• On me pose si souvent des questions à propos des élixirs, floraux ou de pierres  que je mets dans mes produits cosméto qu'il faut bien que je réponde globalement…

     

    Je repousse depuis longtemps l'écriture de cet article car il y a beaucoup d'éléments à prendre en compte. Sur une suggestion de Michèle, je vais  expliquer pourquoi j'ai choisi tel ou tel elixir floral. Pour les pierres, j'y reviendrai.


    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/bariole_16.gifTrès  brièvement, un élixir floral, qu'est ce que c'est?


    C'est une macération au soleil de fleurs disposées, à peine cueillies, dans un bol empli d'eau pure de façon à en couvrir la surface. Elles sont ensuite sorties délicatement dès qu'elles commencent à flétrir (au bout de plusieurs heures). Le liquide de macération est alors versé jusqu'au goulot  d'un flacon déjà empli à moitié de cognac. (Les  proportions, c'est donc moitié moitié). Puis la bouteille est secouée pour dynamiser la solution appellée l'élixir-mère.


    Ensuite, on va verser 7 gouttes de cet élixir dans un flacon de 30ml empli pour 1/3 de cognac et pour 2/3 d'eau pure, on secoue à nouveau pendant 30 secondes; c'est ce flacon (elixir pur) que l'on achète dans le commerce.


    Ce protocole a a été inventé et défini par le docteur anglais Edward Bach dans les années 30. J'ai eu la chance de visiter une année Mount Vernon, la petite maison où Bach habitait quand il mettait au point ses remèdes floraux. Elle abrite encore quelques flacons d'élixir mère.

    Ceux et celles qui connaissent l'homéopathie (Bach était homéopathe), feront le rapprochement avec la préparation des médicaments homéopathiques.

     

    L'une des grandes différences  entre homéopathie et fleurs de Bach c'est que les substances qui servent à préparer des remèdes homéopathiques ont toutes des effets reconnus sur l'organisme (que ce soient des poisons ou des ingrédients bénéfiques), alors que les fleurs utilisées pour la fabrication des élixirs, pas forcement.

     

    Pour le docteur Bach qui avait identifié 38 remèdes floraux plus un remède composé dit d'urgence (le rescue), chaque fleur correspondait à un mal être psychique que l'élixir venait rééquilibrer; partant du principe qu'un problème psychique influe tot ou tard sur le physique, les remèdes du docteur Bach peuvent aussi s'utiliser pour agir sur la sphère physique même si ce n'est pas leur rôle premier.

     

    De même qu'Hahnemann, l'inventeur de l'homéopathie prenait toutes les drogues pour éprouver sur lui même leurs effets, de même Edward Bach, d'un tempérament hyper sensible, se mit en condition psychologique pour tester chacune des fleurs de la campagne anglaise qui avait attiré son attention (sauf l'olivier, récolté ailleurs).  


    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/bariole_16.gifComment explique t'on aujourd'hui l'action des élixirs floraux?

     

    On en est aux hypothèses; une piste qui semble intéressante, c'est la fameuse mémoire de l'eau. Utilisée pour faire macérer les fleurs, l'eau serait porteuse d'une information transmise par la plante, une information conservée quel que soit le degré de dilution. On retrouve ici l'homéopathie qui utilise des substances diluées à dose infime. 

     

    Si la plante n'a aucune propriété thérapeutique reconnue, comme expliquer que son élixir puisse néanmoins agir?

     

    La meilleure réponse que j'ai pu trouver jusqu'à ce jour est plus empirique que scientifique, mais je fais avec car j'ai pu constater l"efficacité des élixirs. La voici: si on observe une plante sous tous ses aspects avec la plus profonde attention, on peut parvenir à  comprendre ses effets, même s'ils n'ont pas été recensés en phythotérapie. 

     

    Sans entrer dans des explications complexes, on peut se référer à un courant de pensée qui a donné naissance à l'agriculture bio-dynamique, c'est à dire l'anthroposophie. Pour ce courant, on apprend beaucoup des plantes en les observant très finement, et particulièrement  en méditant sur leurs formes et leur mode de croissance dans l'espace.  Pour ceux et celles qui s'intéressent au sujet, je conseille la lecture d'un livre récent: Rencontrer les plantes (de Christian Escriva et Jean Michel Florin, ed Amyris). Ils analysent de nombreuses plantes odorantes de la famille des labiées en les décrivant après une très longue observation, si approfondie qu'elle permet d'en déduire les vertus du végétal contemplé, senti, examiné. 


    Un mini exemple : une olfaction de la menthe citronnée:


    "Chez cette menthe la dimension glaciale a presque disparu, il ne subsiste qu'une légère fraicheur. L'arôme est très finement ciselé, parait le plus affiné, le plus délicat de tous les arômes de menthe (… ) Un aspect bleuté évoque même la lavande officinale, l'analyse révèle la présence d'acétate de linalyle à plus de 40%" (N.B. il est aussi présent dans la lavande).

     

    Cette approche particulièrement fine de la nature, elle se trouve magnifiquement exposée dans un autre livre, écrit par l'une de celles qui élaborent des elixirs pour le laboratoire français Deva. Dans L'empreinte végétale, carnet d'un voyage intérieur dans la nature (ed. Ambre), délicieusement illustré ce qui ajoute au plaisir de lecture, Anne Yvette Peyrard raconte quelques préparations d'élixirs avec des mots aussi enchanteurs que précis. 


