauba a un point de fusion très élevé!) en touillant fortement pour que toutes les pastilles de cire de carnauba soient bien dissoutes
Laisser légèrement refroidir avant d'incorporer CO2 et HE. Verser immédiatement en moule et placer au congélateur.
Démouler. Le moule étant fort découpé, certaines antennes des space invaders sont restées coincées dedans, les baumes seront moins invaders… mais ça reste assez marrant, surtout si la barre est placée dans une petite boite transparente. Le parfum est très gourmand, la violette restant néanmoins des plus discrètes…
Quand on prend en main un space invader pour le passer sur les lèvres, il n'y a pas d'effet gras sur les doigts, la barre se tient bien, mas le contact avec la bouche reste néanmoins très agréable.
J'en ai réalisé aussi sur support plus classique…
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