    "Un bol au pied du marronnier rouge"

    (extrait):

    "La rencontre avec ce jeune marronnier rouge qui tient une forme olympique me donne envie de manger la vie avec les doigts. Son parfum doux et aqueux frappe ma mémoire olfactive entre lilas et figuier.

    J'ai mis mes cinq doigts de la main gauche sur une de ses feuilles, un par lobe, le compte est bon.On s'est en quelque sorte serré la main. Ensuite, avec mon ciseau japonais, j'ai découpé les fleurs. Elles prennent l'allure de grandes labiées pour qui la vie est facile. Tout s'unifie en leur poids prometteur de matière, le rose doux, le jaune orangé, le suc substanciel… et dans les grappes fleuries, les abeilles sauvages font les folles sans finir leur assiette… "

     

    Un autre extrait qui explicite bien cette quête d'intimité avec le monde végétal: 

    "Nous laissons aussi s'endormir les facultés d'entrer en résonnance avec la nature, notre nourrice. Comme il est doux pourtant de regagner ce nid vivant, d'en capter les messages par le canal des plantes émettrices, points de rencontre des forces cosmiques et terrestres".

     


    Après tous ces préambules, je vais expliquer d'où m'est venue l'idée d'ajouter des elixirs floraux dans mes produits maison. Il y a quelques années ma peau étant entrée en totale rébellion ne supportait plus rien. De sachant plus quoi faire, j'ai alors testé un peu par hasard un produit de chez Deva: la crème Assistance, faite avec des ingrédients éprouvés (squalane, jojoba, karité, etc) mais qu'alors je supportais à peine, avec ajout dans sa composition de rescue et d'elixir de lotus. Je l'ai très bien tolérée et elle m'a aidé à passer le cap. Bluetansy qui a aujourd'hui disparu de la blogosphère l'avait également essayée avec profit et en avait même refait voir ici

     

    J'ai donc pensé à ajouter des élixirs dans mes crèmes pour leur donner un petit supplément d'âme .

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/fleurs/bariole/bariole_16.gifMais que choisir?

     

    En effet, aux remèdes du docteur Bach, se sont ajoutés depuis plusieurs décennies d'innombrables collections de nouveaux élixirs fabriqués en Australie, en Alaska, en Ecosse ou même en France. Là, j'avoue avoir fonctionné au feeling. Un jour, je me suis rendue chez Art'stella, à ma connaissance à Paris, le lieu où l'on trouve le plus d'elixirs, (la boutique est maintenant installée à Vincennes)… et j'y ai passé de longues heures à tout regarder et explorer. 

    J'ai raisonné de cette façon: j'ai choisi des plantes qui m'étaient familières et que j'aimais utiliser en phyto pour la peau, j'ai regardé leurs indications au plan énergétique pour voir si ça pouvait coller et j'ai fait ma sélection.

     

    C'est ainsi que j'ai retenu:


    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nourriture/legume/images/carotte_07.gif-La carotte sauvage. En elixir, elle est utilisée pour affiner l'intuition et surtout déconnecter du mental pur, ce qui me semble intéressant en cosméto, où l'on devrait être dans un contact profond avec la peau, plus sensuel qu'intellectuel. Par ailleurs, j'aime utiliser le totum d'une plante et l"elixir floral de carotte peut donc venir compléter l'He extraite des graines, très régénérante.

     

    -La consoude, dont les feuilles et la racine ont des propriétés très cicatrisantes et réparatrices. L'élixir, lui, apporte vitalité et tonicité, tout en facilitant la détente corporelle, ce qui colle à ce que je demanderais dans l'idéal à un produit cosméto. 

     

    J'ajoute parfois un elixir protecteur, à base de plantes également.

    Comme j'apprécie beaucoup les cactus :

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/vegetation/cactus.gif-Aura cleansing cactus (cleitocactus straussii), un elixir qui protège ceux dont le champ d'énergie est trop perméable.

     

    Quand je prépare des brumes énergétiques spécifiques, je m'interroge  sur ce que je perçois du caractère de son ou de sa destinataire, et là, je m'intéresse d'abord à son psychisme; la sélection se fait alors selon les propriétés attribuées à tel ou tel elixir. 

     

    J'utilise aussi des élixirs de pierres précieuses, mais ce sera pour une autre fois…

     

    Parmi tous les livres publiés sur les elixirs floraux, j'aime bien Le guide familial des élixirs floraux (ed Sully) de Ronald Mary et de Philippe Ménéchi.



     

     



     



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    Je réalise souvent des "potions magiques" parfumées pour remonter le moral, mais  à l'exception d'une première version donnée ici, je réalise que je n'ai pas encore indiqué les améliorations significatives que j'ai apportées à la formule. Ces brumes se pschittent sur les poignets ou très près de soi à hauteur du nez pour pouvoir être respirées. Leurs destinataires en sont très satisfaits.

     

    La recette de base est très simple.

     

    1. Je choisis une HE apaisante, très souvent la rose, si la personne à qui est destinée la brume a subi un choc important (opération chirurgicale par exemple, accident, séparation, gros coup de stress au travail,  etc). On peut utiliser en prévention si on craint un évènement à venir, y compris un voyage lointain. L'idée directrice: calmer le mental et redonner des forces.


    L'He de rose bulgare me semble particulièrement intéressante dans ce cas.   

    Pourquoi? Selon mon ressenti, je trouve que dans son amplitude, elle arrive à conjuguer des notes fruitées et fleuries très rassurantes tout en apportant une grande finesse et sans trop amollir. Ma préférée reste celle de Primavera life, très difficile à trouver en France. Ici, j'ai utilisé une très belle HE extraite à la fois sur roses rouges et roses blanches bulgares. Si l'on veut bénéficier des propriétés énergétiques de l'HE de rose, ne pas lésiner sur la qualité et en acheter en toutes petites quantités. Il en faut très peu.

     

    2. Je dilue cette HE dans du ricinion ; on peut également utiliser du solubol, plus naturel, mais je trouve que le ricinion permet une incorporation parfaite de l'HE et diffuse bien mieux le parfum. 

     

    3. Un mélange de teintures parfumées maison pour apporter un réconfort olfactif enveloppant. Dans la mesure du possible j'essaie de tenir compte des parties de plantes utilisées pour faire la teinture, de façon à obtenir une composition finale qui embrasse largement le règne végétal. Il me parait important d'avoir des notes qui ancrent et d'autres plus légères: ici, bois, peaux de fruits, fleurs et jeunes rameaux (dans les fleurs de pécher).

     

    Je fais d'autres compositions, maiis il y a très souvent des notes agrumes et une note rose.

     

    Teinture de rose à l'absolue de rose: pour des utilisations spécifiquement parfumées, j'ai préparé un flacon particulier en ajoutant un peu d'absolue de rose à de la teinture de rose maison. Il faut secouer sérieusement la bouteille avant emploi.

     

    4. Je choisis des élixirs. Pour les chocs, j'utilise tout simplement du Rescue en quantité:  1g pour 30g de produit fini, soit un peu plus de 3%. Il existe dans plusieurs marques. Celui que j'ai en ce moment, en bio: Dr Theiss, qui fonctionne bien je trouve. On peut se passer d'élixirs bien sûr ou n'utiliser que du Rescue.

     

    Ici, j'ai ajouté 2 autres elixirs:


    Delph (Andreas Korte): un très joli cadeau que j'ai reçu. A la fois porteur d'un message d'amour universel et dépolluant. ce qui me semble parfaitement convenir quand on a reçu un coup de cigare sur la tête. 


    Consoude (laboratoires Deva) présenté à la fois comme tonifiant de l'organisme tout en favorisant la détente corporelle. En cas de gros stress, il me semble que nous nous recroquevillons et que nous nous rigidifions en tension.

     

      P1230637.jpg

     

    Pschitt remontant parfumé (sur 30g)

     


     

    3gtes HE rose blanche+rouge de Bulgarie (White lotus aromatics) 

    1g ricinion, touiller vivement

     

    5g teinture de jasmin maison

    2g teinture de fleurs de pécher maison 

    2g teinture de bois d’agar  maison

    2g teinture d'écorces de citron bio maison

    17g teinture de rose maison à l’absolue de rose 

     

    5gtes elixir delph

    4gtes elixir consoude

    1g elixir rescue

     

    Préparation

     

    Dans un becher stérilisé, compter les gouttes d'HE, ajouter le ricinion et touiller très vigoureusement. 

     

    Ajouter les teintures, touiller à nouveau. Un conservateur n'est pas nécessaire car toutes les teintures ont un degré d'alcool élevé.

     

    Si on a choisi d'en mettre, compter les gouttes d'élixir.

     

    Conditionner en vaporisateur. On peut préparer un peu à l'avance (au moins 4-5 jours) pour une meilleure homogénéisation des parfums.

     


     



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  • C'est un test personnel… validé par ma dentiste, étonnée que j'aie eu mal aussi modérement malgré une rage de dents (merci le tea tree) et que j'aie si peu de tartre  (merci, l'hydrolat de menthe poivrée).

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/vegetation/feuilles_12.gifPartie tout dernièrement en voyage avec une rage de dents déclarée la veille, j'ai eu la bienheureuse idée d'emporter un fond d'huile essentielle de tea tree. Pour l'avoir souvent expérimentée, je connais son efficacité pour enrayer les otites naissantes avec une goutte d'He massée autour de  l'oreille --mais surtout pas dedans-.

     

    Pour les dents, j'ai prélevé un soupçon d'HE sur le doigt (frotté près du goulot du flacon) et j'ai massé la gencive proche de la dent douloureuse. Effet apaisant quasi immédiat; j'ai répété le geste trois ou quatre fois par jour pendant le temps du voyage; je n'ai même pas pris d'antalgique et, en évitant d'avaler du sucré, j'ai pu vivre normalement. J''ai foncé me faire soigner au retour bien sûr…

     

    Sur un article de son blog aujourd'hui au repos, Raffa avait donné un lien vers un petit livret consacré aux multiples vertus et propriétés du tea tree, lien que je redonne ici (il permet d'arriver à un pdf) car il détaille les façons d'utiliser cette HE, si polyvalente.

    Quant au goût très présent du tea tree, personnellement, j'aime bien, mais je connais d'irréductibles réfractaires… prévoir un test olfactif avant achat, certains tea tree étant plus virulents que d'autres. J'utilise depuis longtemps un tea tree bio de white lotus aromatics

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/vegetation/feuilles_12.gifL'emploi de l'hydrolat de menthe poivrée relève d'un hasard heureux. Faisant régulièrement des bains de bouche avec des teintures maison (une demi cuillérée à café de teinture de sauge, de thym, ou de laurier dans un verre d'eau tiède), de l'hydrolat de ciste (contre les saignements de gencive) ou de sarriette, je suis restée un jour en panne de tout ou presque. N'ayant plus que de l'hydrolat de menthe poivrée sous la main, je l'ai essayé à raison d'un bouchon dans un verre d'eau tiède. Comme j'ai beaucoup apprécié le parfum (un bonheur en comparaison de la sarriette, véritable bulldozer), j'ai poursuivi l'expérience. J'ai observé que l'hydrolat agissait positivement sur les gencives, moins sensibles. Et j'ai aussi découvert que je ne fabriquais quasiment plus de tartre…


    Le pH élevé de l'hydrolat de menthe poivrée agirait-il en atténuant l'acidité du milieu buccal? Je n'en sais rien, mais en tout cas, ça marche… et les flacons d'hydrolat défilent les uns après les autres.


    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/vegetation/feuilles_12.gifJ'ai essayé celui d'AZ, très correct mais sans trop d'âme, celui de Sévessence, qui tire un peu vers la menthe des champs, celui d'Essenciagua, excellent, mon préféré (site ici, où l'on trouve également des hydrolats de menthe verte et citronnée) jusqu'à ce que j'essaie un hydrolat trouvé au salon Marjolaine chez un producteur de Simples: les plantes des Cévennes, et qui offre une très belle vivacité aromatique. Voir ici leur site

    On trouve par ailleurs chez Christian Nugier à côté d'hydrolats de menthe poivrée ou de menthe citronnée très réussis, un hydrolat de menthe verte, vrai régal olfactif. Comme la commande sur le site est parfois fantasque, on peut en obtenir plus facilement auprès de Simples pluriels

    En Drôme provençale, La ferme de Saussac produit également de merveilleux hydrolats, dont celui de menthe poivrée. Voir ici

     

    http://mamidoo.free.fr/html/gifs/nature/vegetation/feuilles_12.gifL'hydrolat de menthe poivrée est souvent évoqué dans les soins de la bouche, mais sans faire allusion à une éventuelle action anti tartre.


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    Ils sont moelleux comme leur nom l'indique, et très coco, c'est une variante des rochers que je fais souvent.

     

     

    Ce qui change radicalement le résultat final, c'est la matière première. Pour les rochers, j'utilise de la pulpe de coco bio râpée sèche.

    Pour cette recette, j'ai trouvé chez Paris Store de la pulpe de coco fraiche congelée (non bio, rien n'est jamais parfait);  décongelée, elle est bien plus souple que la sèche.

     

     

    J'ai fait un premier essai en augmentant légèrement le % de farine par rapport à la recette initiale des rochers, mais c'était encore un peu trop souple. J'ai ajusté à nouveau.

     

    Voici la formule qui donne de très bons moelleux coco

     

    100g de pulpe de coco hachée fraîche (la mienne est décongelée)

    1œuf

    30g de farine de blé (ou d'épeautre) bio

    100g de sucre de canne bio roux clair

    eventuellement un zeste de citron bio râpé

     

    Battre l'œuf et le sucre jusqu'au léger blanchissement,

     

    Incorporer la farine, rebattre


    Puis ajouter le coco et bien homégéneiser le mélange à la spatule en silicone

     

    On peut ajouter un peu de zeste d'agrume râpé


    On obtient une pâte assez liquide.

     

    Allumer le four à 180° à chaleur tournante si possible,

     

    Un truc pour arriver à en faire des petits tas qui se tiennent sans trop couler (ça coule un peu quand même mais c'est exquis en cuisant)


    Verser de l'eau (éventuellement coupée d'hydrolat pour le parfum) dans un bol et y tremper les doigts régulièrement pour bien les humidifier, ce qui permet d'amalgamer plus facilement la pâte. 


    Placer les "boules" l'une après l'autre sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, enfourner au moins un quart d'heure. La pâte doit être colorée sur les bords, mais rester souple

     

    Détacher du papier sulfurisé dès que possible, finir de refroidir sur grille.

     

    Si les moelleux ne sont pas croqués dans l'instant, les ranger impérativement dans une boite en métal sinon, ils deviennent mou-mous.


    Dans ce cas, ne pas hésiter à les réchauffer au four à 180°pendant 3 à 4 mn.


     

    P1230212Les moelleux coco avec leur petite collerette

     

    Ils sont délicieux en compagnie d'une salade de mangues fraiches aromatisée avec un soupçon de sirop (ou à défaut d'hydrolat) de rose.

     

    Pour les amis du Mexique, du Brésil ou plus généralement de l'Amérique Latine, le goût se rapproche des cocadas qu'on mange dans la rue ou sur les plages mais en moins sucré (et moins cuit), car les cocadas se font en immergeant la pulpe fraiche de coco dans un sirop de sucre; certains ajoutent du lait condensé, voire des œufs.

     

     

    Liens gourmands


    *Trois variantes de cocadas brésiliennes ici (en anglais)

     

    *Une très belle recette mexicaine que je tenterai sans doute un jour car ça semble trop bon, mais il faut de la patience… : le citron vert confit fourré au coco ici (en anglais).

     



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  • C'est un premier test avec un nouveau moule minimaliste comportant des cavités cubiques.

     

    Il vient de chez Mora et il est réalisé en silicone platine, le plus fiable.

    Mora fournit les professionnels de la patisserie… et les foldingues de savonnerie ou de cosmeto. C'est un lieu de perdition, j'ai vaillamment résisté car j'ai découvert lors de ma plus récente visite de nombreux nouveaux moules (qui ne sont pas tous, loin de là, sur leur site) à prix très raisonnables pour leur qualité.

     

    J'en ai profité pour continuer la série "ajout d'alcool à la trace". J'ai choisi de la teinture de sauge sclarée réalisée avec les fleurs ramassées lors d'un voyage en haute Provence en juin dernier. Pour soutenir l'évocation, j'ai parfumé avec des HE de lavandins. J'ai juste ajouté un fond d'élémi pour fixer. 

     

      Pour les huiles, j'ai vidé mes fonds de (bonnes) bouteilles, d'où les chiffres un peu étranges. J'ai veillé à avoir un indice d'iode dans les clous (s'il est trop élevé, c'est à dire au-dessus de 70, indique par exemple le calculateur soap calc, le risque de rancissement devient grand en raison de la présence de trop d'acides gras poly-insaturés), et dû ajouter un peu d'acide stéarique pour équilibrer, même si elle fige le temps d'éternuer…

    J'ai également compté un peu de lait d'ânesse, mixé à peine fondu dans les huiles pour adoucir l'éventuel effet asséchant de la teinture (à 2%, je doute néanmoins qu'elle assèche beaucoup).

     

     La pâte à savon a vite pris en raison de la présence de lait à peine fondu, j'ai donc touillé à la main pour reliquéfier un  peu.

     

    J'ai ajouté des micas et de l'ocre, mais au final, il n'en reste quasiment rien.


     

    P1230178

    Après démoulage, j'ai tamponné un petit L (pour lavandin).

     

     

    Savon cubique lavandin-sauge sclarée (en grammes)

       

    Huiles de:

      Babassu 150

    Coco 30

    gras de bœuf 126

    Sésame 89

    Macadamia 9

    Avocat 18

    Ricin 70

    Son de riz 180

    Acide stéarique 28

    Glaçons fondus de lait d’ânesse 49

    Une pointe d’ocre rose 

     

    Soude pour un surgraissage à 8

    200g d'eau déminéralisée très froide

     

    Ajouts


    HE d'élémi 3

    He de lavandin abrial 10

    HE de lavandin super 8

    teinture de sauge sclarée maison 13

    pigment blueberry pop (TKB)

     

      J'ai obtenu l'effet semi translucide comme dans la série précédente.

     

     Les savons ont bien durci et sentent bon… le lavandin. Il ont une dégaine minimaliste qui n'est pas faite pour me déplaire.

     

     


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  • L'idée est née de la lecture rapprochée de deux articles qui ont fait collision

     

    *Celui de Michèle qui explique bien -comme d'habitude- sur Potions et Chaudron la différence entre stéarate de magnésium et de sodium à propos d'un baume. J'ai donc appris que celui de sodium, que j'ai déjà utilisé, est un savon, ce qui a fait tilt bien plus que le mot tensio-actif que je lui appliquais (oui, je sais bien que le savon est un tensio actif… ) 

     

    * Celui de Christine, sur Cosmét'home, qui donne une recette de mousse craquante de douche à l'allure de Chantilly, si appétissante que je me demandais comment l'accommoder à ma façon.

     

    … Le stéarate de sodium a fait le job. En l'ajoutant à la formule donnée par Christine (avec un peu plus d'eau que dans la recette initiale) j'ai en effet obtenu non une mousse mais une très belle crème épaisse, rose car les restes de savon étaient colorés, superbe pour se laver les mains en douceur.

     

    Crème de savon ciste-petit grain


    60g de restes (obtenus lors du découpage des bords) du savon art déco avec inclusions

    95g eau de source

     

    9g glycérine

    9g huile de coco odorante du Laos

    1g stéarate de sodium

    ½ cuil à café argile blanche

     

    Faire fondre le tout dans un bain-marie bouillant en touillant

     

    Quand tout est presque liquéfié, fouetter au mixer plongeant


    Mettre au congelateur


    Refouetter au mixer dès que le fond commence à prendre,

     

    Refroidir à nouveau


    J'ai suivi ce process trois fois en tout, ce qui donne peu à peu une texture très lisse, qui reste stable. 


    Après le 1° passage au froid, ajouter les ingrédients ci-dessous:

     

    15gtes HE ciste (cicatrisant)

    65gtes HE petit grain bigarade (à la fois régénérant cutané et parfum apaisant)

    30gtes EPP (anti oxydant, conservateur)

    5gtes elixir calling all angels (protection dans la douceur, on peut s'en passer bien sûr… )

     

    P1230211.jpg


    Mettre en pots. Le mieux serait de conditionner en pot avec un couvercle tournant qui délivre un peu de crème à chaque fois, mais je n'en avais plus sous la main.


    Mode d'emploi: il suffit de prélever l'équivalent d'une noisette de crème et d'émulsionner sous l'eau. Ça mousse, le parfum tient, et la peau reste très douce après rinçage. Je suis très satisfaite du résultat, mais le démon de la curiosité n'étant jamais assoupi, je me demande ce que ça pourrait donner en variant les % de stéarate… 

     

    C'est une excellente technique de reclyclage.

     

    Merci à mes inspiratrices.


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    … il y a aussi de l'ocre du désert dedans, mais il faut le savoir…J'ai remarqué en effet que l'ajout de teinture alcoolique ou d'alcool à la trace pâlissait beaucoup la couleur tout en donnant un effet un peu translucide que j'apprécie beaucoup. 

     

     

     Déjà, dans le savon précédent, j'ai eu ce résultat (renforcé par la phase de gel).

     

    J'ai donc récidivé dans cette série ainsi que dans une série suivante que je publierai.

     

    Je n'ai pas oublié que je voulais tester l'apérol;  je l'ai retenu comme ajout alcoolisé et j'ai renforcé son  parfum avec l'He d'orange.

     

    http://safran2b.pagesperso-orange.fr/SmiliesKaos/pompom-or.gifOn utilise l'alcool combiné à la glycérine et au sucre pour obtenir des savons transparents (j'avais utilisé une recette du livre de Michèle). Ajouté à la trace, l'alcool apporte une sorte de profondeur translucide qui donne un petit côté japonisant. Je n'ai pas trouvé qu'il accélérait la trace, mais le % d'alcool utilisé reste modeste: entre 1 et 2%.


    *J'ai déjà ajouté du vin blanc, du champagne (ici et ici) ou des teintures dans les savons (ici aussi) mais en réduisant l'alcool par chauffage. 


    *Lolitarose avait testé le saké, peu alcoolisé (14-15°) directement dans le liquide de dissolution de la soude ici

     

    *Christine ajoute du champagne (non réduit) avec la soude, de l'alcool à 90° ou de la teinture alcoolisée à la trace dans certains de ses Savons naturels (fraichement publiés chez Tutti frutti). 

     

      P1230184.jpgNuance beige rosée malgré une belle quantité d'ocre rouge

     

     

    Savon  à l’apérol (300g) 

       

    Babassu 25% 75g

    Gras de bœuf 35% 105g

    Sésame 25% 75g

    Chanvre 10% 30g

    Ricin 5% 15g

    Vitamine E


    Eau  déminéalisée 100g

    soude pour un sugraissage à 7-8

     

    Ajouts (dans une même coupelle)

    HE (15g, soit 5%):

    10g HE orange 5 folds 

    4g HE bois de ho

    1g absolue de benjoin

    +

    1 cuil à café d'Apérol

    +

    1 ampoule jus d’aloes bio (15g environ)

    +

     1 bonne cuil à café de poudre d’ocre de la vallée de feu


    P1230187.jpgLes taches apparues lors du passage au four

     


    Pour accélélrer la saponification, j'ai placé les moules au four à 60° pendant ¾ d’heure, puis découvrant que la surface commençait fâcheusement à perler, j'ai sorti vite fait les savons qui depuis sèchent sagement à l'air libre. 

     

    Le parfum agrume avec une pointe d'amertume reste très net.

     

     

    http://safran2b.pagesperso-orange.fr/SmiliesKaos/pompom-or.gif Quelques jolis blogs japonais qui présentent des savons à l'aspect lactescent (mais pas que… )

     

    Je  regarde peu ces blogs, j'ai tort mais je suis souvent pressée! Et comme je ne mémorise pas leur adresse, je dois ensuite beaucoup chercher pour retrouver les liens.

    Ici, cela me fera donc un pense-bête!

     

    http://oblong.blog4.fc2.com/

     

    http://syabonmama.jugem.jp/

     

    http://hanabunta.blog105.fc2.com/

     

    http://finerain.blog.shinobi.jp/

     

    http://ameblo.jp/savon8/

     avec belles idées d'emballages

     



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  • … à l'ocre de la vallée de feu du Névada. J'ai cherché à marier cet ocre avec des ingrédients amérindiens.

     

    J'ai choisi deux plantes, très liées à l'univers des indiens d'Amérique du Nord


    -la sauge blanche


    -la racine d'osha

     

     

    La sauge blanche

    (salvia apiana), famille des lamiacées


     

    P1230176.jpg

     

    Elle est utilisée dans les cérémonies de purification, pour se protéger des influences négatives, mais c'est aussi une plante médicinale aux propriétés voisines de celles de la sauge officinale.   Ici quelques info.


    J'en ai ajouté dans l'eau de dilution de la soude, selon la technique d'Alicia Grosso, expliquée dans son petit livre Soapmaking, magickal guide. Il ne paie pas de mine mais donne plein d'idées que je n'ai pas vues ailleurs.  Par exemple -c'est ce que j'ai fait ici avec la sauge blanche- elle ajoute souvent des plantes après avoir fait le mélange soude+eau (il est chaud, ce qui permet une infusion de dernière minute); il suffit ensuite de filtrer l'infusion au dessus du saladier des huiles.

     

    la racine d'osha

    (ligusticum porteri), famille des apiacées


     

    P1230172.jpg

     

    L'osha est une petite plante qui ressemble au persil (c'est une cousine de la livèche) et pousse à l'Ouest des Etats-Unis (voir ici carte et description botanique, en anglais) 

     

    J'en fais une teinture à l'odeur puissante un peu épicée (je lui trouve des ressemblances avec le nard même si on évoque pour son parfum celui de la livèche). Je l'utilise surtout pour ses propriétés énergétiques mais cette plante (protégée car elle a été très ramassée) est aussi employée pour soigner les affections hivernales. Elle a des propriétés anti virales, anti bactériennes, expectorantes, immuno stimulantes, etc

     

    L'herboriste américaine Kiva Rose en parle très bien sur son blog, notamment ici, où elle souligne l'intérèt thérapeutique des préparations à base de racines en hiver.

     

    J'ai ajouté à la trace de la teinture d'osha.

     

    Je trouve ces deux plantes sur un site canadien que j'aime beaucoup : Paromel (rubrique: médecine amérindienne, ici). C'est grâce à l'une des responsables de la marque, rencontrée à un symposium d'aromathérapie de Grasse il y a quelques années, que j'avais découvert l'existence de l'épinette rouge, recommandée pour traiter le psoriasis.

     


     

    Savon des déserts rouges 

     

    huiles: (600g)

     

    J 'ai repris celles choisies pour le savon au vetyver car j'apprécie beaucoup le résultat: de la douceur et des bulles.

     

    480g coco

    60g beurre de cacao

    60g sésame

     

    220g eau

    soude pour un surgraissage à 20


    5g de feuilles sauge blanche dans l'eau de dissolution de la soude, filtrée au dessus des huiles

    4 gelules vit E

     

    Parfum


    j'ai mélangé :

    12g teinture d’osha,

    avec

    6g HE eucalyptus globulus

    9g HE eucalyptus globulus+menthe poivrée (mélange tout prét)

    9 g HE sauge sclarée (pour la note sauge et pour fixer)

     

    Pourquoi l'eucalyptus globulus?

    C'est une huile hivernale anti microbienne, et je souhaitais un parfum un peu vivifiant

     

    Une cuillérée à café ocre rouge valley of fire dans un petit tiers de la pâte à savon à la trace.


    J'ai d'abord versé une couche assez épaisse sans colorant dans un moule en plexi rectangulaire

    Puis la pate colorée en rouge,

    j'ai fais des zig zag à la baguette,

    j'ai versé le reste de pâte dans le récipient contenant un tout petit fond de pâte ocrée et j'ai touillé pour avoir une couleur rose pâle,

    j'ai attendu un peu l'épaississement avant de verser sur le dessus

    … que j'ai saupoudré au final de graines de nigelle pour  un contraste de tons. 

     

    Comme son cousin au vetyver, ce savon a eu très vite une gigantesque phase de gel, il est passé par un rouge flamboyant avant de reprendre ses esprits, mais il en est resté légèrement translucide.

     

    P1230173.jpg

     

    Malgré un passage au froid, j'ai eu beauuuucoup de mal à démouler ce savon coulé dans du plexi…

     

    Le ton ocre tient bien et le parfum assez roots est là. 

     



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  • J'avais reçu en cadeau du Laos un très joli pochon d'herbes (luk pra kob en thai) que l'on utilise en Asie pour effectuer des massages doux. J'ai fini par le défaire entièrement pour voir comment il était fabriqué… et pour tenter d'en faire à mon tour.


     

    Ce qui me fascinait le plus, c'était la beauté du pliage. Pas de couture, juste une cordelette avec une façon intrigante de tortiller le tissu … J'ai oublié de photographier l'original avant de le défaire… 

     

    Je me suis donc lancée.

     

    Le contenu des pochons: farce d'herbes

     

    Les luk pra kob thai renferment des herbes et des épices locaux, dont beaucoup tenus pour  détoxifiants. Dans ce que j'ai pu recenser: gingembre, lemongrass, citron vert, curcuma, feuilles de camphrier, d'eucalyptus, de tamarin, de pandanus, shikakai, sel, menthol, patchouli  etc.

    ( Voir ici, ou ici ou encore ici avec des photos de la réalisation du pochon).


    N'ayant pas sous la main des herbes fraîches thai (ou alors, pas bio), j'ai décidé de  choisir des plantes et des ingrédients que, d'expérience, je trouve intéressantes pour la peau.


    *J'ai commencé par réunir plusieurs argiles douces (blanche, bleue, violette) que j'ai légèrement humidifées avec de l'eau d'Uriage et de l'hydrolat de lavande avant de les laisser sécher. Outre ses propriétés détoxifiantes, l'argile permet de mieux amalgamer les plantes. 


    *Ensuite, j'ai mixé pas mal de flocons d'avoine bio que je trouve très apaisants pour la peau.


     

    P1230157.jpgTamisage des flocons d'avoine. J'évite le métal; la cuillère est en nacre, les mailles de la passoire en nylon


    *Puis j'ai ajouté chaque ingrédient listé ci dessous, après l'avoir mixé finement puis tamisé. Mieux vaut mixer séparément pour obtenir des poudres homogènes. 


     

    P1230159.jpgAjout de la poudre de roses rouges



    La liste peut bien sûr varier selon les préférences… et ce qu'on a dans les placards.


    Roses rouges

    Consoude feuilles bio

    Matricaire fleurs

    Graines de sésame (un peu car ça colle)

    Thé vert cru bio

    Gingembre en poudre maison bio

    Fenugrec indien bio

    Sauge grecque sauvage

    Fenouil graines bio

    Roses roses marocaines

    Zaatar israelien ( à base de marjolaine, thym, sésame, etc)

    Tulsi indien bio (basilic sacré)

    Algues bretonnes

    Poudre de santal indienne

     

    J'ai obtenu près de 500g de poudres, un long labeur qui m'a permis de confectionner environ 12 pochons.


     

    J'ai ensuite parsemé le mélange  de gouttes parfumées:


    -HE de keffir lime (peau), les écorces de keffir se trouvent dans toutes les formules de pochons thai.


    -Absolue de rose bio.

     

    J'ai laissé reposer 24 heures en touillant régulièrement puis j'ai attaqué la confection des pochons.


     

    P1230167.jpgLa petite famille pochons. Ils  ont donc l'aspect d'un baluchon, surmonté d'un manchon roulotté. une cordelette permet de le tenir.

     

    Pliage du pochon

     

    Le modèle original est taillé dans une pièce de coton de 22cmX29cm. La poudre (solidifiée après usage) est posée au tiers de sa surface.

     

    J'ai découpé des rectangles dans un vieux et beau drap ancien (déchiré de vieillesse) en coton.

     

    Ensuite, j'ai un peu tâtonné pour trouver le pliage.


    Tentative d'explications en images:

     


     

    P1230162-Bon.jpgPoudre (40g environ) posée au tiers du rectangle


     

    P1230163.jpgLe baluchon est ficelé avec une cordelette de coton (achetée en Grèce, paradis des ficelle de toutes sortes). Elle est très proche de l'original. Comme on ne plis pas au milieu, les pointes de tissu du baluchon sont de hauteur inégale. On pose le pochon en disposant les deux bouts de la ficelle vers le haut, elles passent devant le pliage disposé en éventail, petits plis sur le devant. 

     

     

     

    P1230164.jpgOn replie l'éventail en un bandeau en coinçant les petits plis à l'intérieur. Puis on retourne le tout de l'autre coté et on roulotte le bandeau jusqu'au bout en commençant par une extrémité (cela se fait perpendiculairement au pochon). On obtient un petit rouleau, à serrer le mieux possible et on rentre le bout restant (à obtenir en biais) sous le tissu du rouleau à l'aide d'une pointe (j'ai utilisé une baguette coréenne en métal). Les deux cordelettes doivent ressortir par le haut du roulotté. On les tortille ensemble en cordelette pour faire une anse et on la noue autour du pochon, à l'endroit où il est resserré. Ouf…

     

     

    P1230171.jpgEt voilà le travail…

     

     

     

    L'utilisation

     

    Ces pochons réchauffés à la vapeur sont appliqués sur le corps, notamment sur les articulations ou sur le visage (selon les plantes utilisées), souvent après avoir massé la  zone. On tamponne la peau avec le pochon chaud d'une main ferme mais sans frotter. L'humidité doit faire  légèrement exsuder la poudre de plantes qui doit être odorante. 

     

    J'avais testé celui que j'avais reçu dans ma baignoire et  trouvé ce moment très agréable.

     

     

    il suffit donc de chauffer un pochon en le plaçant  dans un panier vapeur (chinois ou une marguerite). Puis de l'appliquer sur la peau quand il est chaud, mais pas trop. Garder le panier vapeur à côté si nécessaire pour réchauffer régulièrement le luk pra kob. On peut aussi se faire aider… 


    Un pochon peut servir deux ou trois fois à condition de le faire sécher puis de le conserver au froid entre deux usages … sans attendre trop longtemps quand même.

     

    Amusez vous bien si vous essayez…

     


     


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  • … Presque car j'ai juste changé un ingrédient dans la recette récupérée chez Dille et Kamille à Bruxelles, lieu de perdition que m'avait fait découvrir Michèle lors d'une  escapade belge.

     

    J'y avais donc acheté de la poudre à spéculoos, donnée avec la recette suivante:

     

    250g de farine

    150g de beurre frais

    140g cassonade brune

    1c à c de bicarbonate de soude

    1,5  2 c à c épices à speculos

    4cà s de lait; 1 œuf

     

    Mes modifications:


    Je suis donc passée à 2 cuil à café de poudre d'épices

    et j'ai remplacé le lait par un œuf, comme je le fais souvent dans les recettes, j'ai rarement du lait sous la main à la maison.

     

    Pour la cassonade brune: j'ai cherché de la vergeoise brune qui contribue au goût des  speculoos, mais n'ai trouvé à côté de chez moi que de la vergeoise blonde; j'ai fait avec.

     


     

    P1230165.jpggrand modèle tamponné

     

     

    * Tamiser farine, bicarbonate, sucre et épices. La vergeoise faisant des paquets, j'ai pas mal touillé pour bien homogénéiser.

     

    * Ajouter le beurre très mou détaillé en petits morceaux puis l'œuf; bien pétrir et faire une boule. 

     

    * La mettre une nuit au frais dans du film alimentaire.

     

    * Le lendemain, saupoudrer de farine le plan de travail ainsi que le rouleau à patisserie (j'en ai un très mignon rapporté d'Inde, destiné aux chapatis, il est parfait pour les biscuits)

     

    * Etaler la pate et y découper des biscuits à l'emporte pièce.

     

    * Les disposer sur une plaque revétue de papier sulfurisé

     

    * Cuire 16mn (à mon four) à 170° chaleur tournante.

     

    * Faire sécher les biscuits sur une volette.

     

    * Recommencer; j'ai fait 3 fournées.


     

    P1230166.jpgpetit modèle

     

    Les biscuits sortent un peu mous, ils deviennent très vite très craquants en séchant. Un délice, le parfum spéculoos me semble néanmoins un peu léger, on pourrait mettre davantage de poudre… et réessayer avec de la vergeoise brune.

     

    Une prochaine fois, Moune, promis, je tente ta recette encore plus gourmande car elle comporte plus de beurre…


